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Avec le peu dont il dispose, le peuple sénégalais a continué de soutenir ses dirigeants, espérant en retour des résultats, des réalisations concrètes et un avenir meilleur. Au fil des années, il a consacré sa vie, payé, logé et nourri ses autorités, croyant en une gouvernance juste et prospère.
Aujourd'hui, il réalise que ces sacrifices n'ont bénéficié qu'à une élite déconnectée de ses souffrances. Des personnes qui ne profitent que de la vulnérabilité des citoyens. Les dirigeants, toujours prêts à tirer parti des ressources collectives, ont accumulé des privilèges et des bénéfices personnels au détriment du citoyen ordinaire. Ils ont manqué d'honnêteté intellectuelle, de professionnalisme, d'éthique, et pire encore, de respect pour eux-mêmes.
Des milliers de villages, pour ne pas dire de villageois, ont été oubliés, bien qu'ils aient toujours contribué aux caisses de l'État. Certains hommes politiques, fonctionnaires de l'État, magistrats ou juges, ont versé des calomnies à ciel ouvert devant tout le peuple sénégalais. Vous n'avez plus de mots à dire si ce n'est : "Voilà ce que je vous dois."
Dorénavant, chaque citoyen sénégalais est interpellé. Face à un peuple souffrant de la faim, d'un accès limité à la santé, à l'éducation et à l'emploi, il est temps de se mobiliser pour réclamer une gouvernance responsable et transparente. À vous, nouvelles autorités, nul n'ignore les conditions dans lesquelles vous êtes arrivées au pouvoir.
Chaque jour, vous remarquerez nos visages marqués par la tristesse, l'inquiétude et l'impatience. Parce que nous avons sacrifié notre énergie et nos efforts pour vous offrir les moyens de redresser ce pays. Le message est clair : la période des discours est révolue. La Cour des comptes a parlé, les faits sont connus. Il est désormais temps d'agir. Place aux corrections, aux sanctions et aux solutions.
En avant pour un Sénégal juste et prospère. Unis, debout, le peuple sénégalais !
18 Commentaires
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il y a 1 semaine (19:41 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (20:15 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (20:39 PM)Les masques sont tombés depuis longtemps.
Fall
il y a 1 semaine (19:59 PM)Coach
il y a 1 semaine (20:01 PM)Le récent rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière du précédent régime s’inscrit dans un contexte hautement politique. Or, loin d’apporter un éclairage impartial sur les finances publiques, il se distingue par des contradictions flagrantes, des imprécisions méthodologiques et une complaisance manifeste vis-à-vis du nouveau gouvernement. Ce document, censé être une référence en matière de transparence budgétaire, semble avoir été rédigé sous contrainte politique, compromettant ainsi sa crédibilité et son objectivité.
Une analyse approximative de la dette publique
L’un des axes majeurs du rapport concerne l’encours de la dette publique, mais il se distingue par une absence d’évaluation précise. Alors qu’il affirme que l’endettement de l’État est supérieur aux chiffres officiels, il ne propose aucune estimation concrète et laisse planer l’incertitude sur l’ampleur réelle du phénomène.
De plus, le rapport souligne des discordances entre les données de la Direction de la Dette Publique (DDP) et celles du Tableau des Opérations Financières de l’État (TOFE) sans arbitrer sur la fiabilité de l’une ou l’autre source. Il en résulte une lecture confuse de la situation budgétaire, où des accusations graves sont portées sans fondement précis.
Enfin, la Cour critique un manque de traçabilité sur certaines dettes bancaires tout en reconnaissant leur existence, sans apporter d’éléments probants sur leur volume ni leur impact réel sur les finances publiques.
Une contradiction sur l’évolution des recettes fiscales
Le rapport dépeint un tableau contradictoire des recettes fiscales. D’une part, il reconnaît que ces recettes ont connu une croissance soutenue entre 2019 et 2023, à l’exception de 2020, année marquée par la crise sanitaire. D’autre part, il affirme que le stock des créances fiscales impayées a progressé de 32 %, sans contextualiser ce chiffre ni en analyser les causes profondes. Cette juxtaposition d’affirmations contradictoires conduit à une lecture erronée de la dynamique budgétaire.
Par ailleurs, la Cour déplore un suivi insuffisant des dépenses fiscales (exonérations), tout en fournissant des estimations annuelles qui prouvent l’existence d’un mécanisme de contrôle. Cette incohérence illustre une volonté manifeste de pointer des irrégularités sans en démontrer la réalité.
Des failles méthodologiques
L’approche méthodologique adoptée par la Cour soulève de sérieuses interrogations. Elle dénonce des pratiques de rattachements irréguliers de recettes visant à minimiser artificiellement le déficit budgétaire, tout en évitant d’examiner d’autres pratiques comptables qui pourraient exagérer certaines dépenses.
De même, elle qualifie de « opaques » les Comptes Spéciaux du Trésor (CST), mais accepte les chiffres qui en émanent sans expliquer le processus de vérification employé. Une telle contradiction affaiblit la rigueur du rapport et met en doute la fiabilité de ses conclusions.
Une gestion budgétaire mal analysée
Le rapport accuse l’ancien gouvernement d’avoir contracté une dette bancaire hors du circuit budgétaire, sans expliciter comment cette dette a pu être dissimulée pendant plusieurs années. Une accusation d’une telle gravité nécessite des éléments concrets, que la Cour ne fournit pas.
En outre, elle critique les transferts vers les Services Non Personnalisés de l’État (SNPE), laissant entendre qu’il pourrait s’agir d’un détournement de fonds, mais sans fournir de preuve tangible. Une telle approche alimente le soupçon sans étayer les accusations, ce qui nuit à la crédibilité du document.
Un timing suspect et un manque d’indépendance
Le contexte de publication de ce rapport soulève des questions légitimes sur son indépendance. Il est rendu public immédiatement après l’arrivée du nouveau gouvernement et reprend presque mot pour mot les déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko sur une supposée falsification des comptes. Cette synchronisation alimente le doute sur une possible instrumentalisation politique de la Cour des comptes.
De surcroît, le rapport s’appuie sur les documents officiels du précédent gouvernement pour en contester la fiabilité, sans justifier pourquoi certaines données seraient acceptées et d’autres rejetées. Cette sélectivité des critiques renforce l’idée d’un travail orienté.
Un rapport qui discrédite la Cour des comptes
Ce rapport, loin d’être un outil rigoureux de transparence budgétaire, illustre les dangers d’une institution sous pression politique. En multipliant les contradictions, les approximations et les assertions non étayées, il affaiblit sa propre crédibilité et jette un discrédit sur l’ensemble du processus d’audit.
Plutôt que d’être un instrument de vérification indépendante, la Cour des comptes semble avoir cédé à une logique partisane, compromettant ainsi sa mission de garant des finances publiques. Cette situation pose un précédent dangereux pour la gouvernance économique du pays, où l’expertise technique devrait prévaloir sur les agendas politiques.
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il y a 1 semaine (20:27 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (04:00 AM)Du courage et continues le bon travail! Fair and balanced!
Ligueye lene et arreter les pleurs😂😂😂
Ewortpmgfrnddrydeuuppp
il y a 1 semaine (21:21 PM)Laquelle partie de population, longtemps ignorée dans la repartition des ressources du pays, n'a fait que recouvrer une infime partie de son dû.
sans vouloir legitimer ce canal d'irrigation, l'on doit aussi en tenir compte...
En ce sens, les sacrifices n'ont pas toujours ete vains.
Maintenant, il s'agit de recuperer ce qu'il est possible de recuperer.
Il faut que les concernés cooperent et
que la volonté du peuplesoit !
Lebaolbaol Tigui
il y a 1 semaine (21:29 PM)Lebaolbaol Tigui
il y a 1 semaine (21:36 PM)Sénégalais
il y a 1 semaine (23:23 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (07:21 AM)Participer à la Discussion