Le temps où les élèves fuyaient leurs enseignants ou autres professeurs semble révolu. Maintenant, les élèves affrontent le corps enseignant, sans aucun état d’âme. Et, rapporte le quotidien «Bés Bi, Le Jour» dans sa parution du jour, c’est ce qui s’est passé dernièrement au lycée Blaise Diagne où un accrochage entre un élève et un professeur d’éducation physique et sportive a atterri au commissariat du Point E.
Le jour des faits, raconte Mme Sène, elle faisait tranquillement son cours d’Eps avec les élèves de la classe 6ème D au terrain de football du lycée Blaise Diagne. C’est à cet instant précis que des élèves se sont mis à jouer au foot à quelques jets de pierre de l’endroit où elle était avec ses élèves. Cela étant interdit, la prof dit avoir sommé les garçons de quitter les lieux.
Mais, à sa grande surprise, dit-elle, l’un d’eux, B. Diabaté, qui est élève en classe de 6ème dans le même établissement, a aussitôt répliqué en insultant la dame. Et comme si cela ne suffisait pas, il a appelé ses camarades à continuer à jouer.
La dame de poursuivre que, quelques instants plus tard, le ballon a atteint un de ses élèves. Une occasion qu’elle a saisie pour confisquer leur ballon. Mais, en guise de représailles, la bande menée par B. Diabaté s’est jetée sur l’élève en question, pour le rouer de coups. Aussi, pour éviter de passer un sale quart d’heure, comme cela a été le cas de l’une de ses collègues qui avait été violentée par un élève, la prof d’Eps dit avoir appelé à la rescousse un autre professeur.
D’ailleurs, ce n’est que suite à l’intervention de ce dernier que les membres de la bande ont vidé les lieux, à l’exception de B. Diabaté qui s’est entêté à rester sur place. Ayant saisi l’administration de l’école, la dame qui n’a pas été satisfaite de leur réaction « plus que timorée », puisqu’aucune sanction n’a été prise à l’encontre du mis en cause, a finalement décidé de porter plainte au niveau du commissariat du Point E.
Entendu à son tour, l’élève, né en 2008, a expliqué qu’ils étaient en train de jouer, lorsque le prof d’Eps les a trouvés sur place pour leur demander de quitter le terrain de foot. Et, lorsque le ballon s’est approché d’eux, elle a demandé à l’un de ses élèves de s’en saisir, pour le lui remettre. C’est dans ces circonstances, poursuit-il, qu’il s’en est pris à ce dernier, car la dame en question échangeait des insultes avec ses camarades de jeu.
«Je n’ai pas frappé l’élève en question. Je l’ai juste culbuté. C’est le professeur d’Eps qui a insulté les gens avec qui je jouais», accuse-t-il. Après auditions des deux parties, le dossier a été clos et transmis au procureur de la République.
Le jour des faits, raconte Mme Sène, elle faisait tranquillement son cours d’Eps avec les élèves de la classe 6ème D au terrain de football du lycée Blaise Diagne. C’est à cet instant précis que des élèves se sont mis à jouer au foot à quelques jets de pierre de l’endroit où elle était avec ses élèves. Cela étant interdit, la prof dit avoir sommé les garçons de quitter les lieux.
Mais, à sa grande surprise, dit-elle, l’un d’eux, B. Diabaté, qui est élève en classe de 6ème dans le même établissement, a aussitôt répliqué en insultant la dame. Et comme si cela ne suffisait pas, il a appelé ses camarades à continuer à jouer.
La dame de poursuivre que, quelques instants plus tard, le ballon a atteint un de ses élèves. Une occasion qu’elle a saisie pour confisquer leur ballon. Mais, en guise de représailles, la bande menée par B. Diabaté s’est jetée sur l’élève en question, pour le rouer de coups. Aussi, pour éviter de passer un sale quart d’heure, comme cela a été le cas de l’une de ses collègues qui avait été violentée par un élève, la prof d’Eps dit avoir appelé à la rescousse un autre professeur.
D’ailleurs, ce n’est que suite à l’intervention de ce dernier que les membres de la bande ont vidé les lieux, à l’exception de B. Diabaté qui s’est entêté à rester sur place. Ayant saisi l’administration de l’école, la dame qui n’a pas été satisfaite de leur réaction « plus que timorée », puisqu’aucune sanction n’a été prise à l’encontre du mis en cause, a finalement décidé de porter plainte au niveau du commissariat du Point E.
Entendu à son tour, l’élève, né en 2008, a expliqué qu’ils étaient en train de jouer, lorsque le prof d’Eps les a trouvés sur place pour leur demander de quitter le terrain de foot. Et, lorsque le ballon s’est approché d’eux, elle a demandé à l’un de ses élèves de s’en saisir, pour le lui remettre. C’est dans ces circonstances, poursuit-il, qu’il s’en est pris à ce dernier, car la dame en question échangeait des insultes avec ses camarades de jeu.
«Je n’ai pas frappé l’élève en question. Je l’ai juste culbuté. C’est le professeur d’Eps qui a insulté les gens avec qui je jouais», accuse-t-il. Après auditions des deux parties, le dossier a été clos et transmis au procureur de la République.
10 Commentaires
ce gosse diabaté est mal éduqué aussi bien à l'école qu'à l'école.
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lire ce gosse diabaté est mal éduqué aussi bien chez lui qu'à l'école
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En Février, 2022 (11:11 AM)-
Vous me rappelez de vieux et bon souvenir quand il y'a une vraie éducation sans suivre les occidentaux et pas de démission des parents . Démission des parents , suivisme des gouvernements . On récolte ce qu'on a semé
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En Février, 2022 (11:11 AM)Reply_author
En Février, 2022 (13:08 PM)Défenseur
En Février, 2022 (11:16 AM)À l'école, on instruit les enfants , à la maison on les éduque !
Ce gamin promet , un futur tonton macoute , lutteur ou nervis
Phil
En Février, 2022 (12:41 PM)Il devait suivre les injonctions de la prof et arrêter sinon débarrasser le lieu.
C'est ça qu'on connaît d'un bon élève qui a bien appris le civisme et bien éduqué.
Nous, à notre temps on respectait le maître et à tout moment
Et hormis les cours dés qu'on voyait le maître ailleurs aussitôt on courait aller le saluer ou on se cachait avant qu'il nous voit.
Là c'est un signe de respect.
Il y a certes beaucoup à dire sur l'éducation des jeunes sénégalais d'aujourd'hui, mais au moins autant sur la mentalité des moins jeunes. Dans cet article, je suis interloqué par le vocabulaire. Il est souvent répété le terme « dame » dans l'histoire. Ce n'est pas une dame qui est agressée mais une enseignante dans l'exercice de sa fonction et cela doit être sanctionné. Ce n'est pas une question de genre maire de respect envers une institution républicaine.
Parent
En Février, 2022 (17:27 PM)Participer à la Discussion