Les électeurs sénégalais sont invités à se rendre aux urnes le dimanche 17 novembre 2024 pour élire les 165 députés qui vont former la nouvelle Assemblée nationale. Qu'on le veuille ou non, ces législatives vont structurer l'offre électorale de la Présidentielle de 2029. Les résultats sortis des urnes au soir du 17 novembre vont configurer les rapports de force sur la scène politique pour plusieurs raisons
1. L'élection du Président Bassirou DiomayeDiakhar Faye a ouvert un nouveau cycle politique Les partis politiques traditionnels qui ont structuré la vie politique sénégalaise depuis plus de 50 ans semblent avoir perdu du terrain. Faute de se renouveler, leur offre électorale ne coïncidant pas avec les attentes des Jeunes, ils ont été vite dépassés par les évènements qui se produisent sous nos yeux avec une rapidité qui ébranle désormais toutes les certitudes.
2. La victoire éclatante de Bassirou DiomayeDiakhar Faye dès le premier tour face à desconcurrents pour l'essentiel plus âgés que lui, à l'exception de Anta Babacar Ngom et Pape Djibril Fall, a ouvert un nouveau cycle marqué par un renouvellement politique générationnel et la montée de nouveaux usages et comportements politiques dans lesquels les analystes politiques ont du mal à faire la différence entre les postures et les impostures.
3. Sept mois après leur arrivée au pouvoir, le Président de la République et son Premier ministre ont du mal à convaincre les Sénégalais sur les biens fondés de leur comportement électoral lors de la dernière présidentielle. Au contraire, ils donnent l'impression aux électeurs qu'ils n'étaient pas suffisamment préparés à exercer le pouvoir malgré les promesses qui ont mobilisé les jeunes. La déception est aujourd'hui le sentiment le plus partagé du fait des difficiles conditions de vie des populations.
4. La précarité s'est diffusée dans les ménages qui doivent faire face à la cherté de la vie à l'origine du mal vivre des classes moyennes dans les villes et dans les périphéries urbaines. La situation risque de s'aggraver si les nouvelles autorités ne sortent pas de l'engrenage dans lequel elles se sont enfermées avec des choix économiques douteux. Or, rien dans leurs faits et gestes ne laissent supposer une prise de conscience pour revenir au principe de réalité qui ne fait pas bon ménage avec le sectarisme.
La situation ainsi décrite m'amène à penser qu'il faut un rééquilibrage des pouvoirs pour éviter que notre pays s'enfonce davantage dans leprécipice.
Moussa Touré
Keury Kaw
Rufisque
21 Commentaires
Karim-usa
il y a 5 jours (17:09 PM)Reply_author
il y a 5 jours (17:54 PM)Reply_author
il y a 5 jours (19:16 PM)Reply_author
il y a 5 jours (20:17 PM)Reply_author
il y a 5 jours (00:12 AM)SENEGALAIS NIOU JUB , DI WAKH DEUG, DI DAF LOU LER LANIOUYE VOTEL.
TOK LEN FI DI MBEUW.
NIOUGUI KHAR LE 17 NOVEMBRE INSHALLAH.
SOLENE YAKAR NE SENEGALAIS AY GOLO.LANIOU YE NA NGI NAKH SEN BOP
Nos députés doivent avoir les mains propres surtout éviter d'avoir des liens avec le grand banditisme et les tranfiquants de drogue ;
Donc , JUMB JUBATTI
Majorité au Président Ousmane SONKO , votons massivement PASTEF
Je vote sam sa kaddu vas y on s'en fout vote avec les deux mains on s'en tape quel minable
Eks
il y a 5 jours (18:20 PM)Et mon charretier CHEIKH DIOUF ? Il peut écrire pour donner son avis ?
Man
il y a 5 jours (20:06 PM)Citoyenne
il y a 4 jours (11:16 AM)Mohamed Lo
il y a 3 jours (17:05 PM)Participer à la Discussion