Deux nouvelles tueries ont frappé les Etats-Unis ce week-end, samedi au Texas, où un homme a tué 20 personnes, puis dans la nuit de samedi à dimanche dans l'Ohio, où neuf personnes sont tombées sous les balles d'un tireur isolé.
L'ancien président américain Barack Obama a appelé lundi 5 août à rejeter les rhétoriques susceptibles d'encourager des fusillades comme celles ayant causé ce week-end la mort de 31 personnes au Texas et dans l'Ohio.
"Nous devons fermement rejeter les discours prononcés par n'importe lequel de nos dirigeants, alimentant un climat de peur et de haine ou normalisant les sentiments racistes", a écrit Barack Obama, sans nommer directement son successeur républicain Donald Trump, accusé par l'opposition démocrate d'alimenter la montée de l'intolérance dans le pays.
Trump condame le "suprémacisme blanc"
"Seul un raciste guidé par la haine peut être témoin de ce qui s'est passé ce week-end et, au lieu de s'ériger contre la haine, s'associer à l'appel d'un tueur de masse à rendre notre pays plus blanc", a taclé de son côté Beto O'Rourke, candidat à la primaire démocrate pour la présidentielle de 2020, et originaire d'El Paso.
Le président américain a condamné lundi, le "racisme" et le "suprémacisme blanc" qu'il est lui-même accusé d'alimenter. Depuis l'enchaînement des deux drames, de nombreux élus de l'opposition démocrate ont renouvelé leurs critiques à l'égard de la violente rhétorique anti-immigrants du milliardaire républicain, accusé d'alimenter la montée de l'intolérance dans le pays.
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