![Single Post](https://images.seneweb.com/dynamic/modules/news/images/gen/fb/576e1858a484d081c5fa0e85074d80647c1305fd.jpg)
Un silence assourdissant. Depuis une dizaine de jours qu'a débuté la COP26, la Chine brille par son absence du côté de Glasgow. Le président chinois Xi Jinping n'a même pas pris la peine de se rendre sur place et l'Empire du milieu fait défaut sur la plupart des grands accords signés depuis le début cette édition cruciale. Faut-il en déduire que la Chine est paralysée face à la crise climatique ? C'est tout l'inverse. Bien avant cette COP, Pékin a fixé ses ambitions en matière de lutte contre les émissions de CO2 - un pic d'ici à 2030, et la neutralité carbone en 2060. Et pour y parvenir, le géant asiatique a un plan tracé au cordeau. Selon Bloomberg, il compte sur un gigantesque plan d'investissement dans l'énergie nucléaire afin d'accélérer sa transition énergétique et de se passer du charbon. Les chiffres donnent le tournis.
En l'espace de quinze ans, plus de 440 milliards de dollars seraient mis sur la table pour financer la construction de 150 réacteurs. A titre de comparaison, c'est davantage que ce qu'ont réussi à faire l'ensemble des pays du monde ces trente-cinq dernières années. Selon les autorités chinoises, ce plan permettra d'éviter l'émission de 1,5 milliard de tonnes de CO2 chaque année. Plus que ce que produisent le Royaume-Uni, l'Espagne, la France et l'Allemagne réunis.
La Chine, donc, trace son chemin. Loin de la Grande-Bretagne, des interminables négociations pour arracher des accords bien souvent au rabais, l'Empire du Milieu montre qu'il n'a guère besoin de multilatéralisme pour affirmer son leadership climatique.
En l'espace de quinze ans, plus de 440 milliards de dollars seraient mis sur la table pour financer la construction de 150 réacteurs. A titre de comparaison, c'est davantage que ce qu'ont réussi à faire l'ensemble des pays du monde ces trente-cinq dernières années. Selon les autorités chinoises, ce plan permettra d'éviter l'émission de 1,5 milliard de tonnes de CO2 chaque année. Plus que ce que produisent le Royaume-Uni, l'Espagne, la France et l'Allemagne réunis.
La Chine, donc, trace son chemin. Loin de la Grande-Bretagne, des interminables négociations pour arracher des accords bien souvent au rabais, l'Empire du Milieu montre qu'il n'a guère besoin de multilatéralisme pour affirmer son leadership climatique.
1 Commentaires
Participer à la Discussion