Le documentaire Président Dia du réalisateur Ousmane Willam Mbaye projeté, mardi à l’Institut français de Dakar, replonge dans la crise de 1962 entre Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia. Le président du Conseil «rétablit une vérité».
C’est un fait historique majeur de l’histoire politique du Sénégal que l’on revisite avec le documentaire Président Dia de Ousmane William Mbaye. Il a été projeté mardi en avant-première mondiale à l’Institut français de Dakar. Le film de 54 minutes redonne la parole à l’ancien président du Conseil, Mamadou Dia (1956-1962) pour qu’il explique les évènements du 17 décembre 1962. Tout au long du documentaire, Dia, donne sa version sur les causes de la rupture avec son compagnon de dix-sept ans, le président Léopold Sédar Senghor. «Je me suis senti trahi la première fois lorsqu’il m’a dit qu’il a promis aux Français de voter Oui en 58, c’était une douche froide», dit Dia face à la caméra. Il y aura une deuxième et Mamadou Dia évoque ses voyages dans les pays de l’Est particulièrement en Urss (actuel Russie). «Il ne faut pas se contenter des relations avec la France, il fallait diversifier. Je crois que ce succès, cette orientation vers l’Est, est une des choses qui est à la base de la crise de 1962», affirme le président du Conseil qui révèle à Abdou Diouf en août 1962 «il y a des gens qui veulent briser cette amitié entre Senghor et moi, vieux de dix-sept ans, ils n’y arriveront pas, rassure-toi !».
Dans sa volonté de savoir s’il y a eu coup d’Etat ou pas, le réalisateur interroge d’autres témoins de cette époque pour comprendre la séparation : Dialo Diop Blondin, codétenu de Mamadou Dia, Roland Colin, son directeur de cabinet, Abdou Diouf, ancien président de la République et gouverneur du Sine Saloum à l’époque, ses ministres Amadou Makhtar Mbow, ex-directeur général de l’Unesco, Cheikh Hamidou Kane… Chacun tente d’expliquer sans répondre directement s’il y avait réellement un coup d’Etat ou non en 1962. Le film livre par témoignages interposés le caractère des deux hommes. Mamadou Dia est peint comme un grand patriote sénégalais ayant une vision internationaliste, pas du tout communiste et qui voulait que les ressources du pays servent aux plus démunis. Senghor était le dirigeant «régulier, poète, le chantre de la négritude», Mamadou Dia, le chef «séculier, développeur de l’économie sénégalaise», celui dont l’autorité a pu à la longue être une sorte d’autoritarisme. Un autre personnage invisible du film, le musicien Doudou Doukouré, dresse le portrait de Dia. Les deux hommes, dit-on, se complétaient. Car, Senghor révèle qu’il a découvert Mamadou Dia il y a dix-sept ans et qu’il l’a poussé à épouser la carrière politique. Cet homme «entier» qui a consacré toute sa vie au projet politique senghorien était alors son «Baay Fall». Malgré son emprisonnement de douze ans à Kédougou, Dia affirme avoir encore de la tendresse pour Senghor. Il n’a aucune rancune sur le plan personnel contre lui. Mais ce qu’il ne peut pas pardonner, c’est son «acte de folie, d’égoïste, de pouvoir personnel», qui a conduit le pays aujourd’hui là où il est.
La force du documentaire réside dans ce parallélisme fait avec l’élection présidentielle de 2012, 50 ans après cette crise de 1962. Les images montrent des jeunes assis à la place de l’Obélisque exigeant le respect de la Constitution et le départ de Abdoulaye Wade. Et celle de cette matinée de 62 devant l’Assemblée nationale où une motion de censure contre Mamadou Dia est brandie pour le respect de la Constitution et de la loi. «Un procès entre la Constitution et la primauté du parti», annonce-t-on aux Actualités sénégalaises. Dans les deux cas, le peuple est mis en exergue. Le film n’est pas aussi «sombre» que l’est cette page d’histoire, car certaines déclarations font parfois sourire même si d’autres soulèvent de vives émotions de tristesse. Il est aidé en cela par la cohérence du montage des images d’archives : coupures de presse, photos, éléments visuels et sonores, acquises grâce à la collaboration de l’Institut national de l’audiovisuel français.
50 % des images rappellent un autre documentaire, Valdiodio Ndiaye, l’indépendance du Sénégal des réalisateurs Eric Cloué et Amina Ndiaye Leclerc (fille de Valdiodio) qui évoque aussi cette crise de 1962. Car Ndiaye ministre de l’Intérieur du Sénégal à l’époque est accusés avec Dia de complot contre l’Etat par Senghor. Président Dia, qui sera projeté vendredi et lundi prochain à l’Institut français de Dakar, est sélectionné aux Journées cinématographiques de Carthage prévues du 16 au 24 novembre prochain en Tunisie. Cette avant-première mondiale du film organisé, avant-hier, lors de la journée du documentaire sénégalais rend hommage au cinéaste Samba Félix Ndiaye le 6 novembre de chaque année. Elle est initiée par l’Association sénégalaise de la critique cinématographique.
52 Commentaires
Sengthiakaw
En Novembre, 2012 (05:29 AM)Est ce vrai qu'il avait construit la prison de kedougou pour les "petis marabouts" ? En tout cas il y a sejournè 12 ans lui mem. Lol yeenè neeg la
Righttrue
En Novembre, 2012 (05:47 AM)Immigres Usa
En Novembre, 2012 (06:15 AM)Mamour Mbaye
En Novembre, 2012 (06:19 AM)From Tokyo
En Novembre, 2012 (06:27 AM)Thi Deug Deug
En Novembre, 2012 (06:34 AM)L'auteur a oublie Cheikh Hamidou Kane qui a été un acteur et témoin vivant de cette histoire tragique qui a ruine des vues et des familles.
Ibrahima Sar, fidèle compagnon de Dia n'est pas aussi cite dans le récit, c'est une lacune qu'il faut corriger. Ce dernier est mort des suites de sa détention a kedougou.
Un Historien
En Novembre, 2012 (06:43 AM)Senghorrrrrr
En Novembre, 2012 (07:02 AM)La Vrai Verite
En Novembre, 2012 (07:05 AM)Cette histoire de 62 est a dénouer pour dégager notre destin des griffes de la politique politicienne, et éclairer l'avenir. C'est une leçon majeure de la réalité politique sénégalaise.
Leçons Pour Le Futur
En Novembre, 2012 (07:24 AM)Un Citoyen
En Novembre, 2012 (07:34 AM)Instruction Civique
En Novembre, 2012 (07:45 AM)Peuls,
En Novembre, 2012 (08:07 AM)Un Serere Daim Toucouleur
En Novembre, 2012 (08:15 AM)Elysee
En Novembre, 2012 (08:19 AM)Senegal , a l 'aube de son independance de la France , mais comme outil de polarisition ethnique .
J'espere bien que les fulbes et les sereres n 'y verront que des histoires entre deux hommes , un point c'est tout.
Des documentaires qui rapprocheraient les differentes ethnies du Senegal , a mon avis , seraient beaucoup plus
souhaitables , en ce moment . J'ai bien note ces derniers mois , des remarques tres regrettables , essayant de
denigrer certaines ethnies , dans ce site , et cela ne me rejouit guerre...!...WASSALAM....
Peuls,
En Novembre, 2012 (08:24 AM)Mbounkhoy
En Novembre, 2012 (08:36 AM)PEULS JE VOUDRAI TE RAPPELER LA VICTOIRE DE AMARY NGONE NDELLA SUR IMAM ABDOU KHADR KANE
LA VICTOIRE DE LAT DIOR SUR AMADOU SEIKHOU
LA WOLOFISATION DE TOUTES LES VILLES DU FOUTA ET DE NDIOUDOUDIER
PAR CONTRE LES WOLOFS DE TAIBA DE NIANDANE ET DE SEDDO SEBBE ONT PU RESTER WOLOF EN MILIEU TOUCOULEUR PENDANT DES SIECLES
TOUS LES GRANDS ERUDITS TOUCOULEURS ONT FAIT LEUR ETUDE A PIRE
ET PUIS TU TRAVAILLES POUR LE SYSTEME ISLAMOWOLOF PLUS TU DENIGRERAS LES WOLOFS PLUS TU LES PERMETTRA UNE PLUS GRANDE CONSCIENCE ETHNIQUE
@peuls
En Novembre, 2012 (08:37 AM)combien affable , doux, noble , bon et vertueux , il a ete dans sa vie !
Il n' a pas ete rancunier , et cela est une bonne lecon morale , pour tous les senegalais , de toutes les ethnies !
... WASSALAM....{...de. la part de.....Elysee...}
Thiessois
En Novembre, 2012 (08:47 AM)La propagande raconte ( encore ) que Dia voulait emprisonner les Marabouts à Kedougou, c´est archi faux. Il était très lié à Sérigne Alpha Thiombane de Mont Rolland, à qui il a rendu visite 2 fois pendant ce court temps de pouvoir. Les problèmes entre Dia et Senghor sont à chercher du coté de la France, qui a su manoeuvrer ses agents au Sénégal. Le reste était un jeu d´enfants. Quand tu as la presse, la force publique et... l´argent, tout marche comme sur des roulettes, surtout au Senegal.
@mbounkhoy
En Novembre, 2012 (08:51 AM)Reply_author
En Octobre, 2023 (03:14 AM)Boydo Bah
En Novembre, 2012 (08:56 AM)Sz
En Novembre, 2012 (08:58 AM)@peul
En Novembre, 2012 (09:03 AM)@ Mbounkhoy
En Novembre, 2012 (09:05 AM)les fulbes-peuls et les wolofs , ont depuis leur depart de l'Egypte , vecu cote a cote .
Aux abords de tous les villages , campaient des fulbes qui fournissaient du lait aux wolofs , et en contre parti
ils achetaient le " chere "-couscous , poisson et d'autres denrees des wolofs !
L 'histoire magnifique du Senegal , s 'est faite dans l'harmonie ,et l'accompagnement des ethnies .
Les multiples metissages et brassages ethniques , ont fait ce que le senegalais , d'aujourdhui est : un type
nouveau a multiples facettes linguistiques ,de cultures complementaires et imbriquees , car etroitement liees !
WASSALAM....A VOUS TOUS...
Deug Rek
En Novembre, 2012 (09:17 AM)Yamesoda
En Novembre, 2012 (09:17 AM)Il allait directement vers un développement fracassant du Sénégal et les français aidés par Senghor le poète avec ses théories mielleuse mais un pion sûr de ces derniers n'en voulaient pas.
* Regardez aujourd'hui où nous en sommes : BAC = CFPE ; Licence = BAC ; Master = BAC+2.
Certes, Senghor était éloquent mais un innocent employé des français ; les causes de sa défaite sur l'ascension du Sénégal nous poursuit partout où les sénégalais vont.
* Dia quant à lui était rigoureux, mais il se projetait toujours vers un avenir radieux pour l'Homme Sénégalais.
Un incompris parce que le sénégalais a toujours peur de la rigueur, de la justesse et de la droiture à quelques exception près, et Senghor en à profiter pour le mettre en mal avec certaines couche de la société sénégalaise.
Les effets sont là, nous y pouvons rien : Indiscipline, Laxisme, Paraisse, Corruption, Laisser aller, Non respect du travail, Tricheries etc... + les autres déformations des sénégalais.
LA JUSTICE DIVINE EST PLUS PLAUSIBLE QUE LA JUSTICE DES HOMMES ET UN JOUR VIENDRA.
Djibson
En Octobre, 2023 (23:20 PM)Et puis khana le fait d'être Peulh rajoute dans la nullité pretendue de ces ministres ? Un nul n'est-il pas nul quelque soit ses origines ou son "ethnie "?
Djibson
En Octobre, 2023 (23:26 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (15:09 PM)Elysee
En Novembre, 2012 (09:18 AM)les fulbes-peuls et les wolofs , ont depuis leur depart de l'Egypte , vecu cote a cote .
Aux abords de tous les villages , campaient des fulbes qui fournissaient du lait aux wolofs , et en contre parti
ils achetaient le " chere "-couscous , poisson et d'autres denrees des wolofs !
L 'histoire magnifique du Senegal , s 'est faite dans l'harmonie ,et l'accompagnement des ethnies .
Les multiples metissages et brassages ethniques , ont fait ce que le senegalais , d'aujourdhui est : un type
nouveau a multiples facettes linguistiques ,de cultures complementaires et imbriquees , car etroitement liees !
WASSALAM....A VOUS TOUS...
@mbounkoy
En Novembre, 2012 (09:21 AM)Elysee Bis
En Novembre, 2012 (09:38 AM)Au travail.....GOUVERNEMENT DU SENEGAL...!....TIAKHANE....FAKHE...!....FINI...LES TATONNEMENTS...!
WASSALAM.....A VOUS...TOUS...
Kocc Barma
En Novembre, 2012 (09:40 AM)PEULS voulait reveiller cette conscience ethnique pour mieux les radicaliser, car son objectif premier est d'opposer Wolofs et non-wolofs, c'est dailleurs la raison por la quelle il ne s'attaque pas a Senghor, alors c'est ce dernier qui a fait enfermer Dia.
PEULS a reussi a toucher a la fibre ethnique des wolofs qui reagissent sur ce forum par des reactions vives.
PEULS combat l'image de peuple tolerant, ouvert et pacifique des wolofs, il lui faut pour cela reveiller la fierte des wolofs, les pousser a hair, a insulter, les pousser a la faute. Les attaques de PEULS sont destinées a installer la haine et la confrontation, il sait qu'a son age, il a les meilleures annees de sa vie derriere lui, son seul souhait c'est de voir ce pays ou il n 'a pu faire regner sa culture partir en flamme, il veut donc un pays ou ses petits enfants ne parleront pas wolofs par haine.
heureusement que moins de 2% de la population Senegalaise frequente ce site. Nous devons quand meme rester vigilants.
Un appel au wolofs: Attaquez vous a PEULS, mais pas a son ethnie et restez d'authentiques wolofs qui sont attachés a la tolerance, a l'ouverture, a la paix, grace a vous ce pays n'a jamais connu de guerre civiles, malgrés les tentatives de tristes individus comme PEULS depuis des decennies.
Kocc Barma
En Novembre, 2012 (09:44 AM)PEULS voulait reveiller cette conscience ethnique pour mieux les radicaliser, car son objectif premier est d'opposer Wolofs et non-wolofs, c'est dailleurs la raison por la quelle il ne s'attaque pas a Senghor, alors c'est ce dernier qui a fait enfermer Dia.
PEULS a reussi a toucher a la fibre ethnique des wolofs qui reagissent sur ce forum par des reactions vives.
PEULS combat l'image de peuple tolerant, ouvert et pacifique des wolofs, il lui faut pour cela reveiller la fierte des wolofs, les pousser a hair, a insulter, les pousser a la faute. Les attaques de PEULS sont destinées a installer la haine et le FITNA, il sait qu'a son age, il a les meilleures annees de sa vie derriere lui, son seul souhait c'est de voir ce pays ou il n 'a pu faire regner sa culture partir en flamme, il veut donc un pays ou ses petits enfants ne parleront pas wolofs par haine.
heureusement que moins de 2% de la population Senegalaise frequente ce site. Nous devons quand meme rester vigilants.
Un appel au wolofs: Attaquez vous a PEULS, mais pas a son ethnie et restez d'authentiques wolofs qui sont attachés a la tolerance, a l'ouverture, a la paix, grace a vous ce pays n'a jamais connu de guerre civiles, malgrés les tentatives de tristes individus comme PEULS depuis des decennies.
N,diaye
En Novembre, 2012 (09:45 AM)Peuls,
En Novembre, 2012 (10:13 AM)@kocc Barma
En Novembre, 2012 (10:16 AM)Kocc Barma
En Novembre, 2012 (10:28 AM)PEULS voulait reveiller cette conscience ethnique pour mieux les radicaliser, car son objectif premier est d'opposer Wolofs et non-wolofs, c'est dailleurs la raison por la quelle il ne s'attaque pas a Senghor, alors c'est ce dernier qui a fait enfermer Dia.
PEULS a reussi a toucher a la fibre ethnique des wolofs qui reagissent sur ce forum par des reactions vives.
PEULS combat l'image de peuple tolerant, ouvert et pacifique des wolofs, il lui faut pour cela reveiller la fierte des wolofs, les pousser a hair, a insulter, les pousser a la faute. Les attaques de PEULS sont destinées a installer la haine et la confrontation, il sait qu'a son age, il a les meilleures annees de sa vie derriere lui, son seul souhait c'est de voir ce pays ou il n 'a pu faire regner sa culture partir en flamme, il veut donc un pays ou ses petits enfants ne parleront pas wolofs par haine.
heureusement que moins de 2% de la population Senegalaise frequente ce site. Nous devons quand meme rester vigilants.
Un appel au wolofs: Attaquez vous a PEULS, mais pas a son ethnie et restez d'authentiques wolofs qui sont attachés a la tolerance, a l'ouverture, a la paix, grace a vous ce pays n'a jamais connu de guerre civiles, malgrés les tentatives de tristes individus comme PEULS depuis des decennies.
@ N,diaye
En Novembre, 2012 (10:28 AM)Nous sommes , qu'on le veuille ou non, tous freres et soeurs , meme si nous parlons des dialectes differents.
Le tissu social senegalais est fait de toutes ces ethnies ,qui se sont entremelees , et brassees depuis des siecles .
Un jour viendra , insha Allah ,ou toutes ces histoires d'ethnies retourneront dans les tenebres , comme cela s'est
passe dans d'autres pays , d'autres continents , et d'autres cieux. Le temps guerit les ames , et les reconcilient .
WASSALAM.....{...de la part de....Elysee...} .
@peuls
En Novembre, 2012 (10:31 AM)Wolof_yi
En Novembre, 2012 (10:46 AM)A la vue du titre, je savais que la " souillure " que tu es va envahir le forum, car il s'agit de ton idole préférée que tu as toujours voulu idéaliser, vénérer.
Si je partage la politique de Dia sur bien des sujets, le plus grand reproche que je lui fais est sa VULGARITE,son ARROGANCE, son HAUTAINISME par rapport aux masses sénégalaises.
En effet, on oubliera jamais qu'il s'adressait à celles-ci en leur disant " yeen samay badolo yi " ( vous mes gueux) là oû Senghor disait " yeen samay mbook yi" (vous mes compatriotes). Cela est assez significatif de l'etat d'esprit des deux personnalités.
J'en conclue que Dia n'a eu que la fin qu'il méritait: déchéance, indifférence. Car le Très Haut lui même nous a averti: RABAISSE TOI, IL T'ELEVE. MONTRE TOI HAUTAIN, IL TE RABAISSE
Passante
En Novembre, 2012 (11:00 AM)Ba
En Novembre, 2012 (11:01 AM)@peul
En Novembre, 2012 (11:04 AM)Monsieur l’ancien Président du Conseil des Ministres,
"Il est troublant de vous entendre parler de l’éventualité d’un « coup de force » au Sénégal.
Le Sénégal de 2006 n’est pas celui de 1962".
MACKY SALL Secrétaire général national adjoint du PDS»
Anti-peulhs
En Novembre, 2012 (11:22 AM)Parmi les exceptions à cette règle, les chroniques du Waalo (citées par Vincent Monteil) parlent du mariage d’une femme haal-pulaar, Fatimata Sall, avec le légendaire Aboubacar Ibn Oumar, berbère almoravide. De cette union serait né Amadou Boubakar, futur Ndiadiane Ndiaye, ancêtre plausible des Wolofs. C’est celui-ci qui aurait fondé le royaume du Waalo avant d’aller jeter les bases du Kayor et du Djolof.
Selon la même source (Monteil), le territoire du Waalo dépendait du Fuuta durant les « règnes des Dyawogo, Manawogo, Matmuso, Tundyogo, Lamtarmus et Lamtakho » : différentes dynasties qui se sont succédées dans ce pays. C’est ce qui expliquerait les titres de Diogomay et de Diogodo, termes pulaar désignant respectivement le Maître du fleuve (Diogo Mayyo) et Maître des terre (Diogo Dow), donnés à deux ministres du Brak du Waalo.
Le Diogomay serait marié, lui aussi, à l’époque d’Amadou Boubakar, à une femme Haal-puular nommée Fatimata Djawando. Celle-ci va jouer un rôle déterminant dans la succession au trône du Brak en acceptant de se faire soudoyer pour influencer le choix de son époux grâce au pouvoir qu’elle exerce sur lui. Le deuxième Brak du Waalo, Mbay Wade appelé aussi Mbagny Wade, lui serait redevable du choix porté sur sa personne, pour l’accession au trône.
L’un des fils de ce Brak, le Bey Lawar (titre relatif à ses terres) Bira Wade, se serait éxilé au Fuuta au XIIIè siècle à la suite d’un incident qui opposait ses alliés, les Gaye, au septième (7e) Brak du Waalo, Yerim Mbagnik. Ses amis et lui auraient trouvé refuge auprès du Farba Waalalde, un Dieng.
Ce dernier, pour renforcer ses liens avec son protégé lui aurait donné sa fille comme épouse. Grâce à cette union, Bira Wade, dont le nom est transformé Wane en souvenir du site (Waande) où il vivait, deviendra l’ancêtre de tous les Wane du Fuuta ainsi que de nombreuses autres familles.
Le Farba Walaldé Dyasali Biram Mbagnick DIENG content des qualités de son protégé Bira WAN lui donna en mariage sa fille Dyaasali Siwaakh .
De ce mariage naquirent Paaté Siwaakh et Dyaloru Siwaakh :
• Paaté Siwaakh engendra Abdoulaye Paaté , qui engendra l’Almamy Birame Abdoulaye ; cet Almamy BirameAbdoulaye est le père d’ Almamy Amadou pére d’Ibra Almamy.
• Dyaloru Siwaakh engendra Kudiata Dyaloru qui engendra Antoumane Kudiata lequel engendra Seydou Antoumane qui est le père de Cheikhou Oumar dit El Hadj OumarTALL
Beaucoup des familles Gaye et Waade ne suivirent cet exode vers le Fouta mais s’établirent sur la rive droite du fleuve Sénégal à Thiénou et fondèrent les villages de Ady et de Lawar. Certains Gaye vont continuer leur pérégrination jusque dans la langue de Barbarie pour fonder le village de Tyem à Guet Ndar en face de l’ile de Saint Louis .
Après cette célèbre union d’autres virent le jour telles que: celle qui lia le Satigui Samba Boubacar Sawa Laamu à une autre femme du Waalo nommée Wuurannge, ou encore celle du Thierno Asso Lamine Bal de Boode-Law à Kumba Safiyata Hamath Fall de Pire (Kayor) qui sera la mère d’Almami Hamath Lamine Bal.
Nous avons aussi l’union entre Almami Abdoul Kader Kane et deux femmes du Waalo qu’il aurait ramenées après son expédition victorieuse sur le Brak (probablement Fara Peinda Teg-Rel): la première Aram Bakar sera la mère de ses enfants Hamadi Alhadji et Fatimata Almami, et la seconde Mariam Mbodj, lui donnera sa fille Raabi Almami . Il avait ramené deux autres femmes du Waalo qu’il donna en mariage à ses amis Alkaati Mboolo Tafsiiru Sawa Kudi et Sire Dara Dia. Aprés la mort de l’Almami , Aram Bakar, sa veuve Waalo-waalo, se remariera à Thilogne avec le Thierno Molle Amadou Moctar Ly à qui elle donnera une fille nommée Paddel Aram Ly.
Durant le règne de Mamadu Birane Wane vers 1855, ce même Fuuta qui organisait jadis des expéditions contre son voisin wolof de l’ouest deviendra une terre d’asile pour ses ressortissants en accueillant notamment son chef, le Brack Mo Mbodji Malik et les principaux dignitaires du Waalo défaits par Faidherbe.
Précisons que les relations entre le Fuuta et les wolofs ne se limitent pas au Waalo car les traditions disent qu’Amadou Boubakar (Ndiadiane Ndiaye), métis bérbéro-pulaar va jeter les bases des royaumes du Kayor et du Djolof . Cette origine pulaar laisse des traces, bien que déformées, dans la dénomination de certaines familles régnantes ainsi que dans les expressions utilisées dans les deux cours.
Parmi les sept familles régnantes du Kayor, on compte les Dorobe terme qui se rapproche du Pulaar Torobe ou Toorobbe signifiant les lettrés. Les marabouts du Kayor sont généralement d’origine toucouleur (haal-pulaar) selon Monteil, mais cette hypothèse se base peut- être sur la présence importante des étudiants coraniques Fuutanke dans ce pays où se trouve la célèbre université de Pire Sagnakor. Le mariage entre Thierno Asso Lamine Bal, père des deux Almami de Boode (Bokar Lamine et Hamath Lamine Bal), et Kumba Safiyatu Hamath Fall trouverait pour ainsi dire une explication dans le renforcement de la relation entre maître disciples relations matrimoniales que l’on retrouvera sous d’autres cieux.
Par contre, le mariage qui unissait Ibra Almami Wane et Gaiciry Damel, sœur de Lat Dior Damel (roi) du Kayor et, mère d’Ahmadou Mokhtar Wane, avait plutôt un caractère politique en ce sens qu’il unissait les intérêts du chef du Laaw à ceux du Kayor. Après la cassation de ce mariage par le Damel Lat Dior et le remariage de cette femme avec le Bourba (roi) du Djolof Ali Bouri Ndiaye, une rivalité farouche va opposer le mari déchu à celui qui lui a ravi son épouse. La colonie du Sénégal sera témoin d’une campagne de dénigrement lancé par Ibra Almami contre le Bourba. Ce dernier écrit le 24/12/1881 aux autorités de la colonie du Sénégal "N’écoutez pas les paroles d’Ibra Almami contre moi: celui qui épouse la femme d’un autre devient son ennemi, j’ai épousé la femme d’Ibra Almami " .
Que dire des relations entre le Djolof et le Fuuta sinon répéter après Monteil que ce pays est habité aux trois quarts (3/4) par des Peuls. Il est tout de même dirigé par des wolofs pour ne pas dire des peuls « wolofisés » comme semble le croire Monteil: Girom Buri-Dyelen (chef Peul du Djolof) aurait restauré les Ndiaye sur le trône du Djolof suivant les conseils de sa mère. Celle-ci lui aurait dit, en pulaar : « Mawdo Lawol, dyom ndyobari » que Monteil traduit en ces termes « le maître de la voie est celui à qui appartient la récompense ».
Un dicton populaire peul du Djolof va dans le même sens en affirmant que « n’eut été Girom, les Ndiaye auraient tous mangés de l’herbe », en pulaar « so wana girom, ndyaybe nyami ako ». Cela laisse croire que l’apport de ce Girom a été déterminant dans la présence des Ndiaye sur trône du Djolof. Les Bourba Ndiaye seraient-ils des peuls à l’origine, confirmant ainsi le mythe qui entoure le fondateur des royaumes wolofs, Amadou Boubakar alias Ndiadiane Ndiaye, métis poulo-berbère ? La question reste entière.
Pendant quelques années, le Djolof fut envahi et gouverné par un marabout toucouleur Amadou Cheikhou Bâ (1870-1875) dans le but d’islamiser les Seßße (les païens). La fondation mystérieuse du royaume par un musulman, en l’occurrence le fils du conquérant almoravide Aboubakr Ibn Oumar, n’aurait pas pu ôter au pays ses racines païennes restées vivaces sept siècles après.
En 1883, face à la main mise française sur la vallée, une alliance prend forme entre le Fuuta d’Abdul Bokar Kane (Jaagorgal de Daabiya, Booseya, qui s’était imposé comme le chef de file de la résistance aux forces d’occupations et le garant de l’indépendance du Fuuta), le Djolof d’Ali Bouri Ndiaye et le Kayor de Lat Dior Ngoné Latir Diop, union politique qui ne pourra malheureusement rien contre les forces coloniales. Pour renforcer cette alliance Mamadou Abdoul Kane, fils d’Abdoul Bokar va épouser Khar Yalla du Djolof: encore un cas d’alliance matrimoniale à caractère politique
MADINA TOURE Bibliothèque Universitaire Centrale
S / C DEPARTEMENT HISTOIRE, F.L.S.H.
UNIVERSITE de NOUAKCHOTT
Peulwolofs
En Novembre, 2012 (11:33 AM)L’un des fils de ce Brak, le Bey Lawar (titre relatif à ses terres) Bira Wade, se serait éxilé au Fuuta au XIIIè siècle à la suite d’un incident qui opposait ses alliés, les Gaye, au septième (7e) Brak du Waalo, Yerim Mbagnik. Ses amis et lui auraient trouvé refuge auprès du Farba Waalalde, un Dieng.
Ce dernier, pour renforcer ses liens avec son protégé lui aurait donné sa fille comme épouse. Grâce à cette union, Bira Wade, dont le nom est transformé Wane en souvenir du site (Waande) où il vivait, deviendra l’ancêtre de tous les Wane du Fuuta ainsi que de nombreuses autres familles.
Le Farba Walaldé Dyasali Biram Mbagnick DIENG content des qualités de son protégé Bira WAN lui donna en mariage sa fille Dyaasali Siwaakh .
De ce mariage naquirent Paaté Siwaakh et Dyaloru Siwaakh :
• Paaté Siwaakh engendra Abdoulaye Paaté , qui engendra l’Almamy Birame Abdoulaye ; cet Almamy BirameAbdoulaye est le père d’ Almamy Amadou pére d’Ibra Almamy.
• Dyaloru Siwaakh engendra Kudiata Dyaloru qui engendra Antoumane Kudiata lequel engendra Seydou Antoumane qui est le père de Cheikhou Oumar dit El Hadj OumarTALL
Beaucoup des familles Gaye et Waade ne suivirent cet exode vers le Fouta mais s’établirent sur la rive droite du fleuve Sénégal à Thiénou et fondèrent les villages de Ady et de Lawar. Certains Gaye vont continuer leur pérégrination jusque dans la langue de Barbarie pour fonder le village de Tyem à Guet Ndar en face de l’ile de Saint Louis .
Après cette célèbre union d’autres virent le jour telles que: celle qui lia le Satigui Samba Boubacar Sawa Laamu à une autre femme du Waalo nommée Wuurannge, ou encore celle du Thierno Asso Lamine Bal de Boode-Law à Kumba Safiyata Hamath Fall de Pire (Kayor) qui sera la mère d’Almami Hamath Lamine Bal.
Nous avons aussi l’union entre Almami Abdoul Kader Kane et deux femmes du Waalo qu’il aurait ramenées après son expédition victorieuse sur le Brak (probablement Fara Peinda Teg-Rel): la première Aram Bakar sera la mère de ses enfants Hamadi Alhadji et Fatimata Almami, et la seconde Mariam Mbodj, lui donnera sa fille Raabi Almami . Il avait ramené deux autres femmes du Waalo qu’il donna en mariage à ses amis Alkaati Mboolo Tafsiiru Sawa Kudi et Sire Dara Dia. Aprés la mort de l’Almami , Aram Bakar, sa veuve Waalo-waalo, se remariera à Thilogne avec le Thierno Molle Amadou Moctar Ly à qui elle donnera une fille nommée Paddel Aram Ly.
Durant le règne de Mamadu Birane Wane vers 1855, ce même Fuuta qui organisait jadis des expéditions contre son voisin wolof de l’ouest deviendra une terre d’asile pour ses ressortissants en accueillant notamment son chef, le Brack Mo Mbodji Malik et les principaux dignitaires du Waalo défaits par Faidherbe.
Précisons que les relations entre le Fuuta et les wolofs ne se limitent pas au Waalo car les traditions disent qu’Amadou Boubakar (Ndiadiane Ndiaye), métis bérbéro-pulaar va jeter les bases des royaumes du Kayor et du Djolof . Cette origine pulaar laisse des traces, bien que déformées, dans la dénomination de certaines familles régnantes ainsi que dans les expressions utilisées dans les deux cours.
Reply_author
En Octobre, 2023 (09:01 AM)@peulwolof
En Novembre, 2012 (11:52 AM)Amadoubatouks
En Novembre, 2012 (12:03 PM)Peuls,
En Novembre, 2012 (12:45 PM)Nz
En Novembre, 2012 (12:54 PM)Ne soyez plus du lot des analphabètes. Faites-vous former chez nous et devenez un pro de l'informatique.
Faites passer gratuitement vos annonces sur cybernaza.com
Ne soyez plus du lot des analphabètes. Faites-vous former chez nous et devenez un pro de l'informatique.
Faites passer gratuitement vos annonces sur cybernaza.com
Ne soyez plus du lot des analphabètes. Faites-vous former chez nous et devenez un pro de l'informatique.
Faites passer gratuitement vos annonces sur cybernaza.com
Ne soyez plus du lot des analphabètes. Faites-vous former chez nous et devenez un pro de l'informatique.
Faites passer gratuitement vos annonces sur cybernaza.com
Ne soyez plus du lot des analphabètes. Faites-vous former chez nous et devenez un pro de l'informatique.
Faites passer gratuitement vos annonces sur cybernaza.com
Ne soyez plus du lot des analphabètes. Faites-vous former chez nous et devenez un pro de l'informatique.
Saloum Saloum
En Novembre, 2012 (13:59 PM)Autre exemple, avant Maba, le Saloum était dirigé par la dynastie Marone ki étaient des mandingues. Ils se sont mélangés au sérères et wolofs pour former le Saloum. C'est pourkoi tu verra au Saloum des TOURE ki se disent Sérère. D'ailleur Valdiodio Ndiaye est issu de ce métissage (Guelewar). A la frontière du Saloum avec la Gambie, tu verra des saloum saloum ki ont pour noms Gassama, Badiane, Sadio, Socé, ki sont originaire de la Casamance.
APPRENEZ VOTRE HISTOIRE EN DEHORS DE TOUTE PASSION ET VOUS VERREZ QUE NOUS AVONS TJRS ETE UN MEME PEUPLE MALGRE NOS DIFFERENCES KI NE FAIT QUE NOUS ENRICHIR MUTUELLEMENT.
Peuls,
En Novembre, 2012 (14:53 PM)@peulh
En Novembre, 2012 (17:15 PM)Stickabush
En Novembre, 2012 (12:59 PM)[email protected]
En Décembre, 2012 (22:25 PM)Participer à la Discussion