Au nord-est de la Chine, pour lutter contre la triche, certains centres d'examen ont interdit les soutiens- gorges contenant des baleines métalliques.
Plus de neuf millions de jeunes Chinois passent, vendredi 7 juin, l'examen redouté d'entrée à l'université. Or, c’est sans soutien-gorge que certaines candidates doivent bûcher, car les armatures métalliques ont été bannies pour éviter toute triche.
Pour prévenir l'utilisation d'"outils de triche électroniques" lors du "gaokao", le baccalauréat chinois, les centres d'examen de la province du Jilin, dans le nord-est de la Chine, ont été munis de détecteurs de métaux.
Les candidates ont donc été priées de se passer de soutien-gorge à baleine métallique, a rapporté journal "le Global Times".
Mercredi, le ministère de l'éducation avait promis de combattre la fraude, notamment grâce à la vidéo-surveillance installée dans les salles d'examen, a également indiqué le quotidien China Daily.
Un diplôme universitaire est désormais considéré comme un outil indispensable à la réussite sociale et personnelle en Chine et l'entrée à l'université est donc devenue une étape cruciale.
La concurrence est féroce, puisque environ un quart des étudiants n'aura pas accès aux bancs des facultés chinoises et que les places sont encore plus chères pour les établissements renommés du pays.
Les candidats ne renoncent à aucun stratagème pour décrocher le précieux sésame. Les enjeux sont tels que la triche est répandue et que des réseaux organisés se sont mis sur pied.
En 2012, le ministère de la Sécurité publique avait annoncé l'arrestation de 1.500 personnes et la saisie de 60.000 kits électroniques destinés à la fraude, en particulier des émetteurs et micro-écouteurs
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La Science
En Juin, 2013 (19:43 PM)Participer à la Discussion