À l'instar de la communauté internationale, le Sénégal a célébré la Journée internationale de la danse ce vendredi 29 avril, en toute sobriété, à cause de ce mois béni du ramadan, à la maison de la culture Douta Seck.
La cérémonie d'ouverture officielle s'est tenue en présence du directeur de cabinet du ministère de la Culture et de l'ensemble des acteurs de ce sous-secteur de la culture.
Cette année, la célébration est marquée par une série de recommandations que les artistes danseurs ont déposée sur le bureau des autorités compétentes, pour une meilleure considération de la danse sur toutes ses formes.
Selon Bayano, danseur-chorégraphe et porte-parole du collectif des danseurs, l'Etat doit renforcer les capacités du secteur de la danse qui est bien présente dans le paysage culturel sénégalais avec ses nombreux danseurs sénégalais internationaux qui représentent notre pays partout.
Ces derniers réclament un fonds dédié exclusivement à la danse, ainsi que des infrastructures dédiées, qui vont leur permettre de mieux vivre leur art.
Venu présider la cérémonie d'ouverture officielle, Demba Faye, Directeur de cabinet du ministère de la Culture, estime que la danse occupe une place importante dans le secteur culturel. Il a assuré que le ministère de la Culture est disponible pour toute forme de recommandation, dans le but de redorer son blason.
À rappeler que cette Journée internationale de la danse est décrétée par l'Unesco en 1982 et une série d'activités et de spectacles vont poursuivre la célébration de cette journée du vendredi dans l'ensemble des centres culturels régionaux du pays.
5 Commentaires
Zrt
En Avril, 2022 (08:53 AM)Homo-sapiens la pratique depuis la nuit des temps. Mais un certain courant obscuranto-religieux veut nous faire croire que c'est mal, l'africain a perdu ses repères. Le senegalais des années 50 avait plus de joie de vivre que celui des années 2000. Le chant et la danse a toujours rythmé la vie de lafricain.
Les sociologues devraient se pencher sur cette question.
Zrt
En Avril, 2022 (08:54 AM)Reply_author
En Avril, 2022 (13:20 PM)Dans les sabars les femmes dansent et personne ne les traitent de paresseuses.
Les mâles palabrant sous les baobabs sont eux de vrais paresseux et ils ne se traitent pas de paresseux .....
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