Enregistrer son enfant à la naissance ne fait pas partie de la culture des Sédhiouois. 44% des enfants âgés de moins de cinq ans sont absents des fichiers des états civils des différentes collectivités. Conséquences, les tractations sont nombreuses pour un jugement d’autorisation d’inscription au niveau du tribunal départemental.
Mais les désagréments sont plus accentués lorsque l’enfant doit s’inscrire à l’école ou subir un examen pour les cas de déclarations tardives non moins importantes.
Le phénomène a pris cette ampleur à cause d’abord des accouchements à domicile, qui sont encore une réalité à Sédhiou.
Ensuite, il y a l’habitat spontané le long des axes routiers où poussent des villages qui ne semblent pas dépendre d’aucune collectivité.
A cela, s’ajoute l’analphabétisme qui ne donne pas le reflexe de penser à l’état civil. Enfin le déplacement des populations tout le long du balantacounda (axe Ziguinchor/Kolda) du fait du conflit casamançais a accentué le phénomène.
3 Commentaires
Depuis_paris
En Décembre, 2014 (10:27 AM)Nous pouvoins obtenir un taux d’alphabétisation(lire ecriiture, comprehension) que dans nos propre langues maternelles ou environnantes. Avec le français, nous 'aurons jamais cet objectif. Cheikh Anta Diop l'ecrivait dejà il ya plus dde 35 ans.
Les Parents
En Décembre, 2014 (13:33 PM)@sedhiois
En Décembre, 2014 (18:45 PM)Participer à la Discussion