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Mais peu après l'ouverture de l'audience, le tribunal correctionnel de Bergerac a décidé d'annuler toute la procédure, donnant raison aux avocats de la défense qui ont pointé «l'absence de PV d'interpellation» et des erreurs liées aux horaires et aux identités des agresseurs.
«Les nullités étaient tellement énormes» qu'elles entachaient «l'intégralité de la procédure», a déclaré à l'issue de l'audience l'avocate de la défense, Me Lauriane Dargelas, fière d'avoir obtenu gain de cause pour ses trois clients âgés de 21, 50 et 58 ans. «Nos clients ne sont pas les personnes que l'on essaie de s'ingénier à faire passer pour des racistes», a ajouté l'avocate, assurant que «ce qui s'est passé ce n'est pas une infraction à caractère raciste».
«On m'a traité de sale nègre et de sale Antillais»
De son côté, Ibrahima Dia a estimé que les gendarmes avaient «mal fait leur travail» en ne faisant aucun procès verbal d'interpellation. «Il faut tout reprendre à zéro», a-t-il regretté, soulignant qu'il ne «lâcherait pas jusqu'à ce que la justice se fasse». Son avocat a indiqué qu'il demanderait l'ouverture d'une instruction pour qu'une enquête complète soit menée.
La veille du procès, cet aide-soignant, qui réside à Evry (Essonne) avec son épouse, est revenu sur son agression dans les colonnes du «Parisien-Aujourd'hui en France», insistant lourdement sur le caractère raciste de celle-ci. «On m'a traité de sale nègre et de sale Antillais. Mes agresseurs m'ont dit de rentrer dans mon 91 de merde», raconte-t-il.
L'interpellation ne s'est pas faite dans les règles
Alors qu'il regardait une carte routière à l'intérieur de sa voiture, stationnée sur une route entre Nabirat et Groléjac, un homme est venu lui demander s'il avait «besoin de quelque chose», rapporte Ibrahima Dia. L'épouse de cet homme, se sentant suivie par M. Dia, lui aurait ensuite demander de partir «tout de suite», le menaçant d'appeler son mari au cas où il refuserait de s'exécuter. Dia accepte et part se promener quelques instants, mais lorsqu'il revient à son véhicule, deux hommes, dont le mari jaloux, l'attendent pour le passer à tabac. L'un d'eux «porte un bâton avec lequel il se frappait la paume», se souvient la victime.
Les insultes pleuvent en même temps que les coups, jusqu'à ce qu'Ibrahima, le visage en sang, parvienne à rentrer dans sa voiture et à appeler sa femme pour qu'elle prévienne les secours. Après avoir été pris en charge par l'hôpital de Gourdon, il porte plainte auprès des gendarmes de Nabirat qui l'accompagnent dans le village deux jours plus tard afin qu'il puisse identifier ses agresseurs.
Mais l'interpellation ne se serait pas faite dans les règles. «Ce sont des cow-boys qui ont interpellé mes clients», a dénoncé l'avocate de la défense, citée par France 3 Aquitaine. Le tribunal correctionnel de Bergerac a ainsi chargé le procureur de rassembler de nouveau les preuves de leur culpabilité.
10 Commentaires
Deb
En Janvier, 2014 (00:01 AM)c'est quoi le truc avec la femme d'un de tes agresseurs?
pourquoi la femme t'ademandé de partir ? que lui as tu dit ou fait?
Qu'est ce que tu faisais exactement à cet emplacement?
pourquoi avoir fait semblant de partir et revnir par la suite sur la meme emplacement,
trop de zones d'ombre
Leboom
En Janvier, 2014 (00:12 AM)Verite001
En Janvier, 2014 (00:12 AM)Comme quoi ceux qui parlent d'une justice 2 poids 2 mesures ont parfaitement raison,pauvre france.............
Qre
En Janvier, 2014 (00:22 AM)Le racisme est a l'origine de la negligence de la procedure d;interpellation des agresseurs.
Un noir aggresse en France a moins de chance a la justice qu'un blanc.
La violence doit etre condamnee partout et a tut moment
Roots Quality
En Janvier, 2014 (00:24 AM)Pere De Osez
En Janvier, 2014 (01:11 AM)Pyromane
En Janvier, 2014 (02:12 AM)Cette affaire n'a pas été jugée, on ne peut pas parler de débouter. Un tribunal déboute un demandeur ou un plaignant de ses prétentions après examen du fond c'est à dire l'examen de la prétention confrontée à celle de l'accusé tout ceci au regard du droit applicable en la matière.
Heureusement pour la Vérité, ces journalistes cochons et les forumistes débiles sont confinés sur la toile, inaccessible à la meute analphabète qui fournit les contingents d'émeutiers des quartiers populaires et des banlieues du Sénégal. Parce que c'est avec des mensonges aussi gros que l'on attise la haine entre races, entre ethnies, entre confréries (tarikhas), entre pays et nos journalistes inconscients semblent se délecter du mal qu'ils suscitent et provoquent. Et ils feront mal à notre pays avec leur radios ou tv aux mains de leurs confrères du même acabit qui eux utilisent les langues nationales pour véhiculer leurs slogans de haine auprès de populations majoritairement incultes qui prennent les dires et écrits de la presse pour argent comptant.
Censurez si vous voulez, cela ne serait que logique de votre part, mon propos entravant votre diabolique projet de mettre le pays à feu et à sang.
Breaking_news
En Janvier, 2014 (10:29 AM)Il suffit tout simplement de faire une petite recherche sur le net (sur un moteur comme yahooo) avec le mot clé Ibrahima Dia pour savoir en détail ce qui s'est passé.
Ce Monsieur Dia a été réellement victime de racisme.Il y' même un comité d'une cinquantaine de personnesqui a manifesté son soutien à la victime devant le tribunal de Bergerac.
@ Oser: Tu es vraiment nul(le) et kon(ne). Si tu as un probléme avec ton homme africain, il vaut mieux le régler avec lui que plutôt de t'en prendre aux autres. "Espéce dé péétite connaassse"
Dom Rewimi
En Janvier, 2014 (13:45 PM)Dom Rewimi
En Janvier, 2014 (16:43 PM)Participer à la Discussion