L’avancée du front agricole, la récurrence des feux de brousse, la disparition de nombreuses espèces végétales surtout celles à vertu pharmacologique résultent de la politique du développement rural qui, de l’indépendance à nos jours, s’est toujours focalisée sur les cultures vivrières que sont, entre autres le mil, le sorgho, l’arachide, le maïs, le niébé.
Cela ressort de la contribution menée par le Commandant Papa Momar Faye, en prélude à la journée de la Foresterie qui sera organisée ce samedi 20 février.
Ingénieur des travaux des Parcs Nationaux, par ailleurs Doctorant au Centre d’étude avancée de recherche en management de projet, programme et portefeuille, le commandant Faye a expliqué que c’est leur réalisation dans les terroirs des différentes zones éco-géographiques qui a été à l’origine de «ces actions anthropiques alliées au phénomène des changements climatiques». Des actions qui ont fondamentalement détruit les couches arables provoquant la dégradation des terres avec l’utilisation excessive d’engrais. Ce qui ne profite aucunement aux populations sénégalaises et qui appauvrit davantage le sol.
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