«Faire confiance à la diplomatie». L'appel est lancé par l'ancien Secrétaire permanent du Comité paix et sécurité de l'Union africaine (Ua), Amadou Diongue. Dans un entretien accordé au journal Le Soleil, le diplomate sénégalais esquisse une voie de sortie de crise en République démocratique du Congo (Rdc) où la tension reste vive.
«Le Conseil de paix et sécurité se réunira en marge du prochain sommet de l'Union africaine prévue ce week-end, explique-t-il. Donc, au niveau des chefs d'État et de gouvernement, ils vont entériner des décisions qui ont été prises à Nairobi, le 8 février dernier. Parmi ces décisions, il y a tout ce qui concerne le cessez-le-feu. C'est vrai que les combats ont baissé, mais la réalité sur le terrain, c'est qu'effectivement, il y a la progression du M23 et l'Alliance du fleuve Congo, d'une façon générale, avec l'appui avéré ou pas des forces rwandaises.»
Le représentant résident de la Cedeao au Bénin de poursuivre : «[...]. La diplomatie a, bien sûr, son temps et ses limites, mais nous n'avons pas d'autres alternatives. Il faut que nous faisions confiance à la diplomatie. L'un des aspects les plus importants dans la recherche d'une solution en Rdc, c'est l'inclusivité.»
Il s'agit, renchérit Diongue, «d'impliquer tous ceux qui, de près ou de loin, ont des intérêts et peuvent avoir la possibilité d'atteindre certains des concernés». Dans cette perspective, estime l'interlocuteur du journal, la diplomatie sénégalaise a une carte à jouer :
«Le Sénégal est une voix qui porte. En Rdc, notre voix peut porter pour plusieurs raisons. Nous avons d'excellentes relations avec la Rdc et avec le Rwanda. Le Sénégal a commandé la Monusco pendant très longtemps. [...]. Le Sénégal a toujours eu cette présence, cette sagesse de pouvoir parler aux uns et aux autres et de contribuer à résoudre un certain nombre de problèmes.»
Le chef de l'État sénégalais, qui est déjà arrivé à Addis Abeba pour y prendre part à la 38e session ordinaire de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Ua, s'est entretenu au téléphone avec ses homologues rwandais, Paul Kagamé, et congolais, Félix Tshishkedi. «J’ai eu des entretiens téléphoniques fructueux avec les Présidents Paul Kagamé et Félix Tshisekedi sur la situation préoccupante à l’Est de la RDC. J’ai souhaité m’enquérir de la tournure des événements et, avec les deux dirigeants, explorer les voies d’un dialogue franc pour une paix durable dans la région. Le Sénégal reste engagé pour la stabilité et la sécurité en Afrique et dans le monde», a-t-il annoncé sur X (ex-twitter).
«Le Conseil de paix et sécurité se réunira en marge du prochain sommet de l'Union africaine prévue ce week-end, explique-t-il. Donc, au niveau des chefs d'État et de gouvernement, ils vont entériner des décisions qui ont été prises à Nairobi, le 8 février dernier. Parmi ces décisions, il y a tout ce qui concerne le cessez-le-feu. C'est vrai que les combats ont baissé, mais la réalité sur le terrain, c'est qu'effectivement, il y a la progression du M23 et l'Alliance du fleuve Congo, d'une façon générale, avec l'appui avéré ou pas des forces rwandaises.»
Le représentant résident de la Cedeao au Bénin de poursuivre : «[...]. La diplomatie a, bien sûr, son temps et ses limites, mais nous n'avons pas d'autres alternatives. Il faut que nous faisions confiance à la diplomatie. L'un des aspects les plus importants dans la recherche d'une solution en Rdc, c'est l'inclusivité.»
Il s'agit, renchérit Diongue, «d'impliquer tous ceux qui, de près ou de loin, ont des intérêts et peuvent avoir la possibilité d'atteindre certains des concernés». Dans cette perspective, estime l'interlocuteur du journal, la diplomatie sénégalaise a une carte à jouer :
«Le Sénégal est une voix qui porte. En Rdc, notre voix peut porter pour plusieurs raisons. Nous avons d'excellentes relations avec la Rdc et avec le Rwanda. Le Sénégal a commandé la Monusco pendant très longtemps. [...]. Le Sénégal a toujours eu cette présence, cette sagesse de pouvoir parler aux uns et aux autres et de contribuer à résoudre un certain nombre de problèmes.»
Le chef de l'État sénégalais, qui est déjà arrivé à Addis Abeba pour y prendre part à la 38e session ordinaire de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Ua, s'est entretenu au téléphone avec ses homologues rwandais, Paul Kagamé, et congolais, Félix Tshishkedi. «J’ai eu des entretiens téléphoniques fructueux avec les Présidents Paul Kagamé et Félix Tshisekedi sur la situation préoccupante à l’Est de la RDC. J’ai souhaité m’enquérir de la tournure des événements et, avec les deux dirigeants, explorer les voies d’un dialogue franc pour une paix durable dans la région. Le Sénégal reste engagé pour la stabilité et la sécurité en Afrique et dans le monde», a-t-il annoncé sur X (ex-twitter).
4 Commentaires
Mulele
il y a 6 jours (12:08 PM)Rien à Foutre
il y a 6 jours (12:14 PM)-
franchement, je ne suis pas politicien mais notre pays n'a pas de diplomatie.
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-71
Signalier
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{comment_ads}Rapp
il y a 6 jours (13:00 PM)en diplomatie il faut du charisme (Gadio-Niasse- Amdaou BA-Mankeur NDIAYE- Aissata la lionne--), connaitre la géopolitique.
Rapp
il y a 6 jours (12:57 PM)Mais avec quelqune qui ne peut
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