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Le pouvoir a ses illusions, mais aussi ses dures réalités. La révolution des idées et la promesse d’un renouveau semblent se heurter à une réalité bien plus crue : celle d’un Sénégal plongé dans une crise économique et sociale profonde. Un pays où le macadam gronde, où les revendications se multiplient.
Le dernier rapport de la Cour des comptes jette une lumière crue sur la situation alarmante des finances publiques. Des chiffres glaçants, révélant l’ampleur de la dette, des dépenses mal orientées et une gestion calamiteuse des ressources publiques, qui dévoilent les dérives de l’ancien régime.
Face à cette réalité économique, l’actuel gouvernement se veut rassurant. Mais pas seulement ! Le ministre secrétaire général du gouvernement, Al Aminou Lo, économiste reconnu et ancien gouverneur de la BCEAO, n’a pas mâché ses mots : "Il faut un plan social juste". Cette déclaration, émanant d'un expert, sonne comme un avertissement brutal. En d’autres termes, le Sénégal va devoir faire face à une crise sociale d’envergure.
Les licenciements massifs dans certaines entreprises publiques sont déjà sur la table. Des plans sociaux existent, certes, mais à quel prix ? Des centaines de Sénégalais risquent de se retrouver dans la rue. Et les grèves des syndicats, loin d’apaiser le climat social, l’aggravent. Les revendications sont nombreuses, légitimes, et dénoncent une gestion chaotique de l'économie, exacerbée par des choix politiques dont les effets ne sont pas encore pleinement visibles.
La vision du Sénégal 2050, inscrite noir sur blanc comme un rêve lointain, apparaît de plus en plus incertaine. Un projet ambitieux, certes, mais dont les bases économiques restent fragiles. Et pendant ce temps, les Sénégalais doivent se résoudre à vivre avec des promesses qui s’effritent au rythme de la crise.
Ils devront accepter des promesses qui se diluent à la vitesse de la crise. Quant aux violences électorales, elles ne sont pas qu'un simple souvenir : elles se transforment en un lourd héritage. Les victimes de ces violences, en quête de justice, devront se résoudre à vivre dans l’ombre de ce douloureux passé, alors qu'elles se préparent pour le Ramadan et la Tabaski, moments de paix et de solidarité par excellence.
Si tout se passe bien, elles vont bientôt entrer en possession de compensations financières. Mais ces enveloppes, bien que symboliques, ne sauront remplacer la perte de vies humaines ni effacer les stigmates de ce souvenir tragique. L’espoir reste donc suspendu à la possible abrogation de la loi d’amnistie.
2 Commentaires
Diop
il y a 2 jours (12:52 PM)Reply_author
il y a 2 jours (14:25 PM)Reply_author
il y a 2 jours (14:25 PM)Reply_author
il y a 2 jours (14:27 PM)Donc si on veut avoir moins d enfants dans l avenir donc pas besoin de construire des immeubles d habitations des entreprises et d autres structures car dans l avenir pas de travailleurs ou de loyers
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