Mercredi 18 Décembre, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Education

Infrastructures : Onze établissements sur quatre vingt et un sont sans-abri

Single Post
Infrastructures : Onze établissements sur quatre vingt et un sont sans-abri
Dans sa déclaration de politique générale du 28 octobre dernier, le Premier ministre Madame Aminata Touré s’engageait à effacer de la carte scolaire les abris provisoires d’ici à 2017.

Dans la région de Sédhiou, les promoteurs du bâtiment ne vont pas du tout chômer car, sur les quatre vingt et un établissements moyens secondaires de la région, seuls onze n’ont pas d’abri. Il s’agit des deux lycées de la commune de Sédhiou, des collèges des villages ou communes de Diéndé, de Koussy, de Sansamba, de Bémet, de Boumouda, de Sindina, de Djirédji, de Djibanar et du premier Cem de Goudomp commune. Deux sont dans le département de Goudomp et les neuf autres dans celui de Sédhiou. Dans le département de Bounkiling tous les établissements moyens ont des abris. A ceux-là, s’ajoutent les innombrables cas des écoles élémentaires. Dans abris où les cours s’arrêtent dès les premières pluies et où les cours commencent tard du fait qu’on construit ces huttes avec l’argent des inscriptions.

Il est vrai que le gouvernement est en train d’accélérer la cadence dans certaines zones frontalières aux pays limitrophes pour empêcher les potaches sénégalais de migrer vers ces pays étrangers mieux lotis en matière d’infrastructures. Mais en réalité, la demande est toujours supérieure à l’offre. Même certains collèges construits ont commencé à ériger d’autres salles de classe en huttes du fait du fort taux de scolarisation. Ce qui semble réduire à néant les efforts des autorités.


6 Commentaires

  1. Auteur

    Saa Thilmakha

    En Novembre, 2013 (17:31 PM)
    A Thilmakha , le lycée enregistre deux abris provisoires, inadmissible, des élèves de terminal qui prennent des cours sous des huttes, du jamais vu! Au secours
    Top Banner
  2. Auteur

    Kaalo Goonga

    En Novembre, 2013 (17:58 PM)
    c 'est le prix à payer quand on veut avoir un lycée chez soi alors que la logique, le souci de rationaliser commandaient que les gens aillent dans le lycée voisin. Tout le monde veut son lycée dans son village croyant que l'Etat va construire. En accordant des lycées à tous ceux qui le demandent, l'Etat leur dit implicitement de construire eux-mêmes le lycée puisqu'ils sont pressés. voila pourquoi on retrouve des écoles, des collèges et des lycées dans des endroits inimaginables et c'est l'aptitude des populations à mobiliser des ressources qui fera la différence. certains construiront, d'autres vivront encore longtemps en occupant des magasins de collectes d'arachides, des maisons communautaires, des classes de l’élémentaire, des chambres empruntées. la carte scolaire n'est plus pensée par les techniciens du ministère ou par les inspecteurs mais par les politiciens qui rodent autour du président et de l'APR qui pour se faire un nom créent un lycée en dehors de toute reflexion préalable. L'exemple typique de ce désordre est à matam: une école élementaire presque dans chaque village, un cem dans chaque village(en moyenne 1 cem chaque km), un lycée tous les 2 km. des classes de 10 élèves à l'élémentaire, des cem à moitié vide, des lycées qu'on remplit avec des élèves dont les notes ont été gonflées. voila où cela mène de vouloir à tout prix rester dans son village. les politiciens ne méritent que d'etre pendus hauts et courts, de vrais barbares avec certains qui décident de l'avenir des gosses alors qu'ils refusent d'envoyer leurs enfants à l'école préférant l'école coranique ou l'émiigration pour eux.
    {comment_ads}
    Auteur

    Peuls,,

    En Novembre, 2013 (18:34 PM)
    NOTRE combat ne fait que commencer, l'ingénieur Macky Sall n'est pas à la hauteur de NOS ambitions mais NOUS avons d'autres stratégies pour dominer les autres ethnies et imposer NOTRE noble culture. NOUS allons étendre NOTRE pouvoir sur toute l'Afrique de l'Ouest. PEULS
    {comment_ads}
    Auteur

    Eurydice

    En Novembre, 2013 (20:58 PM)
    On ne dit pas "quatre-vingt et un" mais "quatre-vingt-un", , comme "quatre-vingt-dix", avec les guillemets de rigueur! En guise de rappel, on dit "quatre-vingts". (quatre fois vingt). Dont acte! Le français est complexe, parce que pétri de nuances.
    {comment_ads}
    Auteur

    Sall

    En Novembre, 2013 (08:52 AM)
    LE MINISTRE DES INFRASTRUCTURES ET SES DIRECTEURS SONT INCOMPETANT
    Top Banner
    Auteur

    Dioushe

    En Novembre, 2013 (09:39 AM)
    revoyons nos slogans sur l'education: "ALLER A L'ECOLE ET Y RESTER " c'est tout un tas de reflexion parce que le fait d'aller a l'ecole c'est pour reussir mais aller pour y aller .l'origine de ce nombre si important des eleves est la cause si on ne renvois pas ;ces eleves d'autres viendront s'y ajouter et ce sera autre chose.

    REVOYONS NOTRE SYSTEME EDUCATIVE :sn: 
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés. --
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email