Les résultats scolaires commencent à tomber avec le baccalauréat technique et professionnel 2015/2016 qui a livré ses secrets avec un taux de réussite de 43,5% contre 44,8 % en 2015. Cette contreperformance de 1.3 point a amené l’inspecteur de vie scolaire, Ibrahima Diagne à poser la problématique du financement de la qualité de l’éducation.
Le coordonnateur régional du programme d’amélioration de l’éducation de base en Casamance (Paebca) se demande dans quelle mesure le système éducatif est-il capable de transformer les ressources mises à disposition en résultats scolaires.
En évoquant la part du budget de l’Etat consacrée au secteur de l’éducation soit (40%), l’inspecteur indique que le niveau d’engagement des pouvoirs publics en faveur du développement de l’éducation et de la formation est réel. Seulement, il souligne que « les ressources sont insuffisantes dans nos pays en voie de développement et c’est pourquoi il nous faudrait développer d’autres mécanismes de financement de notre système éducatif».
Et de poursuivre «L’élargissement du réseau des bailleurs, autre que l’Etat, doit impérativement s’accompagner de choix et d’options pertinents en faveur de la qualité des apprentissages».
Ces choix et options doivent, selon Ibrahima Diagne, «être inscrits dans le cadre de la déconcentration et décentralisation pour donner des réponses en fonction des besoins des acteurs et des spécificités du territoire».
L’inspecteur de l’enseignement moyen secondaire/vie scolaire a évoqué la contribution des parents d’élèves dans la marche du système. De son avis, cette contribution des associations des parents d’élèves (Ape), se fait jusqu’ici à travers les frais d’inscription qui sont fixés entre 3.000 et 10.000 FCFA , la construction d’abris provisoires dans certaines localités mais aussi par le biais de leur représentation dans les structures et organes de gestion notamment le conseil de gestion d’établissement (décret n° 2000-337 du 16 mai 2000 ).
Mais l’inspecteur soutient que cette représentation n’est pas toujours de qualité à cause du déficit de formation de certains parents d’élèves membres des comités de gestions des établissements. Ce qui, se désole-t- il, limite le rôle qu’ils devraient jouer dans les établissements.
Le renforcement de capacités des membres de ces Ape leur permettrait de mieux participer à la définition des actions prioritaires en matière de gestion et de gouvernance des établissements. Cette capacitation limiterait également les conflits entre Ape et chefs d’établissement et leur donnerait une place dans le suivi des programmes de construction scolaire. Ce qui, sans doute, soutient l’inspecteur, va contribuer à améliorer la qualité des apprentissages et la gouvernance des collèges et lycées.
10 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (15:37 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (16:11 PM)B-t
En Juillet, 2016 (16:16 PM)Mamadou Sarr
En Juillet, 2016 (18:04 PM)Réellement, il faut reconnaître que l’éducation au Sénégal, c'est le niveau des enseignants. A partir de là, inutile de chercher à situer ailleurs, les causes de la faiblesse des apprenants.
Au niveau élémentaire, vous trouvez des enseignants, qui à 90% ne savent ni construire une phrase correcte ni faire une analyse grammaticale ou logique ni résoudre un problème au CM2, alors qu'ils sont titulaire du CAP. Avec çà , comment pourrait améliorer la qualité des enseignements- apprentissages?
Au niveau moyen secondaire, là on retrouve du n'importe de quoi des professeurs LHG, LA, LE, MSVT, MSP qui ne connaissent absolument rien. Dans un collige avec les mêmes enseignants , vous retrouvez les mêmes enseignements c'est à dire mêmes leçons, mêmes devoirs pendant plus de 10 ans. Le niveau des enseignants est d'une faiblesse inimaginable.
A cet effet, il vaut mieux affecter ces enseignans au service courrier au niveau et penser à reformer le recrrutemnt.
Mamadou SARR ENSEIGNANT.
Anonyme
En Juillet, 2016 (18:10 PM)Réellement, il faut reconnaître que le mal l’éducation au Sénégal, c'est le niveau des enseignants. A partir de là, inutile de chercher à situer ailleurs, les causes de la faiblesse des apprenants.
Au niveau élémentaire, vous trouvez des enseignants, qui à 90% ne savent ni construire une phrase correcte ni faire une analyse grammaticale ou logique ni résoudre un problème au CM2, alors qu'ils sont titulaire du CAP. Avec çà , comment pourrait améliorer la qualité des enseignements- apprentissages?
Au niveau moyen secondaire, là on retrouve du n'importe de quoi des professeurs LHG, LA, LE, MSVT, MSP qui ne connaissent absolument rien. Dans un collige avec les mêmes enseignants , vous retrouvez les mêmes enseignements c'est à dire mêmes leçons, mêmes devoirs pendant plus de 10 ans. Le niveau des enseignants est d'une faiblesse inimaginable.
A cet effet, il vaut mieux affecter ces enseignants au service courrier au niveau central, dans les collectivés locales etc et penser à reformer le recrrutemnt.
Mamadou SARR ENSEIGNANT.
Anonyme
En Juillet, 2016 (22:30 PM)Merci de la réflexion et c'est cela qui doit être le rôle d'un inspecteur de l'education en lieu et place de " revendiqueur d'indemnités";il faut qu'on fasse progresser ce système par une analyse poussée comme l'a fait si bien mon Inspecteur
Je crois que les ressources sont mobilisées mais dans la mise en oeuvre des activités,il y'a beaucoup à dire
Les IA et les IEF doivent aller dans le sens de mieux suivre ce qui se passe dans les collèges et lycées et jouer aussi la transparence dans ce qu'ils font.
Ceci est valable pour le niveau central
Les acteurs que nous sommes,reclamons plus d'équité dans l'allocation des resources
Anonyme
En Juillet, 2016 (22:44 PM)J'espère que tu n'écris pas pour être nommé à ce poste ou à un autre si on sait que tu es de la Convergence des cadres républicains de Fatick CCR
Anonyme
En Juillet, 2016 (22:56 PM)Le système est unique,qu'on soit à Fatick ou à Sédhiou
Anonyme
En Juillet, 2016 (23:08 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (23:25 PM)Le niveau n'est aussi alarmant quand on compare les résulttas du sénégal aux autres pays de la sou-région
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