En Italie, les autorités sanitaires ont constaté le décès de 756 personnes en raison de l'épidémie de coronavirus lors des 24 dernières heures. Il s'agit de la deuxième baisse consécutive du nombre de morts quotidien après les tristes records de vendredi et samedi.
Le bilan de l'épidémie de coronavirus en Italie s'est élevé à 10 779 morts, soit 756 de plus que la veille, a annoncé dimanche l'Agence de la protection civile. Il s'agit de la deuxième baisse consécutive du nombre de morts quotidien après les 919 décès signalés vendredi, puis les 889 de samedi.
Autre signe positif: le nombre de personnes hospitalisées avec des symptômes n'a augmenté que légèrement (+710 pour un total de 27 386), de même que celui des patients en soins intensifs (+50 pour un total de 3 906). Même chose en Lombardie (nord), la région la plus touchée du pays, où le nombre de personnes en soins intensifs est passé à 1 328 (+9).
Sur l'ensemble des personnes contaminées, 13 030 étaient complètement guéries dimanche, contre 12 384 samedi. Quelque 3 906 personnes se trouvent en soins intensifs, contre 3 856 la veille.
Le gouvernement continue pour sa part à préparer la population à une prolongation des mesures de confinement, alors que les Italiens sont interdits de sortie sauf motif impérieux (travail ou santé), et que toutes les activités économiques non essentielles sont à l'arrêt jusqu'au 3 avril.
"Les mesures qui arrivent à échéance le 3 avril seront inévitablement prolongées", a ainsi assuré dimanche le ministre pour les Affaires régionales Francesco Boccia. "Je pense que parler aujourd'hui de réouverture serait inopportun et irresponsable. Nous voulons tous revenir à la normalité mais on rallumera les interrupteurs l'un après l'autre".
Selon les médias italiens, le retour à la normalité pourrait se faire progressivement, en commençant par des activités industrielles pour lesquelles il serait possible d'assurer des conditions de sécurité satisfaisantes, et pour finir avec celles prévoyant de nombreuses personnes sur un même site, donc les bars, restaurants, piscines, salles de gym ou établissements scolaires.
En attendant, les grandes villes continuent d'être désertes comme l'attestent des images tournées dimanche par des journalistes de l'AFPTV, montrant par exemple à Rome une place d'Espagne sans âme qui vive. A part une voiture de police et un cycliste égaré, les quelques piétons semblent perdus sur cette place iconique, célèbre pour sa fontaine en forme de barque et ses escaliers, habituellement bondée de touristes.
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