Engagé dans la recherche d’hydrocarbures depuis le début des années 1950, le Sénégal aidé par des compagniesécossaise, américaine et australienne, vient de découvrir coup sur coup deux gisements de pétrole dans au large deSangomar dans le bloc offshore profond éponyme. Si beaucoup de choses ont été dites à ce sujet, il semble nécessairede dépassionner le débat pour mieux situer les enjeux et les conséquences à venir de ces découvertes sur notre pays,notamment en ce qui concerne l’Economie nationale et la fourniture d’énergie.
Quels sont les acteurs ?
L’Etat du Sénégal oblige chaque entreprise étrangère qui s’installe sur son territoire dans le but de rechercher des hydrocarbures à s’associer avec la société nationale des Pétroles du Sénégal (Petrosen) en créant une filiale de droit sénégalais. Cette filiale locale et mixte est appelée « Joint-venture » et peut accueillir d’autres partenaires technico-financiers, c'est-à-dire d’autres compagnies pétrolières. Dans le cas des découvertes faites grâce aux puits FAN-1 et SNE-1, la joint-venture à l’origine de la découverte est composée par Cairn Energy (40% des parts), Conocco Phillips (35%), First Australian Resources (15%) et Petrosen (10%).
Cette répartition des parts s’explique essentiellement à partir de deux paramètres : la localisation des hydrocarbures dans le sous-sol sénégalais et l’apport financier de chacune des compagnies en vue d’accomplir les opérations d’exploration, à savoir la prospection géophysique et le forage. La faible part de Petrosen, en l’occurrence 10%, s’explique par le fait que durant la phase d’exploration notre compagnie nationale ne fournit aucun apport financier. Si aujourd’hui beaucoup peuvent regretter que l’Etat, à travers Petrosen, n’ait pas participé financièrement à l’exploration, il ne faut pas perdre de vue que celle-ci coûte très chère et est très risquée. En effet, dans une zone comme celle de l’offshore sénégalais où une seule découverte avait été faite dans les années 1960 au large de la Casamance, les données statistiques à l’échelle globale permettent d’estimer à 70 % le risque de forer un puits sec, c'est-à-dire de ne pas trouver de pétrole en quantité suffisante pour être exploité. De plus, un forage en haute mer comme celui de FAN-1 ou SNE-1 peut facilement atteindre les 100 millions de dollars et tout porte à croire que le puits FAN-1 a couté bien plus, notamment en raison d’un arrêt de longue durée ayant eu lieu durant le forage.
Au regard de ces éléments, il est logique que l’Etat du Sénégal qui doit effectuer comme tout pays en voie de développement des dépenses essentielles dans l’Education, la Santé ou encore les infrastructures, soit réticent à l’idée d’investir plusieurs dizaines de milliards dans un domaine où il a 70 % de chances perdre son argent. A ce propos, il faut rappeler que sur plus de 130 puits forés au Sénégal depuis les années 1950, moins d’une dizaine ont été positifs et ont, pour la plupart, produit de petites quantités de gaz naturel (Diamniadio, Gadiaga).
Que gagnera l’Etat ?
Petrosen qui dispose pour l’instant de 10% sans apport financier (on parle de « carried interest ») pourra cependant faire monter sa participation dans la joint-venture jusqu’à 20 % au moment de la mise en exploitation, c'est-à-dire de la production des premiers barils vers 2020. D’ici là, toutes les études et dépenses dites de développement, en vue de préparer l’exploitation, seront à la charge des autres partenaires. Le développement pour un gisement offshore peut facilement couter 4 à 6 milliards de dollars, c'est-à-dire autant que le budget actuel de l’Etat du Sénégal. Si la production démarre en 2020, Petrosen pourra toucher 20 % des bénéfices annuels liés à l’exploitation pétrolière tout en ayant cette fois-ci l’obligation de participer aux dépenses d’exploitation au même titre que ses autres partenaires au sein de la joint-venture.
L’Etat touchera également une partie de la production (en général 10 à 15 %), cette quantité étant définie par le contrat qui le lie à la joint-venture. Ce contrat qualifié de « contrat partage de production » fixe d’abord le remboursement des dépenses engagées durant l’exploration et le développement (ces dépenses sont appelées « cost oil ») et permet ensuite à l’Etat, de prélever son pourcentage sur la production restante que l’on appelle « Profit oil ».
L’Etat du Sénégal ne s’en limitera cependant pas qu’aux 20 % de Petrosen et à sa part de production. Il ne faut pas perdre de vue que la joint-venture, comme toute société enregistrée au Sénégal, doit payer un impôt sur les sociétés tel qu’il est prévu par le code général des impôts. Cela signifie que la joint-venture dans son ensemble, devra reverser 30 % de ses bénéfices annuels à l’Etat.
Ainsi, l’Etat pourra gagner de l’argent grâce à 3 canaux : via Petrosen, via sa part dans la production et via les impôts.
Etant donné que les réserves devront être précisées dans les mois et années à venir et vu la fluctuation permanente du prix du baril, il est pour l’instant impossible, si l’on veut rester prudent, de donner des chiffres exacts sur les revenus totaux que touchera l’Etat à partir de ces gisements. L’ordre de grandeur pourrait cependant être de quelques milliards de dollars à étaler sur les 15 à 25 ans que pourrait durer la production.
Comment garantir la transparence ?
L’Univers pétrolier a longtemps été, et à juste titre, jugé opaque et générateur de conflits et de pressions sur l’environnement. Pour preuve les conflits au Biafra, en Angola ou encore au Congo ainsi que les désastres écologiques au Nigéria, ont, depuis les années 1970, montré que l’or noir pouvait vite devenir source de malheur pour un pays d’Afrique subsaharienne. Beaucoup de nos compatriotes ont, à l’annonce de ces découvertes, exprimé leur pessimisme quant à l’utilité d’avoir du pétrole dans notre sous-sol. Il faut cependant compter sur la mise en place depuis 2002 de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) qui aide à assainir les comportements politiques et industriels vis-à-vis des ressources naturelles. En effet, l’ITIE permet au citoyen d’avoir accès par Internet et auprès des organismes gouvernementaux aux données sur les recettes liées à l’exploitation des ressources naturelles ainsi que les contrats liant l’Etat aux compagnies minières ou pétrolières. Le Sénégal a demandé à adhérer à l’ITIE depuis Fevrier 2012, avant de créer un comité de pilotage en Juin 2013 et de mettre à sa tête le Pr Ismaila Madior Fall. Ce comité, composé de représentants gouvernementaux, d’industriels, de groupes de presse, d’ONG et d’organisations de la société civile, a déposé la candidature officielle du Sénégal auprès de l’ITIE en Octobre 2013. Si la procédure d’acceptation peut parfois prendre plusieurs années, il faut saluer cette démarche qui va dans le sens de la transparence et qui garantira l’accès à l’information pour le citoyen.
Les agents de contrôle de L’Etat ainsi que les ingénieurs et le management de Petrosen joueront également un rôle clé dans la transparence et la fiabilité des données de production. Il est évident que les sommes en jeu dans l’Industrie pétrolière sont gigantesques et que si les mécanismes de contrôle sont scrupuleusement appliqués au sein de ces entités, l'Economie du Sénégal ne s’en portera que mieux. La vigilance citoyenne est également de mise et devra aussi s'organiser en dehors du cadre formel de l’ITIE.
Quelles perspectives le Sénégal a-t-il avec le Pétrole ?
Le pétrole est une ressource non renouvelable à l’échelle d’une vie humaine. Cela signifie qu’avec les taux d’extraction qui seront appliqués à ces gisements offshore, ceux-ci vont s’épuiser d’ici quelques décennies. Il nous faut ainsi collectivement prendre conscience que nous ne pourrons pas indéfiniment baser l'essentiel de nos recettes budgétaires sur le pétrole ni prévoir de régler nos récurrents problèmes de fourniture d’Energie (électricité et carburants) avec lui. Certes, le pétrole constitue pour certains pays la quasi-totalité du budget de l’Etat, c’est notamment le cas au Nigéria ou en Algérie. Ces pays disposent néanmoins de réserves d’hydrocarbures bien plus importantes que celles du Sénégal et c’est aujourd’hui une quasi-certitude que nous ne découvrirons jamais des gisements ayant des tailles équivalentes aux leurs. Nous devrons donc adopter une stratégie différente de la leur car il serait périlleux de laisser notre Economie dépendre du pétrole vu notre potentiel intrinsèque en hydrocarbures.
Une fois ceci affirmé, il est légitime de penser qu’entrer dans le cercle restreint des pays producteurs de pétrole pourrait logiquement signifier une baisse du prix des carburants à la pompe ainsi que la fin des délestages électriques pour les sénégalais. Le premier objectif peut être atteint en renforçant les capacités de la SAR (Société Africaine de Raffinage) ou en construisant une nouvelle raffinerie où la part de production pétrolière revenant à l’Etat pourra être traitée en partie. Cette raffinerie pourrait être construite d’ici 2025 si l’Etat et les gouvernements qui se succéderont décident d’en faire une priorité nationale. Le second objectif relatif à la fourniture électrique devra plutôt être atteint en investissant l’argent issu de la vente du pétrole dans la diversification des sources primaires d’électricité, notamment le solaire et l’éolien où le Sénégal dispose d’un potentiel important, parmi les plus élevés en Afrique de l’Ouest selon les derniers rapports de l'IRENA (Agence internationale pour les energies renouvelables).
La production actuelle d’électricité au Sénégal dépend quasi exclusivement du fuel lourd fourni par la société ITOC à la Senelec. Ce fuel est ensuite transformé dans des centrales thermiques ou dans des groupes électrogènes et coûte cher à l’Etat. Une partie des revenus du pétrole pourrait être consacrée à la recherche-développement sur le solaire ainsi qu’à l’équipement en technologies solaires et éoliennes. La construction d’une centrale thermique à gaz pourra également être envisagée lorsqu’une découverte importante de gaz sera faite, ce qui est probable vu la configuration géologique du bassin sénégalais. Le gaz est bien moins polluant que le pétrole et permet au Nigéria par exemple, d’avoir un coût du kilowattheure (Kwh) d’électricité 4 à 5 fois plus faible que le Sénégal.
Enfin, le Sénégal va sans aucun gagner en expertise technique dans les opérations pétrolières, et ce, grâce au recrutement prioritaire de nationaux sénégalais dans les entreprises exploitantes tel qu’il est prévu par le code pétrolier. Cela, combiné aux recettes financières, permettra à l’Etat de gagner en autonomie vis-à-vis des compagnies pétrolières, même si celles-ci conservent un peu partout dans le monde une avance technique significative sur les sociétés nationales. Cette autonomie nous permettra à l’avenir de négocier de meilleurs contrats, d’améliorer le code pétrolier, de former plus d’ingénieurs, d’économistes de l’énergie et de faire grandir Petrosen comme l'ont fait plusieurs grands producteurs qui ont aujourd'hui des compagnies nationales de très haut niveau (Sonangol en Angola). Nous faisons donc face à un challenge, dans une industrie complexe, avec une ressource qui ne durera pas éternellement même si elle est présente dans notre sous-sol depuis des dizaines de millions d’années. Si l’Etat et la société civile s’engagent, l’un avec une vraie vision stratégique et des mécanismes de contrôle, l’autre dans une vigilance de premier ordre, tout porte à croire que le Sénégal pourra relever ce challenge comme il le fait depuis tant d’années, et avec brio, dans le domaine de la Démocratie.
Fary Ndao
Ingénieur Géologue
54 Commentaires
Zeng
En Novembre, 2014 (18:54 PM)je n'avais pas tort lorsque l'année passée, à la fin d'une conférence que tu as animée dans mon école, je me disais que tu es un jeune à très fort potentiel.
Continue dans ce sens et tu iras loin.
J'espère que tu sauras reconnaître entre les lignes ma signature.
Njangaan
En Novembre, 2014 (19:10 PM)Good
En Novembre, 2014 (19:11 PM)Diaw
En Novembre, 2014 (19:18 PM)Voleur De Moto
En Novembre, 2014 (19:21 PM)Avis de recherche du plus grand voleur de moto-scooter de dakar:
C'est un monsieur de teint noir et de taille plus ou moins courte dans les 1m 65 environ age entre 40 et 50ans, habille souvent en chemise courte manche tres ample, avec une casquette noir, un jean bleu et des chaussures botte. Le monsieur en personne est un voleur expert de scooter, et n'en est pas a sa premiere victime. Visiblement, il a eut a escroque des personnes sur expat-dakar et ailleurs . Toutes personnes se reconnaissant etant victime ou pouvant aider a identifier le type est prie a envoyer un mail sur [email protected]
Cordialement
Elle
En Novembre, 2014 (19:32 PM)Ibbeex
En Novembre, 2014 (19:34 PM)J'espere que nos autorités seront à la hauteur
je te souhaite bonne continuation
Good
En Novembre, 2014 (19:52 PM)Momoparis
En Novembre, 2014 (19:53 PM)Jabs
En Novembre, 2014 (19:55 PM)Zetes un vrai pro
King
En Novembre, 2014 (20:00 PM)Merci pour toutes ces informations M.Ndao
Moi
En Novembre, 2014 (20:05 PM)Bokar_wane
En Novembre, 2014 (20:23 PM)Oumzi
En Novembre, 2014 (20:26 PM)M
En Novembre, 2014 (20:27 PM)Coly
En Novembre, 2014 (20:41 PM)Fall
En Novembre, 2014 (20:47 PM)Merci d'avoir si brillamment éclairé ma lanterne.
Je pense que le Sénégal est béni.pourquoi?
Parceque ce pétrole arrive au bon moment car nous avons retenu les leçons de ce qui s'est passé dans les pays qui ont exploité du pétrole en grande quantité avant nous .ensuite nous disposons d'un état, quoi qu'on dise, organisé.nous avons des ressources humaines de qualité (apprécier ce fary ndao) .
L'espoir est permis
Seul bémol : nous ne mettons pas les hommes qu'il faut à la place qu'il faut.
Sa salam
Opep
En Novembre, 2014 (20:55 PM)Analyse Financier
En Novembre, 2014 (20:57 PM)Moom Ndiaye
En Novembre, 2014 (20:59 PM)Bienmais
En Novembre, 2014 (21:00 PM)Ne ce serait pas plutot du domaine des économistes.
Ne serait il pas plus judiscieux de s'aventurer dans le domaine géologique au sens scientifique, nous expliquer :
- d'ou vient et le processus qui amène du pétrole,
- comment on detecte la présence du pétrole
- les différentes types de qualité de pétroles existantes par hierarchie, et parmi elles, quelle est celle découver1e à FAN -1 et SEN-1
- comment fait on les estimations de gisement de pétrole en barils
- quelle interprétation donné au 2 gisements distants de 25 km hasard ou meme gros gisement
- pourquoi faut il attendre 5 ans avant exploitation
bref, j'attends plus cela d'un géologue, que de parler économie pétroliere
Gxx
En Novembre, 2014 (21:11 PM)Par rapport cette annotation : "Dans le cas des découvertes faites grâce aux puits FAN-1 et SNE-1, la joint-venture à l’origine de la découverte est composée par Cairn Energy (40% des parts), Conocco Phillips (35%), First Australian Resources (15%) et Petrosen (10%)."
Cette répartition concerne t-elle la Recherche ou l'Exploitation ou les deux à la fois, et si c'est la cas comment expliquer que le pourcentage de Petrosen puisse grimper à 20% à long terme (en sachant que les compagnies étrangères devront se concilier à réduire leurs parts...ce que j'en doute) et pour finir comment l'Etat du Sénégal peut avoir 10% en dehors de Petrosen comme mentionné sur votre article (en sachant que 40+35+15+10=100%).
Check
En Novembre, 2014 (21:14 PM)Je pense que le Sénégal peut tirer beaucoup plus de bénéfices que les parts de l'état, les impôts et autre si on sait vraiment ce que l'on veut et les retombés à long terme.
Cependant je suis très sceptique quant à l'implication des Sénégalais dans l'expertise technique de l'engineering offshore dans la mesure où l'expertise dont on aura besoin pour tout ce qui touche le procurement , la fabrication et l'installation des structures et pipelines offshores nécessitent un certain bagage technique.
A l'état actuel, l'éducation et la formation professionnelle traversent des moments difficiles au Sénégal et je ne sais pas si on a assez de personnes compétentes pour faire l'engineering ou l'execution des activités qui peuvent être attribués au nationaux Sénégalais?
Quels sont les plans que prévoient mettre en place le gouvernent Sénégalais pour que les jeunes puissent travailler lors de L'installation, fabrication et la mise en place des structures/pipelines permettant l'exploitation des puits découverts ?
Comment l'état du Sénégal compte couvrir les risques environnementaux liés à l'exploitation des puits de pétrole découverts ?
Est ce que vous avez identifié les compétences requises pour travailler dans les phases de préparation et d'éxploitation des puits de pétrole ?
Est ce que des écoles de formation ou des bourses de formation sont prévus pour les jeunes Sénégalais intéréssés par le domaine du pétrole?
Je vous remércie en attendant vos réponses avec impatience et vous souhaite une bonne soirée
Check
Yankee
En Novembre, 2014 (21:24 PM)Excellent paper! Bocar and Fary should get together and work as a team in the interest of Senegal. You should work as consultants for petrosen. Stop fighting joint your forces .
Pro
En Novembre, 2014 (21:49 PM)Je suis d'accord sur la majorité des points soulevés à l'exception de l'investissement dans les énergies renouvelables. Contrairement à ce qui est souvent avancé, ces énergies coûtent plus chers que les sources fossiles. Les investissement initiaux sont astronomiques, les frais d'entretien élevés et la production dépendante des facteurs environnementaux.
Pour le contributeur qui s'étonnait des 10 à 15% de part de l'Etat, se réferrer au code pétrolier et minier qui donne automatiquement droit à l'Etat du Sénégal sur 10à 15% de toute ressource extraite de sons sous-sol. C'est à prendre ou à laisser pour les compagnies.
Le Vrai
En Novembre, 2014 (22:01 PM)Leuz
En Novembre, 2014 (22:07 PM)bravo grand fary et bn chance pour le reste
un de tes fans et followers
Djay
En Novembre, 2014 (22:08 PM)Pa pour nitt kou nioull
France mokomomdè monioumom tami kou mom khare momalè boumge
Ind
En Novembre, 2014 (22:17 PM)Félicitations M. Ndao pour cette contribution .
Cayor
En Novembre, 2014 (22:18 PM)petrosen doit etre renforcer par une equipe regroupant toutes les competences.Les specifications du petrole doivent etre determiner avant que nous puissons parler par rapport a son exploitation. il existe differents types de petrole .,
Nous avons la chance d, avoir une raffinerie avec une experience de 50 ans capable de faire toutes analyses necessaires.
Fdf
En Novembre, 2014 (22:40 PM)Cndd
En Novembre, 2014 (22:41 PM)Alay
En Novembre, 2014 (23:06 PM)Anibé
En Novembre, 2014 (23:13 PM)Laye
En Novembre, 2014 (23:21 PM)Mame Thiam
En Novembre, 2014 (23:34 PM)C'est claire et agréable à lire.
Babs
En Novembre, 2014 (23:53 PM)Sama_2_cents
En Novembre, 2014 (00:04 AM)All credits to FAR , the Australians and Wade's government for welcoming them and Macky for the continuity, they are the true partners-pioneers in this adventure since 2006.
Maintenant puisqu'il y'a confirmation de l'existence du petrole avec les puits FAN-1 et SNE-1, l'Etat doit susprendre l'octroi des licences d'exploration des autres blocs afin de maximiser les termes au profit des besoins actuels du pays et pour les generations futures.
L'opacite qui entoure les blocs de St-Louis / Rusfique avec le TIMIS / Kosmos Energy n'augurre rien de bon dans ce sens surtout le timing - la precipitation de l'annonce du contrat alors que FAR avait suspendu sa quotation en Bourse de Sydney la veille 6 Octobre dans l'attente des resultats du forage FAN-1 par Cairn. Y'a aucun scoop ici, toutes les informations de ces societes cotees en Bourse sont disponibles . Y'a pas de mafia FrancAfrique avec ces gens la .
God Bless Africa . Jaam ak kheweul.
Zerohedge
En Novembre, 2014 (00:32 AM)Cheikhovitch
En Novembre, 2014 (00:54 AM)Juste une remarque, il est noté une certaine naïveté de votre part quand vous parlez d'un impôt de 30% que va toucher l'état sur les bénéfices. C'est juste un rêve de votre part loin de la réalité dans la mesure où tous les miniers signent des accords d'exonérations ou d'abattement des impôts sur le bénéfice donc les 30%, le Sénégal ne les aura jamais.
Merci Vraiment
En Novembre, 2014 (07:40 AM)Pétrole
En Novembre, 2014 (09:13 AM)Pharoah
En Novembre, 2014 (09:35 AM)Dialgaty
En Novembre, 2014 (10:14 AM)Moustapha NIASSE est un expert en la matière et bien autres peuvent épargner le Sénégal d'une mauvaise exploitation de son gisement.
Cet article à le mérite de lever un coin du voile sur les implications de cette ressource dans notre économie. Les autres points focaux peuvent être levés par l'éclairage des spécialistes en matières fiscales et financières et législatives pour mieux permettre au Sénégal de bien tirer profit de son or noir.
Chati Diop
En Novembre, 2014 (10:20 AM)j'etais vraiment charme et convaincu en lisant votre article qui, avouons-le est tres fouille et tres argumente. cependant, en lisant les commentaires de certaines personnes, certainement des economistes et des financiers, je deviens un peu reticent quant a la fiabilite de ses conclusions.
je propose que vous creez une plateforme, sur facebook par exemple, pour echanger sur cette question, prometteuse (et poptentiellement desatreuse), sous nos yeux de lecteurs certes novices dans le domaine mais quand meme avides de savoir, afin que de votre synergie patriotique, puisse naitre une clarte energissante permettant a un peuple citoyen d'avoir un regard critique et alerte sur la gestion de ce dossier, un espoir pour sounou gaal
je vous remercie!
Philosofia
En Novembre, 2014 (11:04 AM)merci Fary Ndoa pour tous les efforts, merci pour ta contribution!!! Pharoah si tu ne comprend tjs pas, parcourt le Sénégal tu verra bien que si tu sort tous les polytechniciens de Thiès, de Dakar de ce Pays, notre pays sera dans les TENEBRES les plus obscures.
Las
En Novembre, 2014 (19:53 PM)les etudes ne sontt pas encore termines sur ce puit dont les reserves depasseront meme les previsions provisoires
Paradoxe: Un pays de l or noir vivant sur ses arachides
Crie De Coeur !!
En Novembre, 2014 (19:56 PM)Babs
En Novembre, 2014 (20:23 PM)Bravo a Mr Ndao et aux autres participants de nous eclairer sur un topic aussi important. Vous me permettez de garder mon optimisme pour notre cher Sunugal.
Bravo
En Novembre, 2014 (00:20 AM)Bon courage.
Ayib Daffe
En Novembre, 2014 (01:20 AM)Moi je m'intéresse aux questions énergétiques à travers le prisme du droit de l'environnement
Mais pour le peu que j'en sais notre code pétrolier a été élaboré pour les investissements privés de recherche pétrolière en leur offrant un cadre attractif et incitatif sur tous les plans (juridique, fiscal rapatriement des bénéfices)
D'ailleurs l'exposé des motifs du Code pétrolier de 1998 est edifiant
"Durant ces dix dernières années, l’environnement pétrolier international a été caractérisé par une réduction importante des budgets d’exploration des compagnies pétrolières. Une telle situation a réduit la compétitivité d’un pays comme le nôtre pour les investissements de recherche pétrolière au profit de pays disposant d’un potentiel pétrolier confirmé.
Pour être compétitif, le Sénégal doit non seulement tenir compte de l’évolution des données énergétiques mondiales, mais aussi offrir aux acteurs potentiels de l’industrie pétrolière, des conditions attrayantes et susceptibles de favoriser le développement des investissements pétroliers d’exploration ou de production sur le territoire national."
Les conditions économiques et géopolitiques qui prévalaient à l'époque de la rédaction de ce code sont elles toujours de mise?
Ne faut il pas revoir certaines dispositions du Code pétrolier en notre faveur ?
Par ailleur l'autre point noir qu'il faut noter c'est que les révisions des textes juridiques dans le secteur minier et énergétique sont rarement de notre propre initiative et sont souvent dictés par les institutions de Bretton Woods qui incitent vers toujours plus de libéralisation , de déréglementation vers comme on dit nowadays une Environnement des Affaires de Classe Internationale pour figurer en bonne place dans le doing business.
A quand la fin de la colonisation juridique dans ces secteurs stratégiques
Union Fait La Force
En Novembre, 2014 (10:12 AM)Vision
En Avril, 2015 (15:15 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (13:11 PM)Participer à la Discussion