Le professeur Abdoulaye Bathily a invité, samedi à Dakar, les pays africains à exprimer leur solidarité avec le Mali sur le plan militaire mais aussi mettre en commun leurs ressources afin de trouver une solution durable à la crise que traverse ce pays ouest-africain.
‘’Il faut que la solidarité s’exprime de manière durable surtout sur le plan militaire et mettre en commun nos ressources et ne pas tout le temps dépendre de l’aide extérieure’’, a dit M. Bathily, historien et Secrétaire général de la Ligue démocratique (LD, mouvance présidentielle).
Il faut rétablir le Mali dans ses frontières et dans sa souveraineté, a dit le Pr Bathily lors d’une conférence publique du Mouvement national des femmes de la Ligue démocratique.
Selon lui, ‘’il faut aller vers une solution durable car si cette crise n’est pas réglée, elle sera exportée dans les pays frontaliers notamment le Sénégal, l’Algérie, la Mauritanie, le Niger et le Tchad’’.
Mieux, il a invité à une réflexion sur ‘’nos systèmes démocratiques’’. ‘’Est-ce que cette grave crise du Mali ne met pas en évidence l’échec de la construction de l’Etat-nation. Est-ce que cette forme de gestion est capable de nous satisfaire’’, s’est-il interrogé.
Abdoulaye Bathily a appelé à un ‘’nouveau type de gestion’’ des populations afin de ‘’donner beaucoup plus d’espace d’expression aux identités pour une meilleure expression des groupes humains’’.
Selon lui, ‘’il faut aller vers une véritable République des citoyens en tenant en compte leur trajectoire’’.
La menace jihadiste reste bien présente dans le nord du Mali notamment à Gao. Cette ville reprise aux islamistes le 26 janvier, devenue entre-temps le théâtre des premiers attentats suicides de l'histoire du Mali et de violents combats de rue avec des combattants jihadistes infiltrés dans la ville.
Les dirigeants des pays sahélo-sahariens réunis samedi à N'Djaména ont appelé à "la solidarité" avec le Mali en guerre contre des groupes islamistes armés, afin de combattre plus largement "le terrorisme et assurer la sécurité" de la région.
Les forces africaines comptent actuellement environ 4.300 hommes sur le terrain. La France, ancienne puissance coloniale, a été le premier pays à intervenir pour arrêter l'avancée des groupes jihadistes.
SK/OID
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En Février, 2013 (21:24 PM)Maïmoune
En Février, 2013 (21:41 PM)Tiédo Fall
En Février, 2013 (21:57 PM)Abou
En Février, 2013 (08:57 AM)Maïmoune
En Février, 2013 (10:22 AM)Maïmoune
En Février, 2013 (12:50 PM)Bhoustau
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