VICTIME PAS VICTIME - Alors qu'il était jugé pour le viol de sa très jeune belle-fille, un habitant de l'Ohio (Etats-Unis) a totalement changé sa défense et accusé sa victime de lui avoir prodigué une fellation... sans son consentement.
Metronews a fait le tour de la presse internationale et vous livre le fait divers du jour...
C'est une défense pour le moins originale. Jugé pour le viol de la fille de sa compagne, Clifford Taylor, un chercheur scientifique de 51 ans, a décidé de se décrire comme la victime dans l'affaire, rapporte le News Herald.
Les faits : le 15 octobre, alors que commence son procès pour deux viols à Lake County, dans l'Ohio, sa version des faits est la suivante. En 2013, le scientifique, à qui la fillette de 5 ans réclame "un casse-croûte", l'induit en erreur en faisant passer son pénis pour un esquimau, la forçant à pratiquer une fellation sur lui.
"Mon avocat m'a dit de mentir"
Pendant près d'un mois, le temps du procès, chacun s'en tient là. C'est au moment de la prononciation du verdict que la ligne de défense de l'accusé change drastiquement. Clifford Taylor prend la parole et s'insurge : "Ce n'est pas vrai ! C'est l'homme qui est assis à côté de moi (son avocat, ndlr) qui m'a dit de mentir." D'après lui, celui qui était chargé de le défendre l'aurait même menacé de le faire passer pour un déficient mental s'il ne restait pas fidèle à cette version.
Au juge, à qui il avait répété cette version, il a dit : "Je ne me souviens même plus de ce que je vous ai dit. Mais c'était faux. Je n'ai jamais mis mon pénis dans sa bouche en lui disant que c'était un esquimau. Mon pénis est allé dans sa bouche, mais pas par ma faute. C'est elle qui l'y a mis. Elle faisait une expérience. J'étais saoul et je ne l'ai réalisé que trop tard."
Une volte-face contre-productive
Sa tentative de se faire passer pour la victime n'a pas eu l'effet escompté au tribunal. Au contraire. Le procureur adjoint de Lake County ne l'a pas cru un instant, estimant que Clifford Taylor démontrait ainsi qu'il n'avait aucune des "qualités nécessaires pour se racheter". Résultat, il a été condamné à une peine de 22 ans de prison. Sa volte-face a même rompu l'accord selon lequel il sortirait de prison sans être inscrit au registre des agresseurs sexuels.
3 Commentaires
Bour
En Novembre, 2014 (13:38 PM)5555555
En Novembre, 2014 (14:36 PM)Coundan
En Novembre, 2014 (03:02 AM)Participer à la Discussion