Des centaines de migrants subsahariens ont été arrêtés dans la capitale au cours des dernières quarante-huit heures. Aux mois de septembre et d'octobre dernier, plus d'un millier de personnes avaient été expulsées au Niger lors d'une grande vague d'arrestations. Les autorités algériennes n'ont donné aucune explication.
Les premières arrestations ont commencé mercredi matin à Alger. Interpellées dans des lieux publics mais aussi sur des chantiers, à leurs domiciles ou dans des transports en commun, plusieurs centaines de personnes ont ensuite été emmenées dans des commissariats où l'on a pris leurs empreintes. Elles ont ensuite été regroupées dans le camp de Zéralda, à l'ouest de la capitale. Les femmes, les hommes et les enfants ont été rassemblés dans une seule pièce.
Parmi les personnes arrêtées, il y a des Nigériens, des Ivoiriens, des Camerounais, des Libériens, des Maliens et des Guinéens. Le camp de Zéralda est gardé par la gendarmerie, assistée par le personnel du Croissant-Rouge.
D'autres personnes ont été arrêtées dans la région de Blida, dont une femme et son nourrisson de trois semaines.
Selon les migrants joints par RFI, aucune explication n'a été donnée aux personnes interpellées. Au mois de septembre et d'octobre, après des arrestations similaires, les migrants avaient été expulsés au Niger.
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