C’est un documentaire aussi utile que poignant, un film militant, signé Thierry Michel et Colette Braeckman, qui sort ce mercredi 17 février dans les salles en France. Un focus sur le docteur Denis Mukwege, Prix Sakharov 2014, internationalement connu comme « L’Homme qui répare les femmes », ces milliers de femmes violées durant 20 ans de conflits à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
« Chaque femme violée, je l’identifie à ma femme. Chaque mère violée, je l’identifie à ma mère. Et chaque enfant violé, je l’identifie à mes enfants. Comment pouvons-nous nous taire ? » nous demande le docteur Mukwege dans le film. La lutte incessante du docteur Mukwege Aujourd’hui, il est menacé de mort et vit cloîtré dans son hôpital de Bukavu sous la protection des Casques bleus de la mission des Nations Unies au Congo.
Le docteur Denis Mukwege ne se contente pas de réparer - physiquement et psychologiquement - les femmes victimes de viols. Il mène une lutte incessante pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables. Le courage des femmes, la plus belle des victoires
Le film propose un portrait en miroir. D’un côté le docteur accueillant des femmes dévastées - et souvent abandonnées par leur famille – dont il est le dernier espoir. De l’autre, ces femmes qui se reconstruisent, pas à pas, et (re)donnent au médecin des raisons d’espérer, lorsque celui-ci, saisi par le doute et le découragement, se demande s’il ne devrait pas jeter l’éponge. Car ces femmes sont souvent devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix. Et c’est sans doute la plus belle victoire du docteur Mukwege.
Elisabeth Lequeret
« Chaque femme violée, je l’identifie à ma femme. Chaque mère violée, je l’identifie à ma mère. Et chaque enfant violé, je l’identifie à mes enfants. Comment pouvons-nous nous taire ? » nous demande le docteur Mukwege dans le film. La lutte incessante du docteur Mukwege Aujourd’hui, il est menacé de mort et vit cloîtré dans son hôpital de Bukavu sous la protection des Casques bleus de la mission des Nations Unies au Congo.
Le docteur Denis Mukwege ne se contente pas de réparer - physiquement et psychologiquement - les femmes victimes de viols. Il mène une lutte incessante pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables. Le courage des femmes, la plus belle des victoires
Le film propose un portrait en miroir. D’un côté le docteur accueillant des femmes dévastées - et souvent abandonnées par leur famille – dont il est le dernier espoir. De l’autre, ces femmes qui se reconstruisent, pas à pas, et (re)donnent au médecin des raisons d’espérer, lorsque celui-ci, saisi par le doute et le découragement, se demande s’il ne devrait pas jeter l’éponge. Car ces femmes sont souvent devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix. Et c’est sans doute la plus belle victoire du docteur Mukwege.
Elisabeth Lequeret
4 Commentaires
Anonyme
En Février, 2016 (08:43 AM)Anonyme
En Février, 2016 (09:39 AM)Honte aux hommes qui osent s'en prendre à sa personne, cela démontre leur instinct animal et destructeur; être obligé de vivre sous escorte sécuritaire alors qu'il redonne espoir à tant de femmes humiliées, détruites par la sauvagerie obsessionnelle de sauvages enragés.
Le viol en tant de guerre est considéré comme butin, il est condamné unanimement comme crime de guerre.
Anonyme
En Février, 2016 (12:19 PM)Participer à la Discussion