L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) veut relever le défi de la fourniture d’électricité dans les Etats membres. Le Conseil des ministres de l’organisation a réaffirmé la volonté de réaliser les projets hydroélectriques de seconde génération comme le barrage de Sambangalou et la centrale de Kaléta. Au total, 368 mégawatts seront injectés sur le réseau interconnecté.
Les projets hydroélectriques ont retenu, à nouveau, l’attention des autorités étatiques de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg), à l’occasion de la 41ème session ordinaire de son Conseil des ministres. Tenue, hier, sous la présidence du ministre bissau-guinéen chargé des Ressources naturelles, Daniel Gomes, cette session a vu la participation des experts des pays membres.
Il a été une occasion de décliner de nouvelles orientations pour aider l’organisme à satisfaire la feuille de route arrêtée en janvier 2014, suite à la réunion du Comité de pilotage de la mission appui/conseil pour la réalisation du projet énergie. Comme l’a indiqué le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, il s’agit surtout de prendre à bras-le-corps « une problématique urgente qui doit être traitée dans toute sa complexité et dans le respect des intérêts stratégiques ». Le ministre fait allusion à la réalisation des deux grands projets hydroélectriques de l’organisation : le barrage de Sambangalou au Sénégal, d’une capacité de 128 mégawatts et du réseau d’interconnexion de la centrale de Kaléta, portée par la République de Guinée.
La réalisation de la centrale de Kaléta permettra d’injecter environ 240 mégawatts dans le réseau interconnecté des Etats membres sur un linéaire de 1700 kilomètres dont 700 au Sénégal, a indiqué Mansour Faye. Avec ces deux projets, c’est un total de 368 mégawats qui sera injecté dans le réseau interconnecté, a dit M. Faye.
Il n’a pas manqué de pointer du doigt la problématique du financement de ces projets. Selon le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le prochain sommet des chefs d’Etat de l’Omvg devrait être mis à contribution pour dégager de nouvelles pistes. Un appel a été ainsi adressé aux partenaires techniques et financiers pour mobiliser les 800 millions d’euros (524,765 milliards de FCfa) nécessaires pour la réalisation de ces projets. M. Faye a été rejoint, dans cette voie, par son homologue bissau-guinéen, président du Conseil des ministres de l’Omvg. Selon Daniel Gomes, il urge d’aller vite vers un nouvel élan pour redynamiser l’organisme et assurer la sécurité alimentaire et la fourniture d’électricité au sein des Etats membres. « Cela nécessite une vision claire et une réelle volonté politique », a souligné M. Gomes. Il n’a pas manqué de faire un plaidoyer pour l’amélioration des conditions de travail du secrétariat exécutif de l’organisation.
« La restructuration de l’Omvg est une nécessité urgente », a ajouté le ministre bissau-guinéen. M. Gomez et son homologue de la Gambie ont profité de l’occasion pour magnifier l’attention qu’accorde la partie sénégalaise à cette organisation et l’action du président Macky Sall.
Seydou Prosper SADIO
5 Commentaires
Mbourou.
En Février, 2015 (15:04 PM)Bon on aura pas tout à fait le compte mais on s'en rapproche ....
Je vous dis qu'il va falloir qu'on pas par la CASE REVOLUTION : COUPER DES TETES pour qu'ils se rendent compte que le sénégal n'est pas lur plat de thiebou dieune... bigni pathio
Aïe !
En Février, 2015 (15:31 PM)Kilassa
En Février, 2015 (15:58 PM)Raisonnablement Vrai
En Février, 2015 (16:40 PM)La vraie question est celle-ci: Est-il plus socialement préférable de réaliser ce projet ou de renforcer nos systèmes éducatif, sanitaire, hydraulique, etc..
On utilise très mal les ressources publiques (impôts, taxe, dette extérieure) dans nos pays.
Il faut savoir qu'on a au Sénégal des villages où il n'y a pas d'électricité, mais où les populations préféreraient l'accès à l'eau, à un système éducatif adapté et aux soins de santé.
La voie du développement n'est que la voie de la raison: soyons raisonnable waye
Bina
En Mai, 2015 (21:13 PM)Le projet est réalisé entièrement par le gouvernement Guinéen en partenariat avec la société chinoise cwee.
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