Le Comité sénégalais pour la chimie (Csc) organise, depuis hier, à Dakar ses journées annuelles. Thème retenu : la problématique du traitement des déchets industriels et ménagers : rôle du chimiste. A l’occasion, les chimistes ont lancé un appel afin que les décharges publiques à ciel ouvert comme Mbeubeuss soient fermées.
Sous l’égide des ministères de la Santé, de la Gouvernance locale et de l’Environnement, le Comité sénégalais pour la chimie (Csc) aborde la problématique du traitement des déchets industriels et des ordures ménagères. Pour le président du Csc, Pr Serigne Amadou Ndiaye, « les décharges à ciel ouvert doivent impérativement disparaître ». Donnant l’exemple de Mbeubeuss, le scientifique estime que le site est multi polluant et toutes les personnes qui travaillent autour de la décharge sont contaminables.
Pis, selon une étude menée par le Pr Mathilde Cabral, les enfants qui gravitent autour du site souffrent beaucoup de la maladie dite du saturnisme, une pathologie née de la contamination au plomb. Les chimistes croient savoir que le Sénégal doit se mettre à la page pour édifier de nouveaux types de décharge. L’idée est de privilégier le traitement et la valorisation des déchets industriels et ménagers. La question centrale, c’est comment prendre en charge les déchets qui sont ainsi sources de valeur ajoutée. « Dans une ville comme Fez, 30% de l’éclairage public proviennent du traitement et de la valorisation des déchets », renseigne le président des chimistes sénégalais. Il semble que le Sénégal est aussi sur la bonne voie, car à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas), 30% de l’énergie produite pour faire fonctionner les chambres froides proviennent des déchets solides et liquides valorisés sur les lieux.
Seulement, les chimistes ont indiqué que le potentiel doit inciter à faire plus et mieux pour s’extirper de la tyrannie des énergies fossiles.
En effet, une récente étude a démontré que les acteurs peuvent récupérer des bio fertilisants à la Sogas où on note une production quotidienne de 200 à 260.000 tonnes de déchets. Les déchets constituent une problématique majeure pour tous les pays en développement. Des pays souvent considérés comme de grandes sociétés de consommation. Créé il y a deux ans, le Csc joue un rôle d’alerte et de veille surtout en matière environnementale.
M. L. DIATTA
Sous l’égide des ministères de la Santé, de la Gouvernance locale et de l’Environnement, le Comité sénégalais pour la chimie (Csc) aborde la problématique du traitement des déchets industriels et des ordures ménagères. Pour le président du Csc, Pr Serigne Amadou Ndiaye, « les décharges à ciel ouvert doivent impérativement disparaître ». Donnant l’exemple de Mbeubeuss, le scientifique estime que le site est multi polluant et toutes les personnes qui travaillent autour de la décharge sont contaminables.
Pis, selon une étude menée par le Pr Mathilde Cabral, les enfants qui gravitent autour du site souffrent beaucoup de la maladie dite du saturnisme, une pathologie née de la contamination au plomb. Les chimistes croient savoir que le Sénégal doit se mettre à la page pour édifier de nouveaux types de décharge. L’idée est de privilégier le traitement et la valorisation des déchets industriels et ménagers. La question centrale, c’est comment prendre en charge les déchets qui sont ainsi sources de valeur ajoutée. « Dans une ville comme Fez, 30% de l’éclairage public proviennent du traitement et de la valorisation des déchets », renseigne le président des chimistes sénégalais. Il semble que le Sénégal est aussi sur la bonne voie, car à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas), 30% de l’énergie produite pour faire fonctionner les chambres froides proviennent des déchets solides et liquides valorisés sur les lieux.
Seulement, les chimistes ont indiqué que le potentiel doit inciter à faire plus et mieux pour s’extirper de la tyrannie des énergies fossiles.
En effet, une récente étude a démontré que les acteurs peuvent récupérer des bio fertilisants à la Sogas où on note une production quotidienne de 200 à 260.000 tonnes de déchets. Les déchets constituent une problématique majeure pour tous les pays en développement. Des pays souvent considérés comme de grandes sociétés de consommation. Créé il y a deux ans, le Csc joue un rôle d’alerte et de veille surtout en matière environnementale.
M. L. DIATTA
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En Novembre, 2015 (17:11 PM)Anonyme
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En Novembre, 2015 (19:28 PM)Participer à la Discussion