Quelque 57 millions d'enfants à travers le monde n'ont toujours pas accès à l'éducation, rappelle lundi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) dans le cadre de la journée internationale des droits de l'enfant. A cette occasion, la sportive Nafissatou Thiam et l'acteur et présentateur flamand Tom Waes se prêtent au rôle d'ambassadeurs. "Bien que les droits de l'enfant aient beaucoup progressé ces dernières années, il reste encore de nombreux défis à relever", souligne la championne d'heptathlon dans un clip vidéo de l'Unicef. Certains enfants sont en effet plus vulnérables et risquent plus facilement d'être exclus de l'école.
Il s'agit des filles, des enfants pauvres ou porteurs d'un handicap, ou encore de ceux issus de minorités ethniques. D'autres se voient par ailleurs privés d'éducation en raison de catastrophes naturelles ou de conflits armés. En 2016, par exemple, plus de la moitié des déplacés à la suite des violences de Boko Haram au Tchad étaient des enfants, pointe l'Unicef sur son site. Or, l'éducation apporte une stabilité nécessaire aux enfants qui vivent dans des conditions difficiles et doivent parfois surmonter des traumatismes.
C'est pourquoi, le Fonds pour l'éducation de l'Unicef collabore avec les gouvernements pour éviter que les écoles ne soient prises de force par des groupes armés lors de conflits. Il aménage également des salles de classe temporaires pour faire face aux catastrophes naturelles. L'installation de sanitaires et l'accès à l'eau potable dans les établissements scolaires sont un autre moyen de garder les enfants à l'école. "Tous les enfants, où qu'ils vivent, ont le droit de bénéficier d'une éducation de qualité", conclut l'organisme.
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