Par rapport à 2023, les résultats au Bac et au Bfem ont baissé cette année. Pour le ticket d’entrée à l’enseignement supérieur, l’on est passé de 51,54% à 50,50% tandis que pour l’examen d’admission au secondaire, trois points ont été perdus, le taux de réussite passant de 76% à 73%.
Interrogé par Le Soleil, le secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Cusems) attribue ce recul à trois facteurs. «Selon Ndongo Sarr cette baisse au baccalauréat s’explique par le fait que les candidats qui ont composé cette année, sont pour l’essentiel arrivés en classe de seconde en 2021. Depuis pratiquement cette année, soutient M. Sarr, la crise sociopolitique a impacté le secteur de l’éducation par des perturbations régulières des cours suite à l’arrestation d’enseignants, d’étudiants et d’élèves, la fermeture d’établissements, notamment dans le Sud du pays», rapporte le journal.
Le syndicaliste a aussi pointé «le déficit criard d’enseignants», notamment en philosophie, en maths et en espagnol, et le manque d’infrastructures de nombre d’établissements. «Ce qui a posé un problème d’évaluation régulière. Le suivi rapproché pour ne pas dire personnalisé des élèves a aussi été difficile», souligne Ndongo Sarr.
Interrogé par Le Soleil, le secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Cusems) attribue ce recul à trois facteurs. «Selon Ndongo Sarr cette baisse au baccalauréat s’explique par le fait que les candidats qui ont composé cette année, sont pour l’essentiel arrivés en classe de seconde en 2021. Depuis pratiquement cette année, soutient M. Sarr, la crise sociopolitique a impacté le secteur de l’éducation par des perturbations régulières des cours suite à l’arrestation d’enseignants, d’étudiants et d’élèves, la fermeture d’établissements, notamment dans le Sud du pays», rapporte le journal.
Le syndicaliste a aussi pointé «le déficit criard d’enseignants», notamment en philosophie, en maths et en espagnol, et le manque d’infrastructures de nombre d’établissements. «Ce qui a posé un problème d’évaluation régulière. Le suivi rapproché pour ne pas dire personnalisé des élèves a aussi été difficile», souligne Ndongo Sarr.
4 Commentaires
Pendant qu'on y est, pouvez-vous nous rappeler combien cela fait: 50,5 % de 73% ?
Cela nous édifiera sur le sort d'un enfant sénégalais qui a la chance d'aller à l'école dans son pays, loin de Touba.
causes baissses des résultats
que des analyses farfelues.
Nianthio
En Août, 2024 (16:42 PM)Les autorités ne dites pas la vérité sur les maux de l'école
La politique a bousillé l'école sénégalaise( raccourci). A la place de donner des enseignement- apprentissages,ils ne débattent que la politique. Je me viens d'avoir découvert un cahier d'un étudiant en 1ere de droit une expression qui n'a rien à voir avec les enseignements, " la politique du vagin"
Tous les atouts qui permettent aux apprenants de tricher sont bien mis en place par les autorités. : a) pour le bfem par exemple les enseignants qui sont dans les communes ne sortent plus,ils leur arrivent de corriger leurs propres élèves. b) pour la surveillance, les surveillants en majorité les femmes surveillent soit leurs propres enfants sot leurs propres élèves de l élémentaire. Biensur l'état ne veut pas dépenser en maintenant et les profs et les surveillants sur place.
Résultats, les élèves ne se concentrent plus aux études parce qu'ils savent que les correcteurs vont lever la main ou bien leurs mamans leur laisseront tricher
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