En visite au Sénégal du 8 au 14 janvier dernier, le rapporteur spécial de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour le droit à l’éducation, a exposé son rapport sur ses observations sur le secteur. En effet, après sa rencontre avec plusieurs responsables officiels et des visites dans la zone urbaine de Dakar, Kishore Singh qui s’est principalement penché sur les cadres légal et institutionnel, le financement, les progrès accomplis dans l’accès à l’éducation, la qualité et la situation de l’enseignement privé et religieux, indique que des efforts restent à faire.
De façon générale, le Sénégal à su démontrer à de nombreuses reprises, la force de son engament pour mettre en œuvre le droit à l’éducation. L’importante augmentation des inscriptions dans le primaire et celle plus progressive des ressources allouées à ce secteur sont autant de preuves que cet engagement, a livré le rapporteur de l’ONU qui ne manque pas de préciser que des efforts supplémentaires restent à faire pour assurer la qualité de l’éducation et la pérennité des progrès accomplis à ce jour. Les exigences de qualité constituent, souligne-t-il, un défi majeur à relever.
Kishore Singh dans les colonnes du journal « libération », dit en particulier préoccupé par l’expansion de l’enseignement privé en dehors de toute réglementation pourtant nécessaire et par les conditions inacceptables qui règnent au sein des écoles coraniques dites «daaras » traditionnelles. Selon le rapport de l’ONU, « l’éducation souffre des coupures budgétaires décidées au sein des dépenses publiques d’investissement ». Mieux, compte tenu du fait que de plus en plus d’enfants ont accès aux établissements scolaires, la qualité devient un défi majeur » car « sans des enseignants bien formés, motivés, sans accès à des matériels pédagogiques et sans la possibilité d’enseigner dans la langue maternelle au niveau primaire», plaide l’onusien, « l’impact de l’augmentation des inscriptions sera limité ».
Le Sénégal bien réputé pour son enseignement supérieur de qualité et son excellence dans tout le continent africain, il n’en reste pas moins, regrette Kishore Singh que « l’accès universel à l’enseignement supérieur n’est pas garanti alors que le gouvernement reconnait le droit de tous les bacheliers à cet enseignement ».
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En Mars, 2014 (13:46 PM)Participer à la Discussion