«A Thiès, l'instauration illégale des frais d'inscription au niveau de l'élémentaire et du préscolaire», demeure un véritable casse-tête pour les parents d'élèves qui s'y opposent et invitent les autorités compétentes à sévir. Ces derniers fustigent «une première semaine de rentrée scolaire 2024-2025 caractérisée dans la ville aux-deux-gares par des tracasseries insoutenables, avec des montants qui varient entre 3000 et 12000 FCFA par élève».
À l'école d'application El Hadji Amadou Mactar Thiam des HLM Route de Dakar, il faut débourser 3000 FCFA par élève, à l'école Sud-Stade il faut 5000 FCFA. Une situation plus compliquée au niveau du préscolaire. Yassine Boubou et Ballabey exigent 10.000 FCFA, là où Médina Fall demande 12.000 FCFA et Hersent, 7000 FCFA. «Une situation qui ne saurait prospérer», s'indignent les parents d'élèves qui invitent les autorités académiques et administratives à prendre leurs responsabilités.
Le président de l'association nationale des parents d'élèves et étudiants du Sénégal, Massar Talla Diop, et ses camarades, dénoncent de telles pratiques. «Il nous a été donné de constater que dans la plupart des régions les écoles élémentaires ont instruit des frais d'inscription alors que ces tarifs n'existent pas à l'école élémentaire qui est gratuit et obligatoire».
«Il faut que les autorités académiques et administratives aident les parents à mettre un terme à celà», indique M. Diop, qui demande à «tous nos membres de ne pas verser un seul franc, et ceux qui ont déjà versé de l'argent pour les inscriptions et les uniformes n'ont qu'à aller réclamer les sommes déboursées».
Le coordonnateur régional de la Cosydep, à Thiès, Pape Abdoulaye Mbengue, avait pourtant, lors d'une sortie, avait très vite alerté. « Au niveau de l'élémentaire il n'y a pas de frais d'inscription. Nous pensons que c'est très clair. Au niveau du moyen secondaire les inscriptions sont plafonnées à 5000 FCFA, mais il n'est pas que quand l'enfant ne dispose pas de ces frais là il ne doit pas venir à l'école».
Une pratique qui s'applique dans plusieurs établissements de Thiès sous le regard impuissant des autorités académiques et administratives qui, dirait-on, laissent faire comme si de rien n'était et sembleraient, soupçonnent certains parents, «ramer à contre-courant de la philosophie du Jub-Jubal-Jubanti, telle une tentative d'empêcher les enfants de parents dont les revenus sont modestes d'accéder à l'école à moindre frais».
9 Commentaires
CHIIIIIIIÎIM !!!!!!!!!!!
Inconnu
En Octobre, 2024 (11:23 AM)-
il n'y a aucune faute, l'expression "vent debout " signifie s'opposer à quelque chose.
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{comment_ads}Boybourew
En Octobre, 2024 (12:48 PM)-
il n'y a aucune faute, l'expression "vent debout " signifie s'opposer à quelque chose.
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{comment_ads}Boybourew
En Octobre, 2024 (12:48 PM)des gens qui n ont rien et se permettent d avoir 2 ou 3 femmes avec un troupeau d enfants
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