![Single Post](https://images.seneweb.com/dynamic/modules/news/images/gen/fb/14e63b3c85e548c45d9f0a2899a87b099e8e0d81.jpg)
Monsieur le Président de la République, nous, populations du village de Diamaguène situé dans le département de Nioro du Rip, arrondissement de Paos Koto, Commune de Darou Salam, région de Kaolack, vous saisissons à travers cette lettre ouverte pour vous informer de la forfaiture dont nous sommes victimes et demandons votre intervention.
LES FAITS
Le privé chinois, après avoir été payé sur les ressources financières nationales, convoite nos ressources naturelles déjà vulnérables. Après avoir été choisi pour construire la route Dinguiraye-Keur Ayip dont vous aviez lancé les travaux en avril 2015, l’entreprise chinoise Sino Hydro convoite un site situé dans la vallée de notre village pour l’extraction de sable. Ce site se trouve, plus précisément, sur la seule piste de production qui dessert plus de 90% de nos champs. Alors que l’agriculture, et dans une moindre mesure l’élevage, sont les seuls moyens de subsistance des populations.
Le Maire intérimaire de la commune de Darou Salam foule au pied les droits et intérêts des communautés. Trois consultations organisées en juin (15, 23 et 25 juin) par le Maire intérimaire, Monsieur Abdoulaye Ndour (puisque le Maire titulaire était absent du territoire national depuis avril 2015 et n’est rentré qu’en fin aout), puis l’entreprise chinoise elle-même ont permis de faire dire au Maire intérimaire que « 90% des villageois sont contre l’ouverture de cette carrière. Je vais le documenter sous forme de rapport ». Le 06 juillet, contre le cours des choses, le Maire convoque une réunion pour affecter des terres à des fins d’extraction de sable.
Les populations ont sollicité en vain l’intervention des autorités de l’administration territoriale. Les évènements du 02 juillet ont poussé les populations à constituer un comité de défense des droits et intérêts des populations du village de Diamaguène. Cette structure initia une série de rencontres avec les autorités étatiques aux niveaux local, départemental et régional. Ainsi, le 06 juillet, le comité rencontra très brièvement (contrairement à ce qu’il souhaitait) le Sous-préfet et le Préfet à qui ils remirent une lettre détaillant les raisons de leur opposition et sollicitant leur intervention. Le 07 juillet, le comité se rendit à Kaolack pour rencontrer le Gouverneur de la région de Kaolack, le Directeur régional de l’environnement et le Chef du Service régional des mines. Au même moment, un membre du Comité s’est rendu à la Brigade de gendarmerie de Nioro du Rip et y déposa une lettre pour le Chef de Brigade. Ainsi, à chacune de ces autorités, le comité a remis la lettre expliquant le contentieux et donnant les raisons de l’opposition des populations. En lieu et place de la visite des autorités étatiques que les populations attendaient, elles reçurent des allégations infondées disant qu’elles sont des opposants à votre régime. Or, le Comité comprend tous les partis politiques (mouvance présidentielle et opposition). Mieux, le Président du Comité, Abdou Aziz Sall, est un militant actif de l’APR. Il a été le premier, au village, à acheter la carte de membre de l’Alliance pour la République (APR), et vous a reçu au village lors de vos tournées effectuées entre 2008 et 2012.
Le privé chinois vole les ressources et viole les Lois de la République sous le nez des autorités étatiques de la localité.
Le 02 juillet, sans aucune autorisation, le chinois commence les opérations d’élargissement de la piste d’accès au site. Dans la foulée de ces travaux de terrassement, il a détruit les champs des cultivateurs en déplaçant, par endroits, la piste au milieu de certains champs des populations, faisant ainsi perdre des hectares de terres cultivables aux paysans du village. Le 10 juillet, en l’absence d’un document légal autorisant l’ouverture d’une carrière, le chinois commence l’extraction de sable. Les villageois descendent sur le site pour l’expulser. La gendarmerie mise au courant par le Maire et le Chef de village pour qu’elle arrête les populations, intervient et expulse le privé chinois pour défaut d’autorisation légale. Moins d’une semaine après cet incident, le Sous-préfet de Paos Koto, M. Thiam, qui n’a jamais mis les pieds au village pour intervenir sur la question malgré les risques d’affrontement et de trouble à l’ordre public, approuve la délibération de la Mairie. Conformément au Code des collectivités locales, les citoyens demandent de disposer de l’arrêté approuvé par le Sous-préfet et qui permet selon les autorités au chinois d’extraire du sable. Le Maire a jusqu’à aujourd‘hui confisqué l’arrêté de délibération, refusant même de l’afficher, violant ainsi le code des collectivités locales.
Une interprétation tendancieuse du Code des collectivités locales et un mépris du Code minier.
Après l’approbation par le Sous-préfet de la délibération du conseil municipal de la commune de Darou Salam sur l’ouverture de la carrière de sable, l’autorité administrative ordonne à la gendarmerie de faire appliquer l’arrêté et d’arrêter toute personne s’opposant à l’exécution de l’arrêté d’extraction du sable qui est illégal. En effet, l’approbation par le Sous-préfet de la délibération du conseil municipal ne donne aucun droit d’extraction de sable. L’extraction de sable est en effet régie par le Code minier, et à ce titre, n’est pas une compétence transférée, mais plutôt détenue par le Ministère des mines, par le biais de la Direction des mines et de géologie.
Malgré l’absence de ce document devant être délivré par le Ministère des Mines, le vendredi 18 septembre 2015, la gendarmerie de Nioro du Rip, sur ordre de l’autorité administrative, escorte le chinois afin de lui permettre de prélever du sable, ce qui, pourtant, a engendré déjà des dommages environnementaux et économiques difficilement réparables parce qu’on est dans un milieu écologiquement fragile.
Cette même gendarmerie a arrêté ce 20 octobre 2015 des habitants du village parce qu’ils se sont opposés à la destruction de leur piste de production par les camions d’un privé local engagé par le chinois.
UN MILIEU PARTICULIEREMENT FRAGILE, DEJA SOUMIS A DES MODIFICATIONS ENVIRONNEMENTALES IMPORTANTES ET RAPIDES
Le site convoité se situe dans une vallée et est le réceptacle des eaux pluviales de trois (03) micro bassins versants. Le site correspond ainsi au talweg de cette vallée, et sous ce rapport, reçoit la plus grande quantité d’eau de ruissellement provenant des trois (03) micros bassins versants. L’accentuation, ces neuf (9) dernières années, des pluies extrêmes et du phénomène de ruissellement, de l’érosion hydrique et de son corollaire le ravinement a modifié significativement la biodiversité du site. Le site est entouré de ravins aux formes spectaculaires qui peuvent atteindre des profondeurs de deux (2 m), représentant un danger permanant pour les villageois et surtout leurs enfants. Les eaux de pluies qui s’accumulent et stagnent de plus en plus longtemps dans le talweg ont entrainé la mort de plusieurs espèces végétales. Aussi, ces eaux pluviales, stagnant pendant presque toute l’année, ont annexé quatre (04) des cinq (05) pistes de production menant au plus vaste domaine agricole du village. C’est sur la seule piste restante que le privé chinois a installé sa carrière avec l’appui de la Mairie et des autorités administratives.
Une initiative républicaine du Ministre de l’Industrie et des Mines, restée sans suite jusqu’à ce jour.
Saisi, le Ministre des Mines a envoyé, le 08 septembre, une mission d’experts pour visiter le site convoité. Après une visite guidée dans le site, ces derniers ont déclaré qu’il n y a pas de carrière de sable légale et que toute ouverture de carrière suivra la procédure définie par les codes minier et de l’environnement, c’est-à-dire qu’il y aura une étude d’impact environnemental et social ou tout au moins une analyse environnementale qui recueillera l’avis des populations, compte tenu de la fragilité environnementale du site surtout. Il faut préciser qu’aucune étude d’impact encore moins une analyse environnementale n’a été faite sur le site. Malgré la déclaration des experts du Ministère des Mines le 09 septembre, le privé chinois, sur soutien des autorités étatiques locales, continue toujours d’extraire du sable.
LES CONSEQUENCES DES FAITS
Sur le court terme, voici les dommages déjà enregistrés :
Un vandalisme des cultures de mil et d’arachide. Avec leurs derniers passages, les engins du chinois ont écrasé les cultures de mil et d’arachide, en période de floraison.
Destruction de la seule piste de production qui dessert 90% des champs du village. Aussi, la principale piste de production a été considérablement détruite à cause de la fréquentation des engins du chinois sur cette piste sableuse et parfois boueuse. Ce qui cause présentement beaucoup de difficultés aux paysans à accéder à leurs champs, sachant que beaucoup d’entre eux utilisent des charrettes tractées par des ânes.
En cette période de récolte, les camions ont tellement détruit la piste que les paysans ont de la difficulté à transporter les récoltes de mil chez eux. Aucune charrette ne peut utiliser la piste et il y a un risque que les cultures vont pourrir dans les champs.
Des conséquences irréparables sur les moyen et long termes :
Disparition de la principale piste de production. Cette ouverture de carrière aura sur les moyen et long termes comme conséquence la disparition de la piste de production. En effet, la zone est caractérisée par une pente assez forte et des sols peu profonds et peu perméables. Du coup, le ruissellement est très important. Avec les empreintes des passages des engins du chinois, l’actuelle piste disparaitra en se transformant en ravine.
Expansion des superficies, multiplication et élargissement des ravines et perte de terres cultivables.
L’ouverture de cette carrière de sable accroitra l’érosion déjà très active des sols fertiles. Les ravines vont par voie de conséquence se multiplier et s’élargir, augmentant le danger pour les populations et pour le bétail. En outre, l’extension des surfaces soumises à l’érosion hydrique et celle des ravines conduiront directement à la baisse des superficies de terres cultivables.
Ablation de la couche fertile du sol et baisse de la productivité agricole.
L’érosion hydrique enlève la couche fertile et laisse apparaître la roche mère, qui est inculte. Cette conséquence se traduira par la baisse de la productivité agricole.
Destruction de l’écosystème dans la vallée.
Une carrière se traduisant par des excavations larges et la modification de l’écosystème en raison de la fréquentation des camions et autres engins, on assistera à une destruction de la végétation, des sols et des autres éléments de la biodiversité.
Pollution du sol et des eaux de la nappe et dégradation de l’état de santé des populations et des animaux.
L’accentuation du phénomène d’érosion hydrique favorisée par l’ouverture de la carrière va entraîner une pollution des eaux stagnantes et celles de la nappe. En effet, les produits chimiques (engrais, pesticides et herbicides) utilisés dans les champs situés dans les plateaux seront drainés par les eaux de ruissellement et déposés dans la vallée. Même le sable convoité n’est pas à l’abri de cette pollution par les produits chimiques agricoles.
Des conséquences socio-économiques graves. Toutes ces conséquences environnementales se traduiront par des conséquences socio-économiques graves. La baisse des superficies exploitées en entraînant celle de la production agricole va accentuer l’insécurité alimentaire et de la pauvreté, sachant que l’agriculture est le seul moyen de subsistance des villageois. La pollution des eaux stagnantes et des sols va affecter la santé des populations et celle du bétail.
Monsieur le Président de la République, le village fait face à une coalition du chinois du Maire et surtout des autorités de l’administration territoriale qui sont d’un soutien important à ce projet illégal et aux conséquences désastreuses pour les paysans.
Nous vous adressons cette lettre pour demander votre intervention diligente auprès des autorités de l’administration territoriale, qui brandissent l’argument contestable de la nécessité de mettre en œuvre le PSE. Nous soutenons activement la mise en œuvre du PSE, mais sommes convaincus que le PSE n’a pas comme objectif d’ôter les droits des populations au profit de ceux d’un privé étranger.
Notre compréhension du PSE fait que justement au nom du PSE, un tel projet doit être annulé. En effet, plutôt qu’une carrière de sable, la zone a besoin d’un plan de lutte contre l’érosion hydrique qui réduit inexorablement les superficies de terres cultivables.
Le Bureau du Comité
Abdou Aziz Sall, Président (77 539 0061)
Dr. Aliou Diouf, Secrétaire général, (77 545 7068)
Aminata Diouf, Conseillère municipale, membre
Moussa Thioye, Conseiller municpal, membre
18 Commentaires
Rey
En Octobre, 2015 (19:25 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (19:31 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (19:38 PM)Les chinois nous volent notre bois, notre terre, nos ressources agricoles, nos resources halieutiques et nous construisent une route...
Les Francais Sont Derrière
En Octobre, 2015 (19:39 PM)Thiey Les Francais
En Octobre, 2015 (19:46 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (19:57 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (20:03 PM)Anonymebayel
En Octobre, 2015 (20:10 PM)Non Aux Mensonges
En Octobre, 2015 (20:13 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (20:14 PM)Fith-mouthiou
En Octobre, 2015 (20:19 PM)Par consequant je pense bien que les chinois ont fait ce payement aux autorités qui ont certainement fait le Khaafoo et laisse la population sans droit a absolument Rien.
Triste pour ce pays car lá ou l´on se dit autorité mais seulement specialiste en Vol et corruption...
Anonyme
En Octobre, 2015 (02:42 AM)Vérité Pour Vérité
En Octobre, 2015 (09:25 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (10:43 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (11:13 AM)pour devenir voyant professionnel.
Cette formation ouverte à tous, prépare et accompagne les personnes qui
dans un but professionnel souhaite réaliser des consultations de voyance.
Cette formation propose pendant 10 jours une approche complète du métier
de voyant en étudiant spécifiquement la numérologie ainsi que le
fonctionnement de la capacité de voyance.
Démarrage du stage prévu le 26 octobre 2015
Les places sont limitées renseignements au 33 823 54 72
Anonyme
En Novembre, 2015 (13:57 PM)El Hadji Seck Ndiaye Conseille
En Novembre, 2015 (19:13 PM)Permettez moi d’écrire une lettre ouverte par ce canal de commentaires
Monsieur le Président de la République
Nous population de Diamaguène situé dans la région de Kaolack, département de Nioro du Rip, Arrondissement de Paos koto, commune de Darou Salam, vous saisissons à travers cette lettre ouverte pour vous informer avec exactitude de la situation relative à l'extraction du sable, contrairement à ce qui était dit dans une lettre ouverte publiée sur seneweb et signée par un comité.
D'abord, aucun Comité n'a été mis en place au sein du village. Ce comité n'est que des membres d'une famille dont les deux membres sont issus du même père et de la même mère, et tous du même parti PDS. Ils n'ont pas été mandatés par les habitants. Tout ce qui est relaté dans leur lettre est FAUX. Il n'y a aucune vérité.
Monsieur le Président, vous avez dit pour un Sénégal émergent;
nous avons dit pour un Diamaguène émergent.
Nous sommes nés et avons grandis à Diamaguène, pourquoi vouloir mettre notre village dans un cours d'eau ou dans pétrins comme le suggère ce groupe de quatre (04) personnes.
Ensuite, pour être plus clair, je vous relate les faits tels qu'ils se sont déroulés.
Après votre pose de la première pierre, les chinois ont choisi le sable de Diamaguène, après étude. Ils ont saisi l'adjoint au Maire, étant donné que le titulaire était en voyage.
La réponse de l'adjoint au Maire était clair:
il s'agit d'étudier les possibilités sans risque de dommages ou de préjudice aux populations de Diamaguène, mais aussi de partager avec les autorités départementales sur cette question sensible et enfin de discuter avec la population de Diamaguène.
Après avoir été saisie, nous populations de Diamaguène, avons voulu sauter sur cette opportunité pour disposer de cette chose utile dont le village réclame pendant des années qui est l’électricité. Cette opportunité a aussi permis aux populations de Diamaguène d’évoquer d’autres besoins importants.
On dit souvent qu'il n'y a point de développement sans électricité ni route.
Ainsi, avec l'appui des autorités municipales, des autorités administratives et de certaines personnes ressources, nous, populations de Diamaguène, avons signé un contrat avec les chinois pour une durée de six (06) mois dont les clauses les importantes sont l'extraction de sable sur un espace de 200m de long et 5m de large avec 1m de profondeur contre la mise en oeuvre de la route en latérite de Diamaguène au village de Mbaye Faye, l'électrification par la mise en place de 10 poteaux au moins et le recrutement des jeunes du village.
Monsieur le Président ce soi-disant comité n'a pas été envoyé par le village étant qu'il a mis à l'écart le Chef de village et l'imam du village. C'est un groupe composé de personnes malintentionnées qui ne se soucient pas du développement de notre village. Des autorités n'ont jamais manqué dans ce village et personne n'a eu cette attitude. Le premier intendant de l'armée sénégalaise du nom du Colonel Landing BESSANE est né dans ce village.
Aujourd'hui, le village demande un soutien de l'Etat pour l'élargissement du programme d'électrification.
La population a gardé les souvenirs de votre passage lors des élections de 2012.
Monsieur le Président celui qui s'est approprié la fonction de secrétaire général au sein du soi-disant comité, se dit docteur en géographie qui ne foule le sol de son village natal qu'à des évènements exceptionnels. C'est lui qui reste devoir à sa terre natale qui prie pour lui, en participant à son émergence, son développement, à l'épanouissement des jeunes au lieu de poster des lettres sur internet. Lui il peut en disposer parce qu'il est à Dakar, mais les habitants du village qui, pour charger leurs portables, sont obligés de se déplacer sur une distance d'au moins 500 mètres. Les étudiants sont contraints de garder leurs ordinateurs fermés jusqu'à leurs retours dans leurs universités.
Le président du comité se dit apériste. Je ne nie pas qu'il puisse disposer de la carte de membre, mais il ne milite pas pour le parti; et lors des élections municipales il n'a pas voté pour l'APR. De plus c'est un transhumant de l'AFP qui n'est pas en parfaite cohésion avec les jeunes du village.
En ce qui concerne le vandalisme des cultures dont le soi-disant comité fait référence, qu'ils nous disent la liste de ceux qui ont été affectés.
Je demande à ce groupe d'arrêter le sabotage et de passer à l'essentiel pour le développement de ce village.
Je vous remercie Monsieur le Président et je remercie aussi ce groupe de m'avoir offert l'occasion de m'expliquer sur cette affaire.
Le Village De Diamaguene
En Novembre, 2015 (21:24 PM)de Diamaguene village
commune Darou salam
Département de Nioro du Rip
Réponse de la lettre ouverte :
Nioro du Rip - Le village de Diamaguene demande au Président Macky Sall d'arrêter les chinois de Sino Hydro
Monsieur le Président de la République
Son excellence Monsieur Macky sall
La lettre est fallacieuse
Le projet de construction de la route constitue une avancée majeure pour notre continent.
le Village de Diamaguene est ouvert pour le projet
Le comité n'existe même pas au village et le président du comité ne représente rien dans le village. Il est toujours contre l'avancée de notre cher village, le village de Diamaguene.
Il n'est pas membre actif de l'APR(comme avancer à travers la lettre) pour preuve je vous demande de consulter le coordonnateur de l'APR de la commune de Darou salam ou le président du conseil départemental de Nioro du Rip et ou les jeunes républicains du département
Le secrétaire du comité n'est pas un résident de notre cher village, il vient au village deux fois par année ,les fêtes de la Tabaski et de la korité. Le soit disant secrétaire n'a jamais assisté une seule consultation donc comment il peut relater les faits, un mensonge verbal traduit par un sénégalais non républicain et qui n'est pas imbu de valeurs sures et morales.
Les conseillers du PDS Aminata Diouf et du PS Moussa Thioye (un maleur comme on l'appelle) sont contre le développement de notre cher département, un Nioro émergent.
Les autorités locales étaient très prudentes même si les terres sont du domaine national( absence de titre foncier).
Deux malheureuxc onseillers n'étaient pas favorables pour le projet: Aminata Diouf( la soeur de Aliou Diouf ) et Moussa thioye( même liste PS durant les élections locales de 2014). ils font de la politique un métier de 12 mois et ne travaillent pas pour le développement de notre commune.
Notre village fait plus de 1000 personnes résidentes: ni électricité, ni poste de santé et l'adduction d'eau ne respecte pas les normes standards.
Le village propose : une piste, de l'électricité et le recrutement des jeunes
Les chinois acceptent
les autorités locales sécurisent
On note aucun impact négatif sur notre environnement au contraire le site devient de plus en plus favorable pour les cultures de contre saison et la réduction du danger vis à vis des enfants dont le comité mente à travers leur lettre fallacieuse.
-Monsieur le Président de la république
-Les sénégalais
Les villageois sont devenus des responsables et qui militent pour le développement de notre pays.
Aliou Diouf: un docteur de famille
Tu es redevable à notre cher village
Le Docteur Aliou Diouf cherche des projets pour les jeunes du village, pour les femmes ou même pour notre école. les jeunes chôment et le village souffre des intellectuels qui inhibe son développement : comme vous un docteur de famille
C'est mieux car tu peux pas entravé le développement mené par la communauté.
Chères autorités
chères bonnes volontés
chers républicains
chers responsables
chers ressortissants de Nioro du Rip
Les chinois "utilisent notre sable" pour la construction de la route
Le village de Diamaguene demande uniquement au chinois de respecter leur engagement( une piste , électrifié une partie du village et de recruter les jeunes intéressés)
Les populations de Diamaguene sont pour le projet car il sagit bien du PSE
Nous demandons encore une fois de plus à nos vaillantes autorités de nous soutenir pour que notre village soit entièrement électrifié avant fin Janvier 2016.
La lettre du Docteur Aliou Diouf est fallacieuse( je dis bien et j'étais présent durant tout le processus). Si tu es contre le maire ou bien contre l'état notre village ne sera jamais le prix
Nous remercions les maires(titulaire et adjoints) de la commune de Darou Salam, ils sont pour les populations, le préfet et le sous préfet et la gendarmerie
Nous remercions également le chef du village de Diamaguene et l’imam d'avoir soutenu le développement de notre village.
Continuons ensemble pour un Sénégal émergent
Un Nioro du Rip émergent
un village de Diamaguene émergent
"La pauvreté n'est pas naturelle"
Aujourd'hui, le village demande un soutien de l'Etat pour l'élargissement du programme d'électrification.
La population a gardé les souvenirs de votre passage lors des élections de 2012.
En conclusion
la majeure partie du village accepte l'extraction du sable car les populations du village de Diamaguene faisaient l'extraction du sable depuis des années et même le Docteur Aliou Diouf a construit une maison grâce à cette extraction dont il parle
Donc Sino hydro peut extraire pour la route car il paye les populations: route ,électricité et recrutement des jeunes.
les autorités assurent bien le respect des engagements: la quantité de sable , les profondeurs( le autorités étaient bien présentes au village pour constater ensemble avec nous les impacts positifs et négatifs)
Le village y gagne beaucoup car notre village est créé vers 1815 et dispose une population supérieure à 1000 personnes résidentes : on vit dans le noir et la haute tension est à 10 m de notre école
Le chinois entracte du sable ; construit une route ; électrifie une partie du village ; recrute les jeunes
un plaidoyer pour le village:
soutenir les chinois pour que notre village soit entièrement électrifié
la construction d'un poste de santé
le recrutement les jeunes
L'adduction d'eau par la SDE
Au travail
au travail
au travail
pour un Sénégal émergent
Notre village ne sera jamais le prix pour combattre un maire ou un état
Docteur cherche des projets pour le village
Nous remercions le président de la république car il a fait sa première visite dans le département Nioro et bien dans le village de Diamaguene en 2012 : électrifié notre cher village
le chef du village, l'imam du village et les conseillers sont de tout cœur avec le sous préfet ,le maire de la commune Darou salam et la gendarmerie
Le comité est bien une famille du Docteur Aliou Diouf et de madame aminata Diouf ( même père et même mère)
Diamaguene village
Participer à la Discussion