DISCOURS de M. Bababar Ngom, president SEDIMA
Permettez-moi de prendre quelques minutes de partager avec vous sur cette question aussi importante et cruciale, ma petite et modeste expérience.
Nous parlons de Biosécurité dans un contexte tout à fait particulier, qu’on parle de maladie Marek comme on aurait pu parler d’autre type de maladie. Nous parlons, de Biosécurité mais la Biosécurité ce n’est pas aujourd’hui qu’elle doit commencer. Elle aurait pu commencer y a longtemps et je pense, il y a des Entreprises qui l’on comprit et l’on commencé y a longtemps.
Maintenant comme on dit, en toute chose malheur est bon. Si ce problème de Marek que nous avons vécu depuis 2014 doit être le coup de fouet qui nous permet de travailler avec nos autorités, avec nos acteurs pour mettre sur place, mettre sur pied une réglementation, des normes qui nous permettent d’améliorer notre filière, moi je pense que ce serai toujours à prendre. J’ai démarré mon aviculture en 1976. Ma 1ere bande c’était 120 poussin, j’avais jamais vu de Poussins avant. Cette bande je l’ai conduite, au moment de l’écouler, je n’avais pas eu de problème, ma 2ème bande 250 poussins, je les ai vendu dans les meilleures conditions et je prends 400 poussins et cette fois ci j’ai eu le Gomboro, c’était la première fois que j’entendais parler de Gomboro c’était en 1976.
Je veux juste rappeler ceci, nous sommes et nous travaillons dans le domaine du vivant. Nous sommes dans le domaine du vivant, et il ne faut pas qu’on l’oublie. Moi je dis quand on veut travailler dans un secteur qui n’a pas de pathologie, qui n’a pas de maladie, je préfère en ce moment-là, aller vendre des Jeans. Si nous avons choisi de travailler dans le vivant, sachons qu’il y a des pathologies qui sont là avec lesquelles nous allons vivre, mais avec lesquelles nous allons nous battre pour essayer de les dominer et de trouver des solutions à chaque fois.
Un exemple que je vais vous donner : récemment vous avez eu la grippe aviaire aux USA, en France, en Hollande, en Espagne sont de grands pays, puissants et qui ont d’énormes moyens, qui ont beaucoup travaillé sur la biosécurité, mais néanmoins ils ont eu la grippe aviaire. Nous avons eu y a pas longtemps la grippe aviaire au Nigéria, au Ghana, en côte d’ivoire, au Burkina Faso, qu’est-ce que nous Sénégal nous avons fait pour ne pas avoir la grippe aviaire, « Yalla rek la ».
C’est Dieu qui nous a préservé, dite-moi si nous, au niveau des autorités, des professionnelles, nous avons fait des actions pour ne pas avoir la grippe aviaire, pendant que les USA, tous ces pays développés, l’Asie, nos voisins proches ont eu la grippe aviaire. C’est la maladie la plus terrible, prions pour qu’on ait jamais à la connaître.
Nous avons quoi, le Marek, on l’a déjà eut plusieurs fois dans le passé, ceux qui étaient là le savent, on l’a déjà eu, on l’aura encore, qu’on se dise la vérité. On aura encore le Marek, le Gomboro ce sont des pathologies aviaires. Maintenant un Couvoir ce qui savent, s’il y a un endroit dans ce pays-là, propre, désinfecté tout le temps, hygiénique c’est le Couvoir. On peut parler sous le contrôle de la direction des services vétérinaires du Sénégal. Moi je ne me rappelle pas une seule fois avoir entendu notre couvoir a été contaminé. Pourtant ça fait un gros titre, ils ont mis ma photo pendant 04 jours de suite. Tous les jours ils mettent ma photo en première, à la une pour dire couvoir SEDIMA incriminé……
J’ai dit quelque part, je ne veux même pas répondre, toutes les façons ma photo fait vendre, et c’est pour ça que ce monsieur y s’attarde ; c’est un seul journal qui l’écrit.
Qu’es ce qu’on a fait pour mériter ça. On s’est battu pour créer cette filière, et on peut le revendiquer fièrement. On peut le revendiquer fièrement, on s’est battu à la construire, contribuer à la bâtir jour après jour. Je peux vous dire aujourd’hui, nous pouvons être fiers de notre filière avicole.
Ns pouvons en être fiers, M le Président Sidibé est là, c’est notre associé au Mali, nous venons de créer sedima mali, il était le Président du patronat malien. Grand actionnaire orange mali. Quand nous avons décidé de faire cette extension que ce soit mali et d’autre pays en Afrique, c’est parce que l’expérience que le Sénégal a. C’est chez moi qu’on l’a amené pour lui montrer pour la première fois les bâtiments fermés, les cages, le docteur Diouf est là, il peut en être témoin, Masson est là il peut en être témoin. C’est chez moi qu’il l’on amené, Dr sougou. Tous les maliens aujourd’hui qui investissent dans les bâtiments fermés, les cages, même au Sénégal, j’ai vu ici M Boye de St louis c’est moi qui lui ai monté ces premiers bâtiments, mes équipes se sont promené et y avais des erreurs, je l’ai fait venir chez moi, on a redressé.
Il y avait Ndiaga sow un grand producteur c’est moi qui a convaincu la SGBS pour dire que son projet et viable. Il a eu un financement. On n’a pas arrêté un seul instant, et encore aujourd’hui on travaille nuit et jour pour améliorer, pour permettre que ce soit au niveau des financements pour plusieurs niveaux, peut-être que les gens ne comprennent pas. Notre passion c’est l’aviculture, l’amour c’est l’aviculture, et notre souhait est notre rêve un jour cette filière …soit exporté, nous avons un potentiel que nous avons, nous avons un climat qui s’y , nous avons des sous-produits qu’on peut valoriser, on peut y faire des reproducteur, de l’accouvage, on peut y faire tous les métiers de l’aviculture. Pendant que dans les pays voisins, en Gambie, il importe tous les poulets, si on était capable d’avoir ce qu’on est en train de faire, et on est en train de monter le plus bel abattoir de l’Afrique de l’ouest, on le revendique, un abattoir qui va couter 7 milliards et dans 4,5 mois va démarrer.
On est en train d’identifier des éleveurs sérieux avec qui on va faire l’intégration qui vont produire pour livrer l’abattoir. Vous savez, les petits aviculteurs vont exister, nous on ne veut pas faire la police des petits aviculteurs parce qu’ils n’ont pas les moyens de respecter la biosécurité, nous savons que la biosécurité est chère, on les accompagne, on est indulgent aussi. Le premier dire que le problème vient de là ou delà, mais nous savons ce que nous investissons en terme de biosécurité, c’est extrêmement important.
Je vous le dit M Le directeur général, je l’ai déjà dit à Madame le Ministre, vous avez un rôle capital, aujourd’hui ce n’est pas de le dire il faut qu’on soit dans le faire. Il faut qu’on le fasse, cette question est importante, incontournable, on ne peut pas investir des dizaine de milliards je vous donne un exemple, pendant longtemps on a quitté la zone de Malika et aller vers Sangalcam, on a mis de reproducteurs, on est rendu compte que la zone est habité, on est allé à Notto à 50 ou 60 km de Dakar on a acheté un terrain de 50 ha où on est en train de faire des reproducteurs, le nouveau couvoir qu’on va démarrer cette semaine, ce nouveau couvoir qui va être entièrement automatisé et va couter 5 milliard, les reproducteurs sur le site, ont démarré (40 000 reproducteur) et avec une extension. Qu’est-ce qu’on souhaite ?
31 Commentaires
Elhadji
En Mars, 2016 (14:10 PM)Milk
En Mars, 2016 (14:15 PM)FÉLICITATIONS ET BONNE CONTINUATION.
BOUL WOLOU KEN
Anonyme
En Mars, 2016 (14:20 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (14:37 PM)L'enjeu est sérieux beaucoup d’éleveurs vont faire faillite ou ne pourront pas honorer leurs engagements l'Etat doit mener une enquête et faire payer les fautifs s'il y en a et supporter la filière.
Pour ceux qui parlent M. NGOM en termes élogieux, je l’apprécierai plus si en tant que sénégalais s'il se rend compte que son entreprise est fautive, elle assume entièrement ses responsabilités en supportant les éleveurs car c'est eux qui font son succès; les entrepreneurs nationaux malheureusement dans beaucoup de cas ne sont pas de bons citoyens. D'autre part je pense que dans ce domaine on a une situation de quasi monopole qui n'est pas bonne pour la filière, la concurrence est la bienvenue !!!
Niox 49
En Mars, 2016 (15:30 PM)Anonyme Eleveur
En Mars, 2016 (15:43 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (16:15 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (16:23 PM)ministre qui travaille . Vous la seule qui n'est pas la pour dire que , OUI MONSIEUR
Anonyme Anti Journaleux
En Mars, 2016 (16:44 PM)Le soi-disant journaliste ou "journaleux" a fait une traduction littérale du discours de M. Ngom Sedima. Or, le style oral est différent de l'écrit.
Seneweb, faites un effort way en recrutant de vrais journalistes !
Anonyme
En Mars, 2016 (17:11 PM)C'est le cas avec son réferendum précipité pour couvrir son wax waxet et son manque absolu d'accuité manageriale qui fait gaspiller les deniers publics avec des investiments bling-bling et fait filer dangereusement la dette publique.
Interrogations
En Mars, 2016 (18:58 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (19:58 PM)Positif
En Mars, 2016 (20:26 PM)Cependant, la fiente de poules crue contient une grande quantité de graines, de mauvaises herbes, d’oeufs de vers et de larves, et diverses bactéries, y compris des agents pathogènes dangereux. Il a été calculé qu’un gramme de fientes peut contenir environ 100000 cellules bactériennes de divers agents pathogènes. La microflore pathogène de la fiente peut conserver son activité de maintien en vie pendant une longue période. Par exemple, les salmonelles peuvent vivre dans la fiente pour un maximum de 12 mois et le bacille tuberculeux pendant 18 mois. Pour une utilisation ultérieure de la fiente, elle doit être traitée par voie de compostage, ce qui est coûteux, prend beaucoup de temps et a une faible efficacité, ou par un traitement, plus efficace et plus rentable, dans des unités de production de biogaz (UPB).
Doff
En Mars, 2016 (21:45 PM)Mais Dieu merci tout le monde n'est pas cela vous êtes un modèle, ne vous lasser pas surtout distraire." Le travail est une prière " dit notre Cheikh , arbeit macht frei disent les allemands, tous les pays européens sont en crise sauf les travailleurs , les allemands.
Nous vous suivons et vous remercie pour tout ce que vous faites pour le Senegal .
Anonyme
En Mars, 2016 (22:35 PM)je lance un vivrant appel tout les compatriotes a se tenir dans tous lesdomaines a fin qu il y arrive a atteindre ses objectifs qui sont fondes sur l inovation et la cretion q emplois.
Anonyme
En Mars, 2016 (22:40 PM)Bon courage et ne regarder pas derrière. Yala nala yala lafale thiaw ak lamegne.
Cherif Seck
En Mars, 2016 (03:30 AM)Jao
En Mars, 2016 (04:03 AM)Jao
En Mars, 2016 (04:03 AM)Jao
En Mars, 2016 (04:03 AM)Jao
En Mars, 2016 (04:03 AM)Jao
En Mars, 2016 (04:03 AM)Jao
En Mars, 2016 (04:03 AM)Jao
En Mars, 2016 (04:03 AM)Jao
En Mars, 2016 (04:03 AM)Jao
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En Mars, 2016 (04:03 AM)Jao
En Mars, 2016 (04:03 AM)Jao
En Mars, 2016 (04:03 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (07:16 AM)Bravooo quand même cher Monsieur pour l'emploi des jeunes de cette zone!
Anonyme
En Mars, 2016 (12:01 PM)Les éleveurs sont vos partenaires et il vous ont appelé à négocier mais depuis vous faites dans le dilatoire.
Vous êtes entrain de faire l'extention de vos activités jusqu'à Notto alors que labas même à coté de vous quelqu'un a cessé toutes activités dans ce domaine aprés avoir perdu 14 millions. Il faut souligner aussi que seuls les sujets de SEDIMA sont atteint de MAREK.
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