Samedi 21 Septembre, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Top Banner
Chronique

Baisse des prix, recadrer vite ces commerçants véreux !

Single Post
Baisse des prix, recadrer vite ces commerçants véreux !
À peine un mois après la baisse des prix des denrées de première nécessité, voilà que la mesure prise le 14 juillet par l’actuel régime commence à être compromise. Le sucre se fait de plus en plus rare et la situation se terminera à coup sûr par une spéculation qui risque de porter le prix du kilogramme de sucre à  700 F CFA,  voire plus au lieu des 600 F CFA officiel et jusqu’ici appliqué. La différence de cette baisse avec celles de l’ancien régime est que l’application a été effective jusqu’ici et sur tous les prix. Mais nos commerçants qui sont enthousiastes à toute hausse et allergiques à toute baisse commencent déjà à trouver les moyens de revenir sur la mesure.

Dans une chronique sur le sujet publiée le 28 juin dernier, nous avions attiré l’attention sur ce qui est en train de se produire actuellement. « Si Diomaye et Sonko veulent que les prix annoncés soient effectifs, il leur faudra beaucoup de rigueur, de sérieux et de fermeté. Ils en ont déjà eu une idée avec la résistance avortée des meuniers. Seulement, si le gouvernement a vite maîtrisé ces industriels (du moins jusqu’ici), il en va autrement du côté des commerçants, notamment les détaillants. (…) les commerçants ont l’habitude de refuser de s’approvisionner chaque fois qu’ils ne veulent pas appliquer des prix homologués. Cela crée une tension et provoque une pénurie artificielle. Ce qui crée une hausse des prix, et donc le contraire de ce qui a été escompté ».

Ici, ce sont surtout les grossistes qui sont pointés du doigt. Certains de ces commerçants véreux interpellés par la RTS sur le sujet ont refusé de se prononcer. Ils sont accusés sur un point sur lequel nous avions attiré l’attention : le non-respect des poids. Les détaillants affirment avoir reçu des sacs de sucre dont le poids varie entre 45 à 48 kg à la place des 50 kilos. Et pour cette raison, ils refusent eux aussi de s’approvisionner. Une chose est donc sûre, le problème se situe entre ces deux maillons de la chaîne de distribution.

Ce qui est paradoxal, c’est que cette pénurie certainement artificielle arrive quelques jours après que le chef de l’État annonce d’autres baisses dans les semaines à venir. C’était lors de son face-à-face avec la presse à l’occasion de ses 100 jours au pouvoir.

L’État aura donc besoin d’une grande fermeté pour que cette première baisse soit aussi respectée dans la durée. La négociation et la sensibilisation a assez duré avec ces commerçants, il faudra des sanctions et des mesures drastiques pour les amener à la raison. Il ne sert à rien de prendre des mesures qui sont appliquées à la lettre, mais juste pour quelques semaines.

Surtout que le gouvernement affirme avoir renoncé à plus de 50 milliards F CFA. Déjà, en février 2022, lors d’une baisse décidée par l’ancien régime, le gouvernement d’alors avait renoncé à une somme presque équivalente. «Ces importantes mesures, au bénéfice des populations, auront un impact aussi bien au niveau de la mobilisation des recettes qu’au niveau budgétaire pour un montant global annuel de près de 50 milliards F CFA », indiquait le communiqué du Conseil des ministres.

Voilà donc plus de 100 milliards perdus par l’État entre 2022 et 2024 en termes de renonciation, sans compter les mesures précédentes qui avaient aussi un impact fiscal. Malgré tout cela, les commerçants continuent à faire croire qu’il n’est pas possible de baisser les prix. Où sont donc passés tous ces milliards qu’ils devaient verser à l’État en termes de taxes et de droits de douane ? Finalement, les baisses successives sont plus une aubaine pour les commerçants qu’une mesure en faveur des populations.  

Si jamais le gouvernement échoue à faire respecter ces prix, il peut renoncer définitivement à une telle mesure. Faute de fermeté, le gouvernement de Macky Sall a échoué à presque toutes les tentatives de baisser les prix. À chaque fois, les montants affichés ont été différents de la réalité sur le terrain. Diomaye et Sonko avaient bien démarré, mais la machine commence à prendre du sable. Il faudra redresser la situation au plus vite, au risque de perdre davantage de crédibilité. Surtout dans ce contexte de premier scandale lié à des nominations familiales. 




7 Commentaires

  1. Auteur

    En Juillet, 2024 (15:36 PM)
    Il est très difficile d'imposer une baisse de prix dans une économie de type libéral où l'Etat manque grandement de moyens de contrôle.

    Tout ça était prévisible.
    Top Banner
    • Auteur

      Adada

      En Juillet, 2024 (15:54 PM)
      L' État doit se dépêcher de mettre en place les boutiques témoins !
      De casser le monopole des guineens sur lemarché de gros et de distribution !!!!
      C'est pas sur pour notre souveraineté

      C'est pas normal que les boutique de proximité soient des " Diallo bi"

      Et puis réfléchissez les Guineens sont pro qui ? Quel est leur rapport avec le regime precedent ? Vous pensez qu'ils sont patriotes ?

      Il faut rapidement prendre des mesures face à ce monopole ! Et stopper aussi la fuite des capitaux en conséquence
    {comment_ads} {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Juillet, 2024 (16:06 PM)
      Ce qu’on peut économiser sur le loyer peut permettre d’acheter les denrées de premières nécessités quelqu’en soit le prix. Il faut baisser de façon intelligente. Au lieu de subventionner la farine, l’huile ou le riz, mais faites le tout simplement avec le carburant et le loyer. Non seulement les prix vont baisser parce que le carburant et la location sont utilisés par les vendeurs de denrées, mais surtout les locataires et ce qui ont des moyens de transport pourraient économiser assez d’argent leur permettant de faire face aux fluctuations du marché alimentaire. Parfois je me demande ceux qui nous dirigent est-ce qu’ils ont fait les bancs.
    Top Banner
    • Auteur

      Karim-usa

      En Juillet, 2024 (16:56 PM)
      Diomaye même dans sa façon de parler est très lent ! Moi, dès le premier jour’d la formation du nouveau gouvernement, je vous ai dit mon impression sur ce garçon et j’avais utilisé le mot : " yambar ” C’est vraiment l’impression que j’ai. Un président qui a peur de fâcher les gens ne piurra jamais changer un pays. Le fait que certains commerçants refusent de baisser les prix est une preuve de manque de respect au président ! Ils n’ont pas peur tout simplement !




    {comment_ads}
  2. Auteur

    En Juillet, 2024 (16:05 PM)
    Si la situation vous étonne c'est que vous ignorer vraiment les réalités de l'économie de marché.

    Quand l'Etat impose ses prix aux commerçants et industriels, ces derniers trouveront toujours les moyens de s'adapter et en général c'est toujours au détriment du consommateur.



    {comment_ads}
    Auteur

    En Juillet, 2024 (16:55 PM)
    Tout ce tintamarre pour ce résultat.

    Retour à la case départ.

    Comme de coutume depuis fort longtemps !
    {comment_ads}
    Auteur

    Salabigué

    En Juillet, 2024 (17:09 PM)
    La situation est très simple : la majeure partie des grossistes sont des guinéens + 90% de détaillants sont des guinéens = mafia guinéenne qui tient les rênes de notre commerce. Même le petit commerce de fondé et couscous est entre leurs mains. Résultat des courses : toutes les subventions accordées par les différents régimes tombent dans leur besace. Le Sénégal perd sur toute la ligne.

    La soit disante union des boutiquiers du du Sénégal (UNBS) est entièrement composée et présidée par les guinéens. Ils ont leur propre groupe Watshapp qui leur permet d'échanger sur toutes les décisions de contrôle prises par l'Etat. Il urge de mettre fin à ce monopole étranger qui étouffe le consommateur sénégalais et se permet de faire des bénéfices énormes transférés ailleurs.

    Vivement le retours des boutiques témoins ou magasins SONADIS dont la gestion doit être confiée à nos vaillantes femmes entrepreneures.

    {comment_ads}
    Auteur

    Salabigué

    En Juillet, 2024 (17:09 PM)
    La situation est très simple : la majeure partie des grossistes sont des guinéens + 90% de détaillants sont des guinéens = mafia guinéenne qui tient les rênes de notre commerce. Même le petit commerce de fondé et couscous est entre leurs mains. Résultat des courses : toutes les subventions accordées par les différents régimes tombent dans leur besace. Le Sénégal perd sur toute la ligne.

    La soit disante union des boutiquiers du du Sénégal (UNBS) est entièrement composée et présidée par les guinéens. Ils ont leur propre groupe Watshapp qui leur permet d'échanger sur toutes les décisions de contrôle prises par l'Etat. Il urge de mettre fin à ce monopole étranger qui étouffe le consommateur sénégalais et se permet de faire des bénéfices énormes transférés ailleurs.

    Vivement le retours des boutiques témoins ou magasins SONADIS dont la gestion doit être confiée à nos vaillantes femmes entrepreneures.

    Top Banner
    Auteur

    Salabigué

    En Juillet, 2024 (17:09 PM)
    La situation est très simple : la majeure partie des grossistes sont des guinéens + 90% de détaillants sont des guinéens = mafia guinéenne qui tient les rênes de notre commerce. Même le petit commerce de fondé et couscous est entre leurs mains. Résultat des courses : toutes les subventions accordées par les différents régimes tombent dans leur besace. Le Sénégal perd sur toute la ligne.

    La soit disante union des boutiquiers du du Sénégal (UNBS) est entièrement composée et présidée par les guinéens. Ils ont leur propre groupe Watshapp qui leur permet d'échanger sur toutes les décisions de contrôle prises par l'Etat. Il urge de mettre fin à ce monopole étranger qui étouffe le consommateur sénégalais et se permet de faire des bénéfices énormes transférés ailleurs.

    Vivement le retours des boutiques témoins ou magasins SONADIS dont la gestion doit être confiée à nos vaillantes femmes entrepreneures.

    {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Juillet, 2024 (17:23 PM)
      Il faut faire comme eux ouvrir des boutiques et reprendre le marché, chose très difficile pour un Sénégalais,
      Car avant 1989 de la plus grande ville au plus petit village le commerce était par tenu par des maures sénégalais pris injustement pour des sénégalais, avec le petit conflit peeuls éleveur mauritaniens et agriculteurs Soninkés sénégalais ont en a profité pour se défouler sur ces pauvres gens qu'on enviait en les tuant en détruisant leurs boutiques, les sénégalais ont repris le marché qu'ils ne maîtrisent pas du tout en moins de 10 ans 90% des boutiques sont tombées en faillite, les guinéens se sont mis dedans avec la patience, l'endurance ils ont pu tout récupérer et maintenant on veut retenter le même coup qu'en 1989 avec des messages de haines partout .
      N'oublions sous le sanguinaire Dada il a fait la même chose en chassant les libanais et indiens de son pays , quelques temps après ce pays est tombé dans une grande crise économique, le problème ce n'est.pas l'étranger comme on le pense, c'est nous même, comment ça se fait qu'on soit dans un pays stable , avec la.paix , malgrés tout ça nos fils veulent fuir le pays en masse en prenant des pirogues ou en partant par voie terrereste, on dirait un pays en guerre , il faut revoir nos comportements avant de s'en prendre aux autres qu'on veule accuser à tort ,ne faite pas l'erreur, ne faite l'erreur de s'en prendre aux innocents guinéens
    {comment_ads} {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Juillet, 2024 (18:41 PM)
      Petite correction je n'ai pas relu mon texte

      Il faut faire comme eux , ouvrir des boutiques et reprendre le marché, chose très difficile pour un Sénégalais,
      Car avant 1989 de la plus grande ville au plus petit village le commerce était tenu par des maures sénégalais pris injustement pour des mauritaniens, avec le petit conflit entre peuls éleveurs de nationalité mauritanienne et agriculteurs Soninkés de nationalité sénégalaise, on en a profité pour se défouler sur ces pauvres gens qu'on enviait en les tuant en détruisant leurs commerces, leurs biens, en les chassant de leur pays qui est le Sénégal.Par la suite les sénégalais ont repris le marché ( la preuve Abdoulaye Dia de senico disait fièrement qu'il fait partie des premiers sénégalais à avoir une boutique après l'événement Nar). en moins de 10 ans 90% des boutiques sont tombées en faillite, les guinéens se sont mis dedans avec la patience, l'endurance ils ont pu récupérer tout le marché particulièrement à Dakar et certaines grandes villes ,(mais ils n'arrivent pas encore à la cheville des Maures qui contrôlaient les boutiques dans les zones les plus reculés du pays)
      maintenant on veut retenter le même coup qu'en 1989 avec des messages de haines partout sur les réseaux sociaux, en mettant tous les maux du pays sur leurs dos
      N'oublions pas sous régime du sanguinaire Dada il a fait la même chose en chassant les libanais et indiens de son pays , quelques temps après ce pays est tombé dans une grande crise économique,
      le problème ce n'est.pas l'étranger comme on le pense, c'est nous même, comment ça se fait qu'on soit dans un pays stable , avec la paix , des terres fertiles, de bonnes écoles comparé à nos voisins, malgrés tout ça nos fils veulent fuir le pays en masse en prenant des pirogues ou en partant par voie terrestre, on dirait un pays en guerre , il faut revoir nos comportements avant de s'en prendre aux autres qu'on accuse à tort ,ne faite pas l'erreur, ne faite l'erreur de s'en prendre aux innocents guinéens , ce n'est pas de leurs fautes si nos jeunes ont du mal à s'en sortir
    {comment_ads}
    Auteur

    Salabiqué

    En Juillet, 2024 (17:52 PM)
    C'est bon de revisiter l'histoire; mais en 1989 les incidents de Doundé Khoré ont opposé des citoyens de pays différents pour des conflits de pâturage qui ont mal tourné.

    Pour la situation qui nous préoccupe, il s'agit d'un problème interne de souveraineté nationale qui exige une prise de conscience rapide et salutaire des sénégalais. Dire cela ne signifie nullement jeter l'anathème sur un groupe et appeler aux meurtres de personnes qui cherchent à gagner leur vie. Comme le font d'ailleurs de milliers sénégalais sous d'autres cieux.

    C'est justement pour sonner le réveil des sénégalais que l'on insiste sur la nécessaire prise en main de notre souveraineté.

    Je persiste et signe que l'Etat doit cesser de subventionner un secteur qui ne profite pas aux citoyens de ce pays.

    Donc, vivement la création de boutiques ou magasins SONADIS sur lesquels le gouvernement aura un contrôle direct pour juguler les pénuries artérielles crées par des groupes organisés contre nos intérêts.

    Sans rancune ni rancœur .
    {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Juillet, 2024 (19:41 PM)
      Du temps de la SONADIS on avait un magasin SONADIS pour 100 boutiques.
      De nos jours, on risque d'avoir un magasin SONADIS pour 10.000 boutiques.
      C'est beaucoup trop déséquilibré !
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés. --
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

14 Latest News 01
La Grande Purge Post-macky
Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email