Encore Monsieur Mamadou Lamine DIALLO, leader du Mouvement « Tekki » et député à l’Assemblée Nationale. Dans une interview accordée au journal L’AS, du 06 octobre 2018, il affirme que « Le PUDC est en faillite ». La Direction Nationale du PUDC s’étonne de tels propos, surtout quand ils proviennent de quelqu’un qui se dit représentant du peuple et de surcroît économiste.
Avant de répondre à Monsieur Mamadou Lamine DIALLO, je me dois de lui dire, avec conviction, que le « PUDC est loin d’être en faillite » car il dispose d’une vision claire, celle de S.E.M. Macky Sall, Président de la République ; exécuté par des cadres compétents, sérieux et déterminés à aller de l’avant. Je passerai volontiers sous silence les multiples appréciations positives de la communauté internationale concernant la pertinence, la justesse et les performances de ce programme.
Il s’agit juste, pour nous, dans ce qui suit, de faire une petite piqûre rappel « à notre cher député et opposant » pour montrer ce que nous considérons, sans démagogie aucune, comme une faiblesse d’analyse ou un entêtement à nier l’évidence.
Le PUDC a fini de faire ses preuves par ses nombreuses réalisations dans les domaines de l’hydraulique rurale, de l’électrification rurale, des pistes de désenclavement, des équipements post-récoltes et des périmètres agricoles. Des réalisations effectuées en un temps record (trois ans) et qui ont permis d’améliorer sensiblement les conditions de vie et de travail des populations vivant dans les zones rurales. 58 ans après l’indépendance, ces populations qui n’avaient pas droit à un minimum de services sociaux de base, jubilent, aujourd’hui, parce qu’elles ont enfin accès à l’eau potable ; elles peuvent se déplacer plus facilement en toute période de l’année grâce aux pistes de désenclavement ; les travaux domestiques sont moins pénibles pour les femmes. Ce n’est que justice. Le Sénégal étant un et indivisible, tous ses fils devraient où qu’ils se trouvent sur le territoire national profiter pleinement des services de l’Etat. C’est cela le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) dont le chef de l’Etat dit en avoir fait « son affaire personnelle » et que le leader de Tekki nie. Aveuglement quand tu nous tiens !
Notre « député » sait que le PUDC, modèle de développement économique, est plébiscité par 22 pays sur le continent Africain. Aujourd’hui, ce programme inspire d’autres pays (Togo, Madagascar,…). Il séduit aussi par son mode de gouvernance basé sur l’implication des populations ciblées qui assure la garantie de la convergence des différents intervenants, la célérité dans l’exécution et le suivi.
Il sait également que les Partenaires techniques et financiers, à l’image de la Banque Africaine de Développement, de la Banque Islamique de Développement et du Fonds Saoudien de Développement ont applaudi la réussite de ce programme. Le président de la BAD qui a fait de la relance de l’agriculture africaine, de l’électrification, un des points clés de sa vision, a dit, à Dakar, lors du sommet sur l’agriculture en Afrique que « le PUDC, c’est ce qu’il faut faire partout en Afrique. »
Il sait enfin que ce programme, initiative du Président de la République, son Excellence Monsieur Macky SALL, a fini d’être applaudi par toute la classe politique au Sénégal même par ses plus farouches opposants sauf bien évidemment…Mamadou Lamine DIALLO. Depuis son lancement, en juillet 2015, au fur et à mesure des réalisations, l’idée s’est imposée de la justesse du PUDC surtout quand il s’agit d’aller toucher les moins nantis de nos concitoyens et leur famille. Dans ce programme, ce ne sont pas seulement les réalisations qui comptent ; il y a aussi l’équité, c’est-à-dire le sentiment que les bénéficiaires font partie intégrante de la nation sénégalaise. A ce titre, ils ont, eux aussi, le droit de profiter des ressources nationales par l’accès aux services sociaux de base (eau, électricité, santé), la construction de pistes de désenclavement, l’allègement des travaux domestiques, la création d’activités génératrices de revenus par l’aménagement de périmètres maraichers, etc. Mais M. Diallo qui se dit économiste ignore, ou feint d’ignorer tout cela.
A son intention, il faut souligner que le montant des engagements contractuels non encore exécutés par les entreprises s’élèvent à 26 milliards de FCFA ; une partie de ce montant ayant fait récemment l’objet de décomptes certifiés est en cours de paiement ; les autres décomptes reçus seront payés après la signature des accords tripartites de cession de contrats entre le PUDC, les entreprises et le PNUD dont le mandat d’agence d’exécution est arrivé à terme le 30 juin 2018.
Et comme le ridicule ne tue pas, Mamadou Lamine DIALLO se contredit lui-même dans l’entretien. Comment peut-il affirmer que le PUDC est en faillite et en même temps soutenir que le prêt de la BAD servirait « à payer les arriérés d’abord… » ! Pour son information, la Banque Africaine de Développement, partenaire stratégique du Sénégal a déjà octroyé un appui de 28,5 milliards de FCFA, en 2016, dans la première phase de ce programme.
En réalité, le prêt dont parle Monsieur DIALLO financera un programme d’investissement inscrit dans le Document Stratégie Pays de la BAD (DSP 2016-2020) dénommé Projet d’Appui au Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PA-PUDC). L’Accord de prêt, d’un montant de 39,357 milliards de FCFA vient d’être signé par le Ministre de l’Economie des Finances et du Plan. Ce financement permettra de faire bénéficier aux populations des zones non encore touchées notamment celles des départements de Mbacké, Kébémer et celles des régions de Sédhiou, Ziguinchor et Kolda, de nouvelles réalisations du PUDC.
A ce financement s’ajouteront ceux de la Banque Islamique de Développement (22 milliards FCFA) et du Fonds Saoudien de développement (33.3 milliards FCFA). Un programme en faillite peut-il drainer autant de financements ? Nous laissons Mamadou Lamine DIALLO qui se dit « économiste » répondre. Mais il sait mieux que quiconque que les banques sont prudentes quand il s’agit de mettre leurs billes dans un projet. Nous l’invitons donc à bien méditer ce proverbe arabe qui dit : « Le mensonge te fait vivre une nuit et la vérité toujours».
La vérité, c’est que le PUDC est une réalité et une fierté pour les populations du monde rural et pour l’AFRIQUE.
LE PUDC EST EN VIE POUR TOUJOURS !
Cheikh DIOP
Directeur National du PUDC
3 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2018 (10:53 AM)????????????
En Octobre, 2018 (10:57 AM)Anifane
En Octobre, 2018 (11:17 AM)Comment le PUDC peut - il être pour toujours , là aussi c'est excessif sauf à décider de demeurer dans l'urgence en permanence, la communauté internationale que monsieur Diop prend à témoin ignore la politique de Diouf que Wade monsieur forage, mme moulin , à propos des forages est ce une formation de mainteniciens suit ces infrastructures et à suffisance pour qu'après les inaugurations et que le monde soit parti les bénéficiaires puissent entretenir ces investissements, ces préoccupations sont - elles prises en charge, c'est en prenant en compte l'ensemble des contraintes actuelles et futures que le PUDC aura un impact réel et durable dans les conditions d'existence des populations bénéficiares.
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