Les résultats globaux de l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) sont maintenant disponibles. Les statistiques fournies par la direction des examens et concours (Dexco) du ministère de l’Éducation nationale révèlent que 138.670 élèves sur les 187.554 candidats ayant composé ont obtenu leur diplôme. Cela représente un taux de réussite de 73,94%, en baisse par rapport aux 76,3% de l’année dernière, soit une diminution de 2,36 points, informe Le Soleil.
Comparé aux résultats de l’année dernière, le taux de réussite au BFEM a légèrement chuté en 2024. Sur les 187.554 candidats ayant composé, 138.670 sont déclarés admis, soit un taux de réussite de 73,94%. Ce pourcentage est en deçà des performances de l’année dernière, marquant une baisse de 2,36 points, selon la Dexco.
Cette année, les académies périphériques se sont particulièrement distinguées. L’académie de Kédougou occupe la première place avec un taux de réussite de 90,46%. Elle est suivie par Matam et Tambacounda avec respectivement 87,68% et 87,52% d’admis. En revanche, les académies de Fatick et de Thiès sont en bas du tableau avec des taux de réussite de 62,24% et 66,63%.
Les résultats ont suscité des réactions variées parmi les acteurs de l’éducation. Certains notent un recul des académies de l’Ouest et du Centre du pays face à la percée de celles du Nord et Nord-Est.
D’autres, cependant, estiment que les résultats sont globalement positifs puisque 11 des 16 académies ont un taux de réussite supérieur à la moyenne nationale de 73,94%.
Mamadou Niang, inspecteur d’académie de Kédougou, attribue ces résultats à une synergie d’efforts et d’actions de tous les acteurs de l’éducation sur le plan local.
M. Niang a expliqué que les performances de son académie sont le fruit de plusieurs facteurs, dont une bonne prise en main des enseignants.
« Notre académie connaît chaque année des départs massifs d’enseignants, mais les nouveaux que nous recevons sont toujours motivés et engagés pour prouver leur compétence. À Kédougou, nous transformons les difficultés en opportunités pour réaliser des performances, » a-t-il expliqué.
2 Commentaires
Volai414
En Août, 2024 (11:04 AM)La famille, bien sûr. Parents, frères et sœurs de Marie Élie SANÉ ne l'ont certainement pas oubliée et moi non plus même si je ne suis rien pour elle à part un adulte qui a eu mal au coeur devant son désarroi qui l'avait poussée à l'évitable extrême. Oui, il était bien question de BFEM et de déception incontrôlée pour une gamine.
J'ai fait le sermon de prier et de parler pour son souvenir tant que je serai habité par une once de vie et d'énergie me le permettant. Pourquoi donc ? Parce qu'elle ne méritait pas l'injustice due aux adultes qui ne font pas assez attention aux petits. Elle a fait (on le regrettera éternellement!) ce que beaucoup d'enfants ont pensé à un moment ou un autre sans aller jusqu'au bout. Quand vous êtes imbu de valeurs et de dignité, comme elle l'était, le recul ne vous habite pas à l'âge qu'elle avait. Malheureusement, dans mon pays, quand vous êtes brillante et que vous échouez (sur le papier), on ne vous explique rien et on ne prend même pas le temps de vérifier s'il y a erreur ou pas. Elle en a fait les frais, disant le mal de beaucoup d'adolescents du Sénégal.
Douze ans, c'est assez pour que l'on vous oublie au Sénégal. Douze ans, pour moi, c'est le nombre additif qui aurait fait de toi une adulte responsable commençant à élever ses enfants dans la dignité et la fierté non volée. Je n'oublie pas ma promesse de venir déposer une fleur sur ta tombe, un jour, si le temps me le permet. J'espère que la pierre portant ton nom sera toujours là et ce jour-là, j'aurais un vrai sentiment de fierté pour toi que j'ai « adoptée » après ton départ.
Que le Seigneur veille sur toi dans son plus haut Paradis, Marie Élie.
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