Trois touristes belges, soupçonnés d'avoir dégradé un site archéologique majeur au Chili, ont été arrêtés dans un aéroport de Santiago en janvier dernier. Ils s'exposent aujourd'hui à une lourde peine. Le procureur réclame une amende de cinq millions d'euros et une peine de trois ans de prison. Le 6 janvier dernier, trois touristes belges se rendent sur le site protégé du Géant de Tarapaca (ou d'Atacama). Les visiteurs ne se contentent pas de contempler et parcourent le géoglyphe anthropomorphique à bord de leur véhicule, non sans causer d'importants dégâts.
Une enquête est ouverte à la suite d'une plainte d'un archéologue local et les suspects sont finalement interpellés à l'aéroport international Arturo Merino Benitez de Santiago du Santiago. Au Chili, l'incident fait grand bruit. Le ministère du Patrimoine évoque "un acte d'un "acte criminel", rapporte De Standaard. 15 à 25 millions d'euros Les dommages provoqués seraient irréversibles, selon le procureur général Hardy Torres.
Une rénovation de grande ampleur estimée entre 15 et 25 millions d'euros pourrait être nécessaire pour réhabiliter le site. Vendredi dernier, le parquet de Tamargual a requis une peine de cinq millions d'euros et de trois ans de prison pour les touristes visés. La défense plaide pour la clémence, une amende beaucoup plus légère et une peine de prison de 61 jours en raison de la collaboration des suspects lors de l'enquête. Le géant d'Atacama, qui mesure près de 115 mètres, est la plus grande figure préhistorique du monde.
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