Je n’ai cessé, depuis plusieurs semaines, de recevoir emails sur emails, textos sur textos, appels téléphoniques sur appels téléphoniques de la part de compatriotes sénégalais qui souhaitent entendre ma voix se joindre à celles de nombreux compatriotes qui participent au débat actuel sur l’avenir de notre pays.
Je décevrai sûrement ceux qui s’attendent à ce que je dise : «je vais voter pour X ou Y». Voter est une décision personnelle qui relève de l’objectivation de notre condition, de l’évaluation de la situation du pays et DE ce que les candidats ont décliné comme projet de société. Si je prends le risque d’un conseil, il se limitera à dire : « allez voter nombreux et soyez des électeurs avertis dont le vote sera motivé par l’intime conviction sur ce qui est bon pour vous et votre famille, sur ce qui est bon pour le pays et surtout sur ce qui peut permettre la création mais surtout le partage de la richesse. Ce qui peut lever la fracture sociale. Car le pouvoir, il ne s’agit pas uniquement de pouvoir le gagner mais surtout de savoir quoi en faire pour le bien commun. Il s’agit de savoir gouverner pour tous.
Ce que je trouve heureux, c’est que la campagne électorale 2012 ouvre sur la possibilité de l’émergence d’un «présidentialisme sous haute surveillance». Alors que le prochain mandat devrait être de 7 ans, il se dessine une course à rebours inédite. L’un des candidats, monsieur Macky Sall, s’engage à le ramener à 5 ans et monsieur Abdoulaye Wade se concentre sur le besoin d’un 3 ans pour achever ses chantiers. Le président Abdoulaye Wade parle de «gouvernement d’union nationale» et son ex premier ministre, Macky Sall, de «gouverner ensemble».
Tous les deux me semblent avoir pris la mesure de nouvelles exigences citoyennes et avoir compris que le Sénégal est rentré dans une phase où le pouvoir du Président doit être restreint. Les deux candidats ont compris que le Sénégal rentre dans l’ère «des présidents sous contrôle». Jusqu’à présent, les Sénégalais ont «donné» le pouvoir aux présidents de la république. Aujourd’hui, ils disent : le pouvoir, nous le «prêtons» et nous avons les moyens de le retirer quand les conditions qui instaurent la confiance n’existent plus. Ils se disent qu’il est possible de se donner les moyens et l’attitude pour reprendre le pouvoir lorsqu’ils ne sont pas satisfaits ou lorsqu’ils se sentent trahis.
La sensibilité de la population est devenue aujourd’hui «opinion publique». Mon collègue, le professeur Souleymane Bachir Diagne, a donné une définition originale de cette notion. Elle existe lorsqu’une population se sent habitée par une conscience éclairée et par la capacité de faire pression sur les dirigeants et surtout de changer des situations d’injustice sociale. Cette opinion publique qui fonde véritablement la démocratie est en train d’exister au Sénégal. Cette opinion publique n’est pas à la merci ni des partis politiques, ni des élites intellectuelles, ni des porteurs de voix traditionnels. Elle se source dans la sensibilité éclairée du citoyen ordinaire. Qui dirigera demain le Sénégal? Je ne le sais pas. Le croyant que je suis souhaite qu’Allah nous gratifie du meilleur dirigeant, de celui qui saura restaurer la culture de la confiance, de celui qui saura gouverner et nous réserver un avenir de stabilité politique et sociale. Ce qui est sûr cependant, c’est que WADE OU SALL, le Sénégal ne sera plus jamais gouverné comme auparavant.
Je décevrai sûrement ceux qui s’attendent à ce que je dise : «je vais voter pour X ou Y». Voter est une décision personnelle qui relève de l’objectivation de notre condition, de l’évaluation de la situation du pays et DE ce que les candidats ont décliné comme projet de société. Si je prends le risque d’un conseil, il se limitera à dire : « allez voter nombreux et soyez des électeurs avertis dont le vote sera motivé par l’intime conviction sur ce qui est bon pour vous et votre famille, sur ce qui est bon pour le pays et surtout sur ce qui peut permettre la création mais surtout le partage de la richesse. Ce qui peut lever la fracture sociale. Car le pouvoir, il ne s’agit pas uniquement de pouvoir le gagner mais surtout de savoir quoi en faire pour le bien commun. Il s’agit de savoir gouverner pour tous.
Ce que je trouve heureux, c’est que la campagne électorale 2012 ouvre sur la possibilité de l’émergence d’un «présidentialisme sous haute surveillance». Alors que le prochain mandat devrait être de 7 ans, il se dessine une course à rebours inédite. L’un des candidats, monsieur Macky Sall, s’engage à le ramener à 5 ans et monsieur Abdoulaye Wade se concentre sur le besoin d’un 3 ans pour achever ses chantiers. Le président Abdoulaye Wade parle de «gouvernement d’union nationale» et son ex premier ministre, Macky Sall, de «gouverner ensemble».
Tous les deux me semblent avoir pris la mesure de nouvelles exigences citoyennes et avoir compris que le Sénégal est rentré dans une phase où le pouvoir du Président doit être restreint. Les deux candidats ont compris que le Sénégal rentre dans l’ère «des présidents sous contrôle». Jusqu’à présent, les Sénégalais ont «donné» le pouvoir aux présidents de la république. Aujourd’hui, ils disent : le pouvoir, nous le «prêtons» et nous avons les moyens de le retirer quand les conditions qui instaurent la confiance n’existent plus. Ils se disent qu’il est possible de se donner les moyens et l’attitude pour reprendre le pouvoir lorsqu’ils ne sont pas satisfaits ou lorsqu’ils se sentent trahis.
La sensibilité de la population est devenue aujourd’hui «opinion publique». Mon collègue, le professeur Souleymane Bachir Diagne, a donné une définition originale de cette notion. Elle existe lorsqu’une population se sent habitée par une conscience éclairée et par la capacité de faire pression sur les dirigeants et surtout de changer des situations d’injustice sociale. Cette opinion publique qui fonde véritablement la démocratie est en train d’exister au Sénégal. Cette opinion publique n’est pas à la merci ni des partis politiques, ni des élites intellectuelles, ni des porteurs de voix traditionnels. Elle se source dans la sensibilité éclairée du citoyen ordinaire. Qui dirigera demain le Sénégal? Je ne le sais pas. Le croyant que je suis souhaite qu’Allah nous gratifie du meilleur dirigeant, de celui qui saura restaurer la culture de la confiance, de celui qui saura gouverner et nous réserver un avenir de stabilité politique et sociale. Ce qui est sûr cependant, c’est que WADE OU SALL, le Sénégal ne sera plus jamais gouverné comme auparavant.
26 Commentaires
Ibnou4
En Mars, 2012 (19:01 PM)LA CONSCIENCE CITOYENNE EST FONDAMENTALE POUR LA LIBÉRATION D'UN PEUPLE
WADE A DES RÉALISATIONS MAIS SON ENTOURAGE NE L'A PAS AIDÉ
IL PAIE AUJOURD'HUI LES POTS CASSÉS DE LA GÉNÉRATION DU CONCRET
Waaru
En Mars, 2012 (19:10 PM)Aramatoulaye
En Mars, 2012 (19:15 PM)j'ai lu et aimé le texte de messieurs Ly et Fall sur l'islam électronique
Il faut inviter les internautes à réfléchir Pas d'insultes
merci monsieur Fall
Joet
En Mars, 2012 (19:17 PM)Izidorius
En Mars, 2012 (19:21 PM)Bintall
En Mars, 2012 (19:26 PM)Gerome
En Mars, 2012 (19:53 PM)Xxx
En Mars, 2012 (19:55 PM)Aiss
En Mars, 2012 (19:56 PM)votre plume est magnifique et le texte en parcourant ces lignes est est clair, plein de sens et complet. C juste digne d'une analyse d' intellectuel.
Dens gens comme vous manque beaucoup a notre pays. l'eveil du peuple expliqué dans votre texte devrait servir de lecons a tous les politiciens:
Merci encore
Gégé
En Mars, 2012 (19:59 PM)Ndiaye Atlanta
En Mars, 2012 (20:05 PM)Kharfafoufa
En Mars, 2012 (20:09 PM)Sirtaki
En Mars, 2012 (20:10 PM).................LE REVEIL DU GANG A WADE SERA TRES DUR
Cvrai
En Mars, 2012 (20:13 PM)Pierre Samba Ndao
En Mars, 2012 (20:22 PM)je serai au deuxieme tour et j aimerai que wade que j'ai appuyé en 2000 et 2007 lise ce texte
Badou
En Mars, 2012 (21:22 PM)Naaru Gannar-le Vrai
En Mars, 2012 (21:26 PM)IMMINENCE D'UN NOUVEAU COUP D'ETAT
Suite a la grave sécheresse qui s'évit dans le pays depuis plusieurs mois
des ressortissants de plusieurs Wilayas (regions) ont manifesté ce Jeudi a Nouakchott contre la politique
du dictateur OUlD ABdeL AZiZ
il est reproché au " Président" de favoriser sa tribu quand a la distribution de vivres de soudure,don de la communauté internationale
Les manifestants ont aussi relever le fait que OUld A Aziz a séjourné
dans son passé au Senegal notamment a SAINT LOUIS et LOUGA
Ce qu'ils trouve comme un danger pour le pays ,vu qu'il pourrait penser organiser
des ELECTIONS LIBRES ET DEMOCRATIQUES comme cela se fait dans ce Pays voisin.
vivement un nouveau putch digne de la RIM
MBARECK OULD MESSAOUID,EL CALAME
Naaru Gannaar
En Mars, 2012 (21:36 PM)Mais un peu de démocratie, n'efface plus mes postings. Ne serait-ce que par soucis d'équité démocratique. OK!
Réfléchissez Sénégalais!
Sénégalais réfléchissez!
L’heure est grave!
À bas les ethnocentristes toukouleurs.
Attention sénégalais les toukouleurs risquent de rwandiser votre pays.
De deux maux, choisissez le moindre mal : Maître WADE
Macky Sall est carrant, arrogant et limité intellectuellement… Politiquement parlant.
Vive le SÉNÉGAL uni
En tout cas Nous en Mauritanie, Nous avons pu écraser les serpents toukouleurs et ils ne s’en relèveront à jamais. Ainsi qu’en Guinée du Vaillant Sékou TOURÉ… Mais Vous SÉNÉGALAIS, naïfs que vous êtes, vous voulez essayer le serpent toukouleur pour faire quitter WADE… Mais vous allez vous mordre les doigts et dire si nous le savions… Mais ce serait trop tard.
Votez Wade pour sauver votre pays du péril toukouleur!
WA SALAM ALEYKOUM : un voisin de Naaretanie qui vous veut du BIEN!
WALAAHI
Aishatou
En Mars, 2012 (22:51 PM)professeur dieureudieuf
Anti Netto Ko Bandoum System
En Mars, 2012 (23:37 PM)BOURBADJOLLOF
Hihi
En Mars, 2012 (01:06 AM)Thim, je hais ta geule de petite grenouille dégonflé et ... desespéré.
Macky se souviendra de toi comme d'un malhabile adversaire pour qui la vertu n'existe pas.
Elito
En Mars, 2012 (01:10 AM)Ah, les intellos creux !
Comme Der La science, tu seras classé au muset du rouet et de la hache de bronze !
Arnaud
En Mars, 2012 (01:33 AM)arrêtez les méchancetés
Aidarha
En Mars, 2012 (01:47 AM)Balla Ndao
En Mars, 2012 (01:49 AM)Hétero10
En Mars, 2012 (01:56 AM)Macky Sall a bien le droit d'avoir plusieurs femmes. Par contre, en tant que candidat qualifié au second tour, il a l'obligation de nous dire s'il a une épouse cachée.
On ne veut pas d'une Anne Pingeot au Sénégal
Il y a de plus en plus de raisons de penser que Macky n'est pas le bon président