Lors d’un atelier de renforcement de capacités des enseignantes en droits humains et violences basées sur le genre qui vise principalement les responsables des bureaux Partenariat, communication et genre des Inspections d’académie et des Inspections de l’éducation et de la formation du ministère de l’Education nationale, la coordonnatrice du Paef-Plus, Marie Faye, indique que la finalité d’une telle activité entreprise au niveau national est de permettre à asseoir la question genre et de réussir son institutionnalisation. Surtout, fait-elle savoir, qu’il y a déjà un décret portant organisation des Ia et des Ief qui leur permet de faire appliquer cette mesure.
Par ailleurs, Mme Marie Faye estime qu’au niveau de l’élémentaire, l’indice de parité est en faveur des filles avec un taux de 1,12% et la même tendance, selon elle, est notée au moyen, «mais c’est au secondaire qu’il y a encore des difficultés à faire accéder les filles». Par contre, poursuit-elle, «par rapport à l’indice de développement de l’éducation, il reste beaucoup d’efforts à faire, car le taux de présence des filles est largement inférieur à celui des garçons» ; d’où la nécessité, selon elle, de «renforcer les actions en faveur de l’éducation des filles, en identifiant les leviers stratégiques à actionner après avoir décliné tous les obstacles qui sont surtout d’ordre culturel et socio économique».
C’est pourquoi, renseigne Marie Faye, «le Paef travaille à l’autonomisation des femmes, avec un appui accordé à 122 associations de mères d’élèves, dans les écoles qui bénéficient de ce projet pour des activités génératrices de revenus, dont 50% des bénéfices sont reversés au comité de gestion de l’école pour la promotion de l’éducation des filles». Elle poursuit pour dire que «le Paef soutient également les filles en difficultés pédagogiques par des cours de renforcement.
Les filles performantes et qui sont en milieux vulnérables sont également appuyées à travers l’octroi de bourses. Il s’agit aussi de combattre énergiquement les mariages précoces, car c’est incompréhensible et inexplicable qu’une fille de 13 ans, qui doit aller à l’école, puisse être donnée en mariage».
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