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La mesure entre en vigueur ce 1er septembre et pour un mois, au minimum : la Hongrie ferme ses frontières aux étrangers. Avec 614 morts pour 10 millions d’habitants, et 5 500 cas de contamination, le pays a été moins touché que d’autres par l’épidémie de Covid-19. Mais le nombre de nouveaux cas augmente. Face à la recrudescence du nombre de cas en Europe, il faut protéger la Hongrie, a déclaré le premier ministre Viktor Orban.
À partir de ce mardi, les touristes sont interdits d’accès en Hongrie. Mais les diplomates, les étrangers qui travaillent dans le pays et ont un permis de résidence, ainsi que les étudiants étrangers inscrits dans une université hongroise, sont autorisés à franchir la frontière. À une condition : rester en quarantaine pendant 2 semaines ou présenter 2 tests négatifs – seuls seront acceptés les tests effectués dans un laboratoire de Budapest. Mêmes conditions pour les Hongrois qui rentrent de l’étranger.
Mais les touristes ne sont pas tous logés à la même enseigne. Le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, est personnellement intervenu auprès du Premier ministre hongrois : les 2 hommes participaient lundi à une rencontre des chefs de gouvernement d’Europe centrale en Slovénie, où Viktor Orban, qui ne cesse de répéter que la 2e vague est là, a fait fi des gestes barrière. Sans masque, il a serré la main du chef du gouvernement slovène.
Andrej Babis a demandé un traitement de faveur pour les touristes tchèques qui ont réservé leurs vacances en Hongrie depuis longtemps. Le passe-droit a été accordé. Dès ce mardi les vacanciers tchèques sont les bienvenus à condition de présenter des tests négatifs qu’ils ont faits faire dans leur pays. C’est ce qu’a indiqué le Ministre hongrois des affaires étrangères, Péter Szijjarto. Bref, tous les étrangers sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres.
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