"Depuis mars, 37 versions fictives de ce qui s'est passé ont été présentées" par la Russie.
INTERNATIONAL - Londres a accusé Moscou de "mensonges" sur les suspects de l'empoisonnement de l'ex-agent russe Sergueï Skripal le 4 mars à Salisbury (Angleterre), présentés ce mercredi 12 septembre, comme des "civils" par le président russe Vladimir Poutine.
"Ces hommes sont des officiers du service de renseignement militaire russe, le GRU", a déclaré un porte-parole de Downing Street lors d'un point presse régulier. "Nous avons demandé de manière répétée des comptes à la Russie sur ce qui s'est passé à Salisbury en mars, ils n'ont répondu que par des mensonges. Rien n'a changé", a-t-il affirmé.
Depuis le départ, le Royaume-Uni accuse Moscou d'être à l'origine de l'attaque, qui a engendré une grave crise diplomatique entre le Kremlin et les Occidentaux et abouti à une vague historique d'expulsions croisées de diplomates, ainsi qu'à de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.
"37 versions fictives" déjà présentées par Moscou
Alors que Moscou ne cesse de nier son implication dans l'affaire, dénonçant des "accusations sans fondement", Londres a accusé à plusieurs reprises les autorités russes de désinformation.
"Depuis mars, 37 versions fictives de ce qui s'est passé ont été présentées" par la Russie, a par exemple regretté l'ambassade de Grande-Bretagne à Moscou.
Les Skripal ont survécu à l'empoisonnement, ainsi qu'un policier contaminé en leur portant secours. L'affaire a connu un rebondissement en juin quand un couple a été empoisonné au Novitchok à Amesbury, ville voisine de Salisbury, tuant une femme de 44 ans.
Le couple avait manipulé un flacon ressemblant à une bouteille de parfum qui contenait l'agent innervant
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