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A propos des sortants de la FASTEF, le ministère de l’Education s’explique...

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A propos des sortants de la FASTEF, le ministère de l’Education s’explique...

Le 28 janvier 2013, quelques-uns des quatre-vingt-deux (82) sortants de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, issus de la formation payante, ont décidé d’entamer une grève de la faim pour exiger un recrutement automatique et sans délai dans la Fonction publique sénégalaise. A cet égard, le Gouvernement tient à porter à la connaissance de l’opinion publique les informations suivantes :

1. Chaque année, le Gouvernement, après une évaluation précise des besoins en enseignants à recruter et en fonction de l’enveloppe budgétaire disponible à cet effet, exprime ces besoins en formation d’enseignants sous forme d’un nombre de places ouvert au concours d’entrée à la FASTEF ;
2. En fonction du nombre de places ainsi fixé, un concours d’entrée est organisé ; à l’issue de ce concours, les candidats retenus sont attributaires d’une bourse, suivent une formation d’enseignant et, à leur sortie, sont automatiquement recrutés par l’État ;
3. Jusqu’en 2008, ces candidats étaient formés par l’Ecole normale supérieure (ENS) ; à partir de 2008, l’ENS devenue par la suite FASTEF, dont les capacités d’accueil dépassaient largement les besoins exprimés par le Ministère de l’Éducation nationale et devant l’accroissement de l’offre privée d’enseignement, a estimé pouvoir donner la possibilité et la chance à d’autres jeunes, non admis au concours, de se former dans le cadre d’une formation payante, à l’instar d’autres établissements publics d’enseignement ; 
4. Les étudiants sortants de cette formation payante, en raison de leurs compétences acquises, devaient trouver plus facilement à s’employer, notamment dans l’Enseignement privé ; par ailleurs, compte tenu de la vocation internationale de l’UCAD, cette formation payante pouvait aussi permettre à des jeunes venant d’autres pays de se former au métier d’enseignant et de se mettre à la disposition de leur pays d’origine ;

5. En devenant donc faculté, la FASTEF se voyait dotée du même statut que tous les autres facultés, UFR (unités de formation et de recherche), instituts ou écoles de nos universités publiques ; dans ce contexte, si l’on excepte le cas spécifique des étudiants, admis sur concours et formés à la demande expresse du Gouvernement, autant un sortant d’une faculté, d’un institut ou d’une école de l’UCAD ne peut réclamer son recrutement automatique par la Fonction publique sénégalaise, autant un sortant de la formation payante de la FASTEF ne peut exiger non plus un tel bénéfice, en vertu de l’égalité des citoyens devant l’emploi public ;
6. A ce jour, tous les sortants de la FASTEF dont la formation obéissait à une commande du Gouvernement et qui y ont donc été admis après un concours, ont été recrutés ; 
7. Parmi les sortants de la formation payante de la FASTEF, le Gouvernement a recruté tous ceux dont les spécialités correspondent à un besoin, et c’est ainsi que le Gouvernement procède pour tous les autres citoyens, demandeurs d’emplois publics, qu’il s’agisse d’infirmières ou infirmiers d’État, de sages-femmes, d’informaticiens, d’agronomes, etc. ; et ces derniers ont les mêmes droits que les sortants de la formation payante de la FASTEF ; 
8. A l’occasion des rencontres que les services de l’État et le Ministre de l’Éducation nationale en personne ont eues avec ces sortants de la formation payante de la FASTEF, le Gouvernement s’est néanmoins engagé, en cas de besoin clairement identifié, à les recruter en priorité à l’occasion de la prochaine rentrée scolaire, après épuisement bien sûr de la liste des prochains sortants de 2012-2013 admis sur concours ;
9. Il reste donc constant que ces étudiants diplômés de la formation payante de la FASTEF ne peuvent, en aucun cas, ni s’estimer victimes d’une injustice ou d’une discrimination ni se prévaloir d’un droit absolu à être recrutés, pouvant justifier une grève de la faim, d’autant qu’il n’y a jamais eu aucun engagement de l’État à les recruter automatiquement, encore moins sans délai, à leur sortie.

Fait à Dakar, le 29 janvier 2013

Le Directeur de la Formation et de la Communication Abdoulaye Diatta
Email :[email protected]



6 Commentaires

  1. Auteur

    Pppp

    En Janvier, 2013 (09:11 AM)
    c vrai dé. il faut se mettre dans la tete que vous n'avez plus de droits que les autres sortants des autres facultés ou école de l'Etat.
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  2. Auteur

    T

    En Janvier, 2013 (12:07 PM)
    ces sortants de la fastef son entrés laba par concours,c'est different des autres ecoles ou si tu peux payer on t'inscri.ils sont dans leur droit .au temps de wade tous les sortants sont automatikment recrutés.il faut le reconetre cameme.
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    Auteur

    Toure

    En Octobre, 2013 (17:41 PM)
    Dans tous les cas, les sortants du concours direct doivent être recrutes automatiquement .

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    Auteur

    Perla05

    En Novembre, 2013 (12:58 PM)
    tous les étudiants ont fait un concours. on peut pas entrer a la FASTEF par simple depot de dossier. c a souligner  :tala-sylla: 
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    Auteur

    Ly

    En Février, 2014 (19:09 PM)
    c fau m diatta sui de la fastef fo etr serieu et honete. lemploiete garanti par let.vou n faite k des recrutement politicien et selectif.fen boudon fal kalidou ak wade...ananiou
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    Auteur

    Kambane

    En Février, 2014 (11:48 AM)
    Nous pensons que le Sénégal est un pays de droit. Donc le terme droit explique tout. Cette situation des sortants de la FASTEF issus de la formation payante revêt une problématique qui mérite d'être revue.

    -Comment l'on peut imaginer que dans un pays de droit où, l'Etat devait garantir la formation de ses citoyens, refuse d'employer ses jeunes qui se sont biens formés par leurs propres moyens financiers?

    -Comment cet Etat peut refuser de les employer alors que le besoin est bien là?

    -A quoi sert donc de faire la promotion de l'école si les diplômes n'arrivent plus à servir leur pays?

    -A quoi sert de retenir les jeunes à l'école?

    Nous pensons que le Gouvernement du Président Macky SALL doit revoir sa politique. Dans un pays sérieux l'Etat doit plutôt soutenir à ceux là qui ont une motivation pour le développent de leur pays. Ces jeunes sont trop motivés c'est pourquoi ils ont déboursé chacun "Un million cent vingt mille"(120.000.000f) pour les deux ans de formation; soit 80.000F par moi. Aujourd'hui au Sénégal tout le sait que le besoin est bien existant. Nous qui sommes sur le terrain savons plus sur ce besoin.

    Donc ces allégation de son ministre de tutelle ne tiennent pas du tout.

    Qu'il cesse de prendre ces jeunes comme des "agneaux du sacrifice". Si le gouvernement du Président Macky SALL a des problèmes avec la FASTEF qu'il sache comment les régler.
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