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Les syndicats qui œuvrent dans l’éducation maintiennent la pression pour le respect des engagements pris par le gouvernement du Sénégal. Le Cadre unitaire syndical des Enseignants du moyen et du secondaire (Cusems) a entamé depuis, ce lundi 5 mars, un nouveau plan d’action. Dans un communiqué parvenu à la Presse, les enseignants regroupés au sein du Cuse ont décrété quatre jours de grève (Mardi, mercredi, vendredi et samedi 10 mars) et deux jours de débrayage prévus le jeudi 8 et lundi 12 mars prochains.
Le Cuse, quant à lui, prévoit un débrayage ce mardi à partir de 10h et une grève générale, les mercredi et jeudi prochain. Les syndicalistes expliquent cette situation par le fait que leur plateforme revendicative, déposée sur la table du gouvernement depuis novembre 2009, n’a pas reçu de réponse jusqu'à ce jour. Le directoire du Cusems invite les enseignants des lycées et collèges du Sénégal à « rester unis, mobilisés, vigilants et déterminés dans l’observance des mots d’ordre jusqu'à la satisfaction des revendications légitimes ».
Le Cusems souligne qu’il a démarré depuis le 16 janvier une rétention des notes et un boycott des compositions (Propositions de sujets, surveillance, compositions, corrections). Les enseignants membres du Directoire soulignent que « le gouvernement semble avoir choisi d’imposer aux professeurs, aux élèves et l’école sénégalaise une année blanche dont il devra seul répondre ». Le ministre de l’Education, qui s’est prononcé hier sur la crise scolaire, a fait comprendre qu’ « une année blanche est exclue ».
5 Commentaires
Khamou Mako
En Mars, 2012 (15:30 PM)Thiaat66
En Mars, 2012 (15:33 PM)Ndimbeul
En Mars, 2012 (16:15 PM)Sam4
En Mars, 2012 (17:34 PM)Camoufo1956
En Mars, 2012 (14:49 PM)Il est vrai que l’administration ne doit pas cesser de fonctionner en période électorale mais aujourd’hui le régime ne voit aucun gain politique à satisfaire tout de suite ces revendications vu tout le temps qu’il est resté sans respecter ses engagements. Sa priorité est de se maintenir au pouvoir et l’essentiel de ses investissements se feront dans ce projet. Quant aux syndicalistes, du fait de leur extrémisme qui donne un caractère impopulaire à leur mouvement, ils ne pourront jamais avoir l’adhésion des parents d’élèves à leur cause car ce sont leurs enfants qui y perdent pendant qu’ils continuent de toucher indûment l’argent du contribuable sénégalais ce qui est un « RIBAT ».
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