Ancien ministre de l’Éducation de base et spécialiste reconnu du domaine, la voix de Mamadou Ndoye compte. Lors du Forum sur l’éducation, hier, mercredi 29 juin, il a fait une communication sur le thème : « Relever les défis majeurs de l’éducation au Sénégal ».
Grand-Place rapporte dans son édition de ce jeudi que le secrétaire général de la Ld a indiqué que le Sénégal a réalisé de nombreux efforts pour l’accès à l’éducation. Entre 2002 et aujourd’hui, souligne-t-il, le taux brut de scolarisation est passé de 70 % à 96 %.
Dans l’enseignement moyen, le taux est passé de 20 % à 60 % tandis qu’il a été multiplié par 3 au niveau secondaire (10 % à 30 %). Mais malgré ses avancées, Mamadou Ndoye note que l’école sénégalaise est très en retard par rapport aux pays référence en matière d’éducation. « Elle est tout le temps perturbée.
Là où les autres font 1000 heures par an, nos enfants font moins de 500 heures par an », signale-t-il avant de tracer deux voies pour sortir de l’impasse : l’impératif d’atteindre l’équité et la nécessité de contextualiser le système éducatif national.
14 Commentaires
Ydiack
En Juin, 2016 (09:23 AM)Diopfallmbeuk
En Juin, 2016 (09:32 AM)la loi el khomri en est actuellement au stade du projet de loi. le texte a d'abord été présenté au conseil des ministres du 24 mars 2016. il a ensuite été examiné par la commission des affaires sociales au début du mois d'avril.
le texte est débattu actuellement au parlement.
après sa présentation à l'assemblée nationale le 3 mai, le premier ministre manuel valls a utilisé la procédure de l'article 49-3 de la constitution qui a permis de faire adopter le projet de loi par l'assemblée nationale en 1ère lecture sans vote des députés. la motion de censure déposée par la droite a en effet été rejetée le 12 mai (246 voix alors que 288 voix étaient nécessaires).
le projet de loi el khomri est maintenant examiné par le sénat jusqu'au 24 juin. il sera voté le 28, avant son retour à l'assemblée nationale fin juin - début juillet.
selon manuel valls, le texte devrait être définitivement adopté au mois de juillet. le texte devrait donc paraitre au journal officiel dans le courant de cet été. wassalam !!! ya meuneu féne !
Anonyme
En Juin, 2016 (10:24 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (10:38 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (11:46 AM)Mass
En Juin, 2016 (11:46 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (12:01 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (14:13 PM)des communistes qui cachent leur atheisme
ndoye initiateur du volontariat ki a empoisonné le systéme educatif
Professeur De Sciences Physiqu
En Juin, 2016 (14:46 PM)Les problèmes qui gangrènt le système éducatif sont mulitiples mais j'en retiens les points suivants qui me semblent cardinaux :
1. Au moment de notre "indépendance" en 1960, le président SENGHOR et le président du conseil Mamadou DIA ont exclu les daaras du nouveau système éducatif ! Cette décision triste et grave va engendrer une superposition du système éducatif néocolonial tropicalisé avec le système éducatif national qui existait avant la colonisation. des centaines de milliers de sénégalais ont des diplômes dans les pays arabes non reconnus par l'Etat à l'époque même si par la suite les autorités ont cherché des palliatifs pour insérer certains arabisants dans la fonction publique.
2. Les enseignants fonctionnaires subissent une injustice inqualifiable et inadmissible dans la rémunération contrairement aux autres fonctionnaires de même grade. Ce phénomène, à l'origine des grèves récurrentes, explique la désaffection de la fonction par la jeunesse. Le métier d'enseignant, autrefois très prisé et convoité, est aujourd'hui dévalorisé ! Les propos déshonorants d'anciens ministres comme Kalidou DIALLO, du Président Macky SALL (qui a un problème psychologique et historique avec les enseignants) accentuent la mise au ban de la société des enseignants considérés comme des parias !
3. Tous les pays développés et émergents utilisent leurs langues nationales comme véhicule pour transmettre les connaissances scientifiques, leurs valeurs culturelles et religieuses et la mémoire de leurs valeureux anciens aux jeunes générations ! Il n'y a qu'au Sénégal où on refuse d'abandonner la langue du colonisateur. C'est la raison pour laquelle je suis d'avis que la baisse de niveau de nos élèves résulte du refus d'utiliser les langues nationales dans l'enseignement des sciences et techniques ! J'ai la preuve avec des élèves de CE2 élémentaire qui éprouvaient des difficultés pour comprendre et traiter un problème sur le calcul du bénéfice; dès que j'ai utiliser le wolof, ils ont tout trouvé car la compréhension était tout à fait naturelle et spontanée.
Je pourrai continuer à énumérer d'autres problèmes importants. peut être une prochaines fois insha Allah !
Anonyme
En Juin, 2016 (15:29 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (15:34 PM)Krimd
En Juin, 2016 (16:13 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (16:27 PM)Historiquement, dans son format initial, le Projet des Volontaires était une initiative "innovante majeure": 4 ans de service. C'est quand on leur a trouvé un plan de carrière dans l'Education que le projet s'est dénaturé. Avec le nombre, leur massification leur a permis de se poser en force de revendication à travers le SELS, le SELS/A, le SELS/O, en attendant demain le SELS/Z,,,
Ce sont surtout certains "enseignants" issus des "quotas sécuritaires" et la mauvaise gestion des concours de volontaires qui ont jeté dans le système dans certaines difficultés qu'il rencontre par rapport à la qualité notamment... Le vers est dans le fruit, même si Serigne Mbaye Thiam a beaucoup fait pour le verrouillage des processus de sélection des enseignants et relevé le niveau au Bac.
Mamadou Ndoye a des visions stratégiques pertinentes sur l'Education qui pourraient apporter à notre système éducatif. C'est l'un des experts les mieux avisés de notre pays sur ce domaine.
Modd Seck Taaly
En Juin, 2016 (17:55 PM)Participer à la Discussion