Le projet «Huileries de famille» a été lancé jeudi dernier à Dakar. Fruit du programme de l’Académie diplomatique africaine (Ada) et de la Cedeao, cette technologie vise l’autonomisation des femmes et des jeunes entrepreneurs sénégalais à travers le renforcement des performances de la filière arachidière.
Le projet «Huileries de famille», fruit d’une convention entre l’Académie diplomatique africaine (Ada) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), a été lancé jeudi dernier à Dakar. Cette première composante du «Programme national d’autonomisation des entrepreneurs femmes et jeunes du Sénégal» d’une durée de 5 ans enrôle, selon les initiateurs, une dizaine de projets de solutions intégrées pour la valorisation des produits agricoles dans les filières horticoles, oléagineuses, céréalières, fruitières, halieutiques entre autres. Elle s’inscrit dans le cadre de la réalisation de la vision 2020 de la Cedeao. L’Ada s’engage ainsi, à accompagner le gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre des projets «Corridors céréaliers» du plan Sénégal émergent (Pse).
Le principal objectif du projet «Huileries de famille», qui concerne l’ensemble des Etats membres de la Cedeao, est de favoriser le transfert de technologie, du savoir-faire d’extraction d’huiles végétales, notamment l’arachide en vue de créer des emplois durables pour les femmes et les jeunes, permettant ainsi de créer la croissance et d’alléger les travaux domestiques des femmes. «Nous voulons rendre la vie facile aux femmes, leur donner l’autonomie économique et sociale nécessaire pour pouvoir s’épanouir et nous estimons que l’épanouissement passe par la possibilité d’accéder à un travail décent», confie le coordonateur du programme.
Il indique que le coût du programme global pour l’Afrique est de 15 milliards de dollars et que la machine vaut 8 millions de francs Cfa.
«Il s’agit de mettre à la disposition des 15 Etats de la Cedeao sur leur filière arachidière, un million d’unités de production», rapporte-t-il. Un prototype de la machine, réalisé par des ingénieurs italiens, a été présenté jeudi aux promoteurs. Il s’agit d’une machine qui réduirait la pénibilité des travaux des femmes tout en augmentant leurs revenus. Selon le coordonnateur du projet, grâce à la collaboration de l’Italie, l’ensemble de la production d’huile et de tourteau qui sera générée par la machine est déjà vendue d’avance. «Il y a au niveau du marché international des acheteurs que nous avons déjà mobilisés et qui sont prêts à mettre sur la table, des contrats commerciaux et de production avec les femmes et les jeunes entrepreneurs», a indiqué M. Ndiaye.
Selon le document de l’Ada, mis à la disposition de la presse, 200 mille tonnes d’arachides rencontrent annuellement des contraintes majeures de transformation en huile d’arachide pour la consommation nationale, dont des contraintes d’ordre technologique.
Ada est une coalition internationale en faveur du développement de l’Afrique qui regroupe des personnalités du monde économique, politique et diplomatique avec la vocation de favoriser l’émergence d’une diplomatie privée au service du développement durable, de la culture et de la paix et de faciliter l’harmonisation des politiques extérieures des Etats africains sur certains enjeux majeurs du continent.
2 Commentaires
Mounos
En Mars, 2015 (16:17 PM)Franchement
En Mars, 2015 (19:23 PM)Participer à la Discussion