Enfin libre. Retenue en Iran pendant 10 mois, Clotilde Reiss est donc rentrée en France. Elle était partie tôt ce dimanche matin de Dubaï avec un avion du gouvernement français. Le président Nicolas Sarkozy se préparait à la recevoir avec sa famille à la mi-journée au palais de l'Elysée.
L'universitaire française a été autorisée à quitter l'Iran, hier. Peu avant, sa condamnation à deux fois cinq ans de prison pour espionnage a été transformée en amende. Une somme d’environ 230 000 euros, que son avocat a payé dans la journée même. Selon lui, il s'agirait d'une « décision de clémence » du régime iranien, qui affirme officiellement avoir pris en compte la situation personnelle de Clotilde Reiss.
Bernard Hourcade
Universitaire et membre du comité de soutien à la libération de Clotilde Reiss.
Bernard Hourcade
La jeune chercheuse spécialiste de l'Iran avait été arrêtée en juillet 2009 à Téhéran, alors qu'elle s'apprêtait à prendre un avion pour la France. La justice iranienne l'a accusée d'avoir participé à un complot des Occidentaux. Ils auraient voulu déstabiliser le gouvernement après l'élection présidentielle du 12 juin contestée par une partie de la population.
Clotilde Reiss a ensuite passé un moi et demi en prison. Elle avait été libérée sous caution, avec obligation de résider à l'ambassade de France à Téhéran jusqu'à son jugement.
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