Le Syndicat Autonome de Développement de l'éducation et de la Formation (Sadef) a organisé une journée de réflexion sur la problématique du statut de l'enseignant.
Face à la presse ce samedi, le secrétaire général du Sadef, Mbaye Sarr a dénoncé la précarité du statut de l'enseignant qui est plus que jamais menacé selon lui.
"L'enseignant sénégalais est aujourd'hui plus que jamais menacé. Son statut reste également plus que jamais menacé. L'enseignant est agressé, violé et il n'est plus ce qu'il était car le coût de la vie est là, et le gouvernement du Sénégal ne donne pas la considération qu'il faut à l'enseignant.", a dénoncé le SG général du Sadef, Mbaye Sarr. Non sans indiquer que cette journée permettra de jeter les bases qui permettront de résoudre le problème du statut de l'enseignant.
Ainsi, le Sadef revendique non-seulement la réhabilitation du statut de l'enseignant, la restauration de la dignité des l'enseignants mais demande également au gouvernement d'institutionnaliser un système de protection sociale durable qui pourrait prendre en charge l'enseignant et sa famille.
Pour ce qui est de la situation à l'école sénégalaise, il soutient qu'elle est à la "croisée des crises."
Toujours selon le SG du Sadef, cette crise découle du non-respect du protocole d'accord signé par le gouvernement du Sénégal avec les organisations syndicales depuis le 17 février 2014. "Ce qui est grave dans tout ça c'est que le président de la République lui-même s'était engagé à appliquer ces accords car il les avait jugés réalistes et réalisables. Mais jusqu'à présent nous réclamons l'application de ces accords. L'autre crise, c'est une crise qui secoue le mouvement syndical et c'est provoqué par le gouvernement du Sénégal. A la suite des élections de représentativité car jusqu'à présent le gouvernement n'a pas respecté les termes de l'accord prè-établis avant l'organisation des élections; actuellement le gouvernement agit illégalement en ne convoquant qu'une poignée d'organisations syndicales avec lesquelles il décide, il complote sur le dos enseignants. Et c'est la raison pour laquelle on s'insurge.", s'est indigné M. Sarr.
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