Le Conseil de sécurité de l’ONU a exprimé jeudi "son soutien sans réserve à la CEDEAO dans l’engagement qu’elle a pris de garantir le respect de la volonté du peuple gambien".
Dans un communiqué, il manifeste "son soutien sans réserve à la CEDEAO dans l’engagement qu’elle a pris de garantir, en privilégiant les moyens politiques, le respect de la volonté du peuple gambien, telle qu’elle ressort des résultats de l’élection du 1 er décembre".
En prenant cette résolution proposée par le Sénégal, le Conseil de sécurité souligne l’importance de veiller à ce que la sécurité du Président Adama Barrow et de tous les citoyens gambiens soit pleinement assurée.
Ainsi, il est demandé à toutes les parties prenantes, à l’intérieur et à l’extérieur de la Gambie, de faire preuve de retenue, de respecter l’Etat de droit et d’assurer une transition pacifique du pouvoir.
Le Conseil de sécurité demande également aux forces de défense et de sécurité gambiennes de faire preuve de la plus grande retenue, afin de maintenir le calme dans le pays. Le Conseil souligne qu’elles ont le devoir et l’obligation de se mettre à la disposition des autorités démocratiquement élues.
Il invite le Secrétaire général de tenir informé de l’application de la présente résolution dans les dix jours suivant son adoption, tout en facilitant l’instauration d’un dialogue politique entre les parties prenantes gambiennes, en vue d’assurer la paix en Gambie, dans le respect des résultats de l’élection présidentielle reconnus par la CEDEAO et l’Union africaine.
Auparavant, le Conseil a condamné la tentative d’empêcher un transfert pacifique et ordonné du pouvoir au Président Barrow en déclarant l’état d’exception.
Il se dit gravement préoccupé par le risque que la situation en Gambie se détériore.
Le Conseil de sécurité rappelle que le Gouvernement gambien est responsable au premier chef de la défense des droits de l’homme et de la protection de la population civile en Gambie. Il exige de toutes les parties prenantes qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue, s’abstiennent de tout acte de violence et restent calmes.
Il condamne aussi fermement la déclaration faite par l’ancien Président Jammeh le 9 décembre, par laquelle il a rejeté les résultats officiels de l’élection du 1er décembre.
Il en est de même pour la prise de contrôle de la Commission électorale indépendante par les Forces armées gambiennes, le 13 décembre 2016, ainsi que la tentative faite par le Parlement, le 18 janvier 2017, de proroger le mandat du Président Jammeh pour une période de trois mois.
SDI/ASB/ASG
1 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2017 (22:23 PM)Participer à la Discussion