![Single Post](https://images.seneweb.com/dynamic/modules/news/images/gen/fb/665eab15ea9cb03838559e5d629699f0.jpg)
AFFAIRE BETTENCOURT - Après la démission du ministre dans l'affaire Cahuzac, la perquisition au domicile de Christine Lagarde dans l'affaire de l'arbitrage Tapie, c'est désormais l'affaire Bettencourt qui s'invite cette semaine à la une. Une confrontation était en cours ce jeudi 21 mars, dans l'après-midi, au Palais de Justice de Bordeaux entre l'ancien président Nicolas Sarkozy et le majordome de Liliane Bettencourt, a révélé l'AFP citant des sources proches du dossier.
Cette confrontation, dont il n'était pas certain qu'elle serait la seule de la journée entre l'ancien président de la République et d'anciens membres du personnel de la milliardaire, était destinée à vérifier combien de fois l'ancien président a pu se rendre au domicile de l'héritière de L'Oréal pendant sa campagne présidentielle de 2007, et s'il l'a rencontrée à cette occasion, a-t-on ajouté.
Placé sous le statut de témoin assisté, sur fond de soupçon de financement illicite de l'UMP, Nicolas Sarkozy n'est pas (encore) directement mis en cause dans cette affaire aux multiples ramifications.
Le majordome de Liliane Bettencourt, Pascal Bonnefoy, avait enregistré clandestinement dans le salon de celle-ci, de mi-2009 à mi-2010, les conversations qui s'y tenaient. Le 18 mai 2010, il avait porté à Françoise, la fille de la milliardaire, 28 CD, fruit de ces écoutes, jugeant qu'ils pouvaient lui être utiles alors qu'elle poursuivait pour abus de faiblesse sur sa mère le photographe François-Marie Banier
Mais ces enregistrements avaient également révélé un volet politique, impliquant l'ancien trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth.
Convoqué dans le cadre du dossier des abus de faiblesse dont aurait été victime Mme Bettencourt depuis septembre 2006, Nicolas Sarkozy avait été placé sous le statut de témoin assisté par le juge le 22 novembre 2012, à l'issue de douze heures d'audition.
Il a toujours affirmé s'être rendu au domicile des Bettencourt une seule fois pendant sa campagne présidentielle de 2007, pour y rencontrer brièvement André Bettencourt, le mari de l'héritière de l'Oréal, décédé en novembre de la même année.
Le juge a depuis multiplié les auditions avec le personnel de la milliardaire, dont plusieurs membres ont déclaré avoir vu M. Sarkozy à plusieurs reprises pendant cette période, et qu'il avait rencontré Mme Bettencourt à ces occasions.
Même si ces confrontations mettaient en lumière d'éventuels mensonges de M. Sarkozy, analysait une source proche du dossier, cela ne constituerait pas forcément "des indices graves et concordants", au sens du code pénal, démontrant qu'il aurait commis un abus de faiblesse aux dépens de Mme Bettencourt en lui demandant de l'argent pour financer sa campagne.
Il ne serait ainsi pas nécessairement mis en examen. Mais le juge aurait mené les vérifications jusqu'au bout
2 Commentaires
Loi
En Mars, 2013 (10:42 AM)Maye Kadaf
En Mars, 2013 (11:41 AM)Vive l’Afrique des fiers guerriers dans la neige de Normandie
Participer à la Discussion