La Plateforme Afrique-Europe, par l’intermédiaire d’Amadou Bocar Sam, l’un de ses membres établi à Barcelone (Espagne), a invité, samedi à Dakar, les autorités sénégalaises à prendre des mesures de protection en faveur des Sénégalais vivant à l’étranger et à poursuivre toute personne qui commettrait un meurtre à l’encontre de l’un d’eux.
"Nous déplorons toute mort d’où qu’elle vienne. Cela nous ramène à penser que l’Etat doit prendre des mesures, des mécanismes de protection, surtout poursuivre ceux-là qui sont auteurs de cette mort", a-t-il dit, en faisant allusion au ressortissant sénégalais tué jeudi dernier au Maroc.
Il s’exprimait lors d’"une journée de partage des résultats de la mission de test et de validation de la mise en place de la Plateforme Afrique-Europe".
La réunion, organisée par l’Association ‘’Diaspora, développement, éducation et migration’’ (DIADEM) et la Plateforme Afrique-Europe, s’est tenue au siège du Programme d'appui aux initiatives de solidarité pour le développement (PAISD).
La Plateforme a pour objectif de "faire une rupture dans le cadre des relations entre l’Afrique et l’Europe, surtout dans le cadre du binôme migration-développement", a-t-il indiqué.
Selon lui, elle ‘’veut que l’Europe ne dicte plus ses visions, ses approches par rapport à la migration et au développement. Il faudrait aussi que l’Afrique, puisqu’elle au centre de cette problématique, apporte son point de vue".
Parlant de la situation des Sénégalais à étranger avec le meurtre récent de l’un d’eux au Maroc, M. Sam assure que, chaque fois qu’un "sénégalais meurt, la diaspora prend en charge cette problématique".
"On voulait que nos gouvernements soient répondants par rapport à ça et qu’il ne s’appuient pas sur les thèses des autorités locales. Il faut qu’il s’approche de la communauté pour savoir ce qu’elle pense de cette réalité", a-t-il plaidé.
Parlant du Sénégalais tué le 3 janvier 2012 à Barcelone, il a dit : "Nous sommes dans une procédure judiciaire et nous nous sommes considérés en tant que partie prenante. On a impliqué les autorités sénégalaises en leur envoyant une lettre pour leur dire que nous défendrons le dossier. ‘’
"Notre position en tant que diaspora ne aurait être solide que si elle a derrière un appui institutionnel. Et pourquoi l’Etat ne pourrait-il pas prendre des avocats pour défendre ces causes ?", s’est-il interrogé.
1 Commentaires
Diallo
En Octobre, 2013 (20:08 PM)Deux solutions s'offrent en réalité à nous : Soit les aider financièrement à assumer leurs enfants avec l'argent du contribuable, soit taxer les naissances pour les dissuader d'avoir trop d'enfants. Si ces familles ne savent pas se gérer seules il faut que l'état prenne des mesures. Il ne faut en revanche pas faire comme les Chinois qui ont payé des paysans pour qu'ils se fassent stériliser.
Il faut imposer une taxe sur les naissances au delà de deux enfants comme ça seuls ceux qui ont les moyens d'assumer financièrement leurs enfants en feront.
Participer à la Discussion