L’adjoint à l’inspecteur d’académie (IA) de Louga, Sacoura Guèye, a souligné l’importance de la lecture, en ce qu’elle constitue "un instrument de conquête des enseignements".
"La lecture est un instrument de conquête des enseignements, et sans un enseignement efficace de la lecture, tous les autres enseignements sont compromis", a-t-il notamment déclaré samedi au cours de la cérémonie de restitution de l’enquête "Jangando".
Celle-ci consiste en une évaluation citoyenne et périodique des apprentissages des enfants âgés de 9 à 16 ans dans toutes les régions du Sénégal.
Selon l’IA de Louga, "la lecture permet de réussir à l’école mais aussi dans la vie, et tous les autres problèmes soulevés par cette enquête ne sont que le corollaire d’une maîtrise défaillante de cet instrument qui va inéluctablement influer sur les autres matières".
Il invite les acteurs du milieu scolaire à réfléchir sur les moyens de contourner les difficultés notées chez les élèves dans ce domaine, estimant que "la solution peut venir de l’introduction des langues du milieu dans les apprentissages".
Dans la région de Louga, l’enquête menée par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) et le Laboratoire d’analyse et de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES) a décelé "des déficits énormes" chez les enfants dans le domaine de la lecture mais aussi des mathématiques et de la culture générale.
Pour y remédier, plusieurs propositions ont été faites au cours de cette rencontre durant laquelle la généralisation du préscolaire a été avancée pour améliorer les résultats scolaires dans cette région qui figure dans le groupe de celles en retard dans ce domaine.
Des propositions ont été faites aussi pour qu’à l’avenir les responsables de l’enquête prennent en compte "la particularité" de la région de Louga où se retrouvent plusieurs foyers religieux, sans compter son "fort taux d’émigration"
Education
6 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2017 (21:22 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (11:39 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (12:02 PM)Diop
En Mars, 2017 (17:02 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (17:48 PM)Lougatois
En Mars, 2017 (18:46 PM)Presque tous ces millions d'illettres au senegal ont pourtant ete jusqu'en classe de cm2 dans les annees 70 , 80 et 90.Les eleves sortaient des ecoles sans pouvoir lire et ecrire apres des annees d'apprentissage,
AUJOURDHUI, TOUS LES ELEVES DE CM DU SENEGAL SAVENT LIRE ET ECRIRE
DONC BRAVO AUX INSTITUTEURS ET AUX NOUVELLES METHODES DE LECTURE
Dans toutes les zones ou il y'a une pluralite de langues ou dialectes , pour se comprendre ,les gens sont forces d'utiliser une langue federatrice.LE FRANCAIS
C'est pour cette raison que le casamancais est plus a l'aise que le baol-baol ou walo-walo
dans l'expression de la langue de Molliere
Dans les annees 60-70 ,les senegalais ne depassaient guere 5 millions d'hts,aujourdhui que nous sommes plus de 14 millions ,proportionnellement,on a plus de nulards ,de morts de naissances etc,,,,
Aujourdhui les jeunes parlent mal le francais,parcequ'ils ne le pratiquent pas .En verite,les
epreuves d'examen d'aujourdhui sont plus longues et plus complexes que celles que nous faisions
Beaucoup de ces intellectuels qui tirent a boulets rouges sur les enseignants, sont rentres a l'ecole a l'age de 14 ans,ou ont fait 4 fois le cm2 avec des joudouwatt infini a l'etat civil
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