
Au-delà de mettre à nu un carnage financier sans précédent, le rapport de la Cour des Comptes sur la situation des finances publiques gestions de 2019 au 31 mars 2024 rendu public -ce mercredi 12 février 2025- sonne comme un désaveu pour l’ancien Président de la République Macky Sall et son régime. Confirmant les révélations faites par le Premier ministre Ousmane Sonko en septembre dernier sur le maquillage des chiffres notamment sur la dette et le déficit budgétaire, le rapport apporte un cinglant démenti à l’ex Chef de l’État.
Ce dernier, répondant aux accusations de son farouche opposant qui lui reprochait d’avoir « menti au peuple et aux partenaires » à qui il a fourni des données erronées, déclarait : « J’ai laissé un pays où les indicateurs étaient au vert ». En effet, lors d’un entretien avec Jennifer Zabasajja de Bloomberg à Londres, le 15 octobre 2024, Macky Sall -alors tête de liste nationale de la coalition Takku-Wallu aux législatives de novembre-, confiait : « je regrette les propos du Premier ministre (Ousmane Sonko, ndlr) qui sont totalement faux et qui ont conduit à une dégradation de la note du Sénégal (par Moody’s, NDLR) ».
Une déclaration battue en brèche par la Cour des Comptes dans son rapport qui révèle, entre autres, un déficit budgétaire ‘’recalculé’’ estimé à 2 291 milliards de francs CFA en 2023, soit 12,30 % du PIB. Donc nettement supérieur au 4,9% annoncé par le gouvernement de Macky Sall. Selon la Cour, le déficit budgétaire était de 9,85 % en 2019, 9,17% en 2020, 11,47% en 2021, 12,65% en 2022 et 12,30% en 2023.
Se défendant suite aux accusations de Sonko relatives à une falsification des chiffres de la dette, l’ex-Président Sall confiait : « il ne faut pas se mettre dans la tête que l’on peut se développer sans dette, ce n’est pas possible ». « Il ne faut pas confondre emprunter pour financer le développement et parler de surendettement », rétorquait l’ancien présidant dont le gouvernement avait évalué la dette à 13 854 milliards de francs CFA soit 65,9% du PIB.
Des données erronées également écartées d’un revers de main par la Cour des Comptes. Selon le rapport, « l’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18 558,91 milliards de F CFA, au 31 décembre 2023, et représente 99,67 % du PIB ».
36 Commentaires
Senegal
il y a 1 semaine (11:56 AM)Reply_author
il y a 1 semaine (12:18 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (12:29 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (12:52 PM)Macky le sai sai
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il y a 1 semaine (12:53 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (13:08 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (13:12 PM)Yatt
il y a 1 semaine (13:47 PM)A traquer tous les trolls ignobles qui essayent de les dédouaner et à les coiffer avec des tessons de bouteilles.
A pendre les Madiambal, Cheikh Yerim, Moustapha Diakhaté.... par les testicules et enfin à obliger les Maimouna Ndour Faye, Aissatou Diop Fall ... à puiser à la corde d'un puits de 110 m de profondeur pour arroser 50 000 ha de bananeraies dans les sables du Ferlo.
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il y a 1 semaine (13:59 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (14:04 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (14:29 PM)Je n ai jamais été malade je faisais semblant ya un compte de 1000 milliards dixit sonko
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il y a 1 semaine (12:34 PM)Different de nos cousins. JOLLAS ET SERERES
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il y a 1 semaine (13:24 PM)Nianthio
il y a 1 semaine (12:10 PM)Arrêtez vos manipulations !!
Sonko à menti et veut se cacher derrière ses mensonges pour se credibiliser
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il y a 1 semaine (13:10 PM)Senegalus
il y a 1 semaine (00:53 AM)Reply_author
il y a 1 semaine (12:30 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (13:27 PM)Bande De Manipulateurs !
il y a 1 semaine (12:13 PM)Qu'avez indiqués les rapports de cette même cour entre 2019 et 2023 ?
Ce régime ne peut pas juste éternellement mettre tout sur le dos du régime précédent que les sénégalais on fini de sanctionner. Commencez par payer les bourses aux étudiants, construire des autoroutes, TEr, BRT et ponts, ensuite on en reparle...
A choisir, je préfère un régime qui apporte de l'argent, résoud des problèmes (et même vole un peu ) qu'un régime n'apporte rien et ne résout aucun problème et ne fait que manipuler les moutons...
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il y a 1 semaine (12:47 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (13:22 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (14:18 PM)Lol
il y a 1 semaine (12:15 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (12:35 PM)Sénégal
il y a 1 semaine (12:23 PM)Accueil Afrique Sénégal
Sénégal
Un rapport biaisé et incohérent :La Cour des comptes sous pression politique
13 février 2025
Le récent rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière du précédent régime s’inscrit dans un contexte hautement politique. Or, loin d’apporter un éclairage impartial sur les finances publiques, il se distingue par des contradictions flagrantes, des imprécisions méthodologiques et une complaisance manifeste vis-à-vis du nouveau gouvernement. Ce document, censé être une référence en matière de transparence budgétaire, semble avoir été rédigé sous contrainte politique, compromettant ainsi sa crédibilité et son objectivité.
Une analyse approximative de la dette publique
L’un des axes majeurs du rapport concerne l’encours de la dette publique, mais il se distingue par une absence d’évaluation précise. Alors qu’il affirme que l’endettement de l’État est supérieur aux chiffres officiels, il ne propose aucune estimation concrète et laisse planer l’incertitude sur l’ampleur réelle du phénomène.
De plus, le rapport souligne des discordances entre les données de la Direction de la Dette Publique (DDP) et celles du Tableau des Opérations Financières de l’État (TOFE) sans arbitrer sur la fiabilité de l’une ou l’autre source. Il en résulte une lecture confuse de la situation budgétaire, où des accusations graves sont portées sans fondement précis.
Enfin, la Cour critique un manque de traçabilité sur certaines dettes bancaires tout en reconnaissant leur existence, sans apporter d’éléments probants sur leur volume ni leur impact réel sur les finances publiques.
Une contradiction sur l’évolution des recettes fiscales
Le rapport dépeint un tableau contradictoire des recettes fiscales. D’une part, il reconnaît que ces recettes ont connu une croissance soutenue entre 2019 et 2023, à l’exception de 2020, année marquée par la crise sanitaire. D’autre part, il affirme que le stock des créances fiscales impayées a progressé de 32 %, sans contextualiser ce chiffre ni en analyser les causes profondes. Cette juxtaposition d’affirmations contradictoires conduit à une lecture erronée de la dynamique budgétaire.
Par ailleurs, la Cour déplore un suivi insuffisant des dépenses fiscales (exonérations), tout en fournissant des estimations annuelles qui prouvent l’existence d’un mécanisme de contrôle. Cette incohérence illustre une volonté manifeste de pointer des irrégularités sans en démontrer la réalité.
Des failles méthodologiques
L’approche méthodologique adoptée par la Cour soulève de sérieuses interrogations. Elle dénonce des pratiques de rattachements irréguliers de recettes visant à minimiser artificiellement le déficit budgétaire, tout en évitant d’examiner d’autres pratiques comptables qui pourraient exagérer certaines dépenses.
De même, elle qualifie de « opaques » les Comptes Spéciaux du Trésor (CST), mais accepte les chiffres qui en émanent sans expliquer le processus de vérification employé. Une telle contradiction affaiblit la rigueur du rapport et met en doute la fiabilité de ses conclusions.
Une gestion budgétaire mal analysée
Le rapport accuse l’ancien gouvernement d’avoir contracté une dette bancaire hors du circuit budgétaire, sans expliciter comment cette dette a pu être dissimulée pendant plusieurs années. Une accusation d’une telle gravité nécessite des éléments concrets, que la Cour ne fournit pas.
En outre, elle critique les transferts vers les Services Non Personnalisés de l’État (SNPE), laissant entendre qu’il pourrait s’agir d’un détournement de fonds, mais sans fournir de preuve tangible. Une telle approche alimente le soupçon sans étayer les accusations, ce qui nuit à la crédibilité du document.
Un timing suspect et un manque d’indépendance
Le contexte de publication de ce rapport soulève des questions légitimes sur son indépendance. Il est rendu public immédiatement après l’arrivée du nouveau gouvernement et reprend presque mot pour mot les déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko sur une supposée falsification des comptes. Cette synchronisation alimente le doute sur une possible instrumentalisation politique de la Cour des comptes.
De surcroît, le rapport s’appuie sur les documents officiels du précédent gouvernement pour en contester la fiabilité, sans justifier pourquoi certaines données seraient acceptées et d’autres rejetées. Cette sélectivité des critiques renforce l’idée d’un travail orienté.
Un rapport qui discrédite la Cour des comptes
Ce rapport, loin d’être un outil rigoureux de transparence budgétaire, illustre les dangers d’une institution sous pression politique. En multipliant les contradictions, les approximations et les assertions non étayées, il affaiblit sa propre crédibilité et jette un discrédit sur l’ensemble du processus d’audit.
Plutôt que d’être un instrument de vérification indépendante, la Cour des comptes semble avoir cédé à une logique partisane, compromettant ainsi sa mission de garant des finances publiques. Cette situation pose un précédent dangereux pour la gouvernance économique du pays, où l’expertise technique devrait prévaloir sur les agendas politiques.
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il y a 1 semaine (12:44 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (12:51 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (14:01 PM)Cher Pr.de l’AN,
Cher PM,
Le Senegal n’a nul besoin de WhatsAppeur, d’influenceur ou de tik tokeur, PUTAIN faites le travail pour lequel vous Avez ete ELU et grassement payé!
On vous demande juste de livrer les promesses !
Pour garantir qu’aucun futur dirigeant sénégalais, en particulier dans une nation classée parmi les 125 pays les moins avancés, ne puisse détourner les biens publics et compromettre le développement du pays, des dispositions légales rigoureuses peuvent être mises en place. Voici quelques idées inspirantes basées sur des principes de gouvernance et de transparence.
Les nouveaux dirigeants du pays ont tous les éléments en main pour neutraliser les fossoyeurs de la République:
Les 6 priorités majeures
Loi pour rendre inéligible pendant 25 ans (voire 40 ans) tous ceux qui ont participé et/ou sont complices des détournements de deniers publics
Loi pour les juger et exiger le remboursement jusqu’au dernier centime de tous ceux qui ont participé et/ou complices à ce massacre financier
Loi pour la confiscation automatique de tous leurs biens en commençant par feu Moustapha Ba et des autres ministres des finances depuis 2019
Loi pour demander l’extradition de tous les fossoyeurs aujourd’hui exilés sous peine de rompre les relations diplomatiques avec les pays d’accueil
Loi pour exiger des peines lourdes 25 et plus pour tous ceux qui ont participé et ou complices de ces faits abhorrents.
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il y a 6 jours (09:53 AM)Reply_author
il y a 6 jours (09:53 AM)Deugdeug
il y a 1 semaine (12:38 PM)Les banques sont complices dans cette histoire de détournements et de destruction de l'economie
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il y a 1 semaine (14:24 PM)Samba Taif
il y a 1 semaine (13:10 PM)Samba Taif
il y a 1 semaine (13:10 PM)Senegal
il y a 1 semaine (13:24 PM)Wang Shu
il y a 1 semaine (13:59 PM)C'est la même Cour des Comptes qui a certifié les gestions de l'année 2019,2020,2021, et 2022...
Qu'est-ce qui s'est passé entre 2023 et 2024?
Ousmane sonko et le Pastef,verse toujours dans la manipulation pour espérer arriver à leur fin.
Wax Deug
il y a 1 semaine (14:16 PM)Wax Deug
il y a 1 semaine (14:16 PM)Wax Deug
il y a 1 semaine (14:16 PM)Wax Deug
il y a 1 semaine (14:16 PM)Wax Deug
il y a 1 semaine (14:16 PM)Wax Deug
il y a 1 semaine (14:16 PM)Wax Deug
il y a 1 semaine (14:16 PM)Le Hasard Des Chiffres
il y a 1 semaine (14:41 PM)Tous ces fonctionnaires ont perdu leur crédibilité aux yeux des Sénégalais.
Accabler Macky et ses ministres ne suffira pas à apaiser l'inquiétude et la colère des Sénégalais.
Ce n'est pas Macky et ses ministres qui sont à l'origine des chiffres falsifiés .
Les véritables responsables , c'est la haute administration du Ministère de l'Economie et des Finances et les membres de la Cour des Comptes qui sont toujours en fonction.
Des Hauts-fonctionnaires souvent apolitiques ou membres de formations politiques autres que BBY .
On ne peut comprendre que des cadres à l'origine de comptes truqués et de leur validation continuent de bénéficier de la confiance du PM qui les a accusés et confondus.
QUAND L'IMAGINATION VA À LA RECHERCHE DU BOIS MORT ,IL REVIENT AVEC LE FAGOT QUI LUI PLAÎT dit un proverbe africain.
KÉNE MENOUGNO TÉRÉ KHALAT!
Si SONKO veut rassurer les Sénégalais sur son intégrité ,tous le fonctionnaires du MEF et les membres de la Cour des Comptes doivent être virés manu militari .
Sinon n'importe qui dans ce pays pourrait penser légitimement que cette opération de falsification des comptes publics a été une commande politique de SONKO à quelques taupes à l'intérieur du système afin de nuire à l'ancien régime.
Personne ne peut empêcher notre esprit de divaguer quand la situation n'est pas claire.
On attend la suite des évènements.
2020
il y a 1 semaine (22:59 PM)Diop
il y a 1 semaine (01:25 AM)Why all these polemic in the media?????
Waste of time
They party with the nation's fundings
Pasarpassarè alalou tous les senegalais et appel soi meme milliadaire niak diomme rek
We all know where the money went just lock them up and move on working hard . Just giving buzz to those thieves who don't dare to set foot at their own soil.
Khalisse bo sathie si fitna ngakoye diemma ressalè
Macky Le Voleur
il y a 6 jours (06:48 AM)Participer à la Discussion