Sinon, il figurera sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'Union européenne, prévient le président français, posant ainsi un ultimatum au président autoproclamé ivoirien.
S'exprimant depuis un sommet européen à Bruxelles, Nicolas Sarkozy a posé un ultimatum au président proclamé ivoirien Laurent Gbagbo, vendredi 17 décembre. Le chef d'Etat sortant doit partir "avant la fin de la semaine" sinon il figurera sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'Union européenne, a déclaré le président français.
"Laurent Gbagbo et son épouse ont leur destin entre leurs mains. Si avant la fin de la semaine il, Laurent Gbagbo, n'a pas quitté le poste qu'il occupe en violation de la volonté du peuple ivoirien, ils seront nommément sur la liste des sanctions", a-t-il déclaré devant la presse.
"Ce qui se passe en Côte d'Ivoire est parfaitement inadmissible (...) des élections ont eu lieu, sous le contrôle des Nations unies, elles ont été validées par les Nations unies. Mieux, la totalité des Etats africains ont reconnu l'élection d'Alassane Ouattara", a-t-il poursuivi.
"En violation de la volonté du peuple ivoirien, qui avait déjà été privé d'élection pendant dix ans, M. Gbagbo se maintient au pouvoir, ses partisans tirent, il y a eu des morts dans les rues d'Abidjan hier, c'est un scandale", a martelé le président français.
"Il n'y a pas d'autre possibilité pour M. Gbagbo que de quitter à bref délai un pouvoir qu'il usurpe", a conclu Nicolas Sarkozy.
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton l'avait précédé en mettant en cause la "responsabilité" dans la crise en Côte d'Ivoire de ceux qui s'opposent à un transfert pacifique du pouvoir à Alassane Ouattara, alors que des violences ont éclaté dans le pays.
Abidjan a été jeudi le théâtre de scènes de guerre et dans l'intérieur du pays une reprise du conflit menaçait entre l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) - qui tient le nord depuis huit ans - et les forces fidèles à Gbagbo.
Or, malgré l'échec de sa marche de jeudi, le camp d'Alassane Ouattara entendait repartir ce vendredi à l'assaut de la télévision d'Etat ivoirienne et du siège du gouvernement à Abidjan pour mettre à bas le régime de Laurent Gbagbo, au risque d'un nouveau bain de sang.
26 Commentaires
Bathi
En Décembre, 2010 (13:48 PM)Deuveud
En Décembre, 2010 (13:48 PM)Ninki_nanka
En Décembre, 2010 (13:53 PM)Bañe Toubab
En Décembre, 2010 (13:55 PM)Latortue
En Décembre, 2010 (13:55 PM)Weezy
En Décembre, 2010 (14:03 PM)Goor Mack
En Décembre, 2010 (14:14 PM)Doff
En Décembre, 2010 (14:15 PM)H
En Décembre, 2010 (14:19 PM)La Terreur
En Décembre, 2010 (14:25 PM)La Vérité De Dabiche
En Décembre, 2010 (14:28 PM)fola nit mokay maye bobapa bon entendeur salut
Deug
En Décembre, 2010 (14:33 PM)Beuz86
En Décembre, 2010 (14:47 PM)"DI NA NIOU NOUKKA DA NDAYE"
Toubbou
En Décembre, 2010 (14:54 PM)Kibar
En Décembre, 2010 (15:14 PM)Ma Ko Wax
En Décembre, 2010 (15:21 PM)Moral of the story: Quand on perd les elections, on quitte le pouvoir!
Athé
En Décembre, 2010 (15:27 PM)Blek
En Décembre, 2010 (15:34 PM)Hier c'était les américains aujourd'hui c'est Sarkozy!
Et comme par hasard, cet ultimatum intervient au moment même ou l'UA essaie de "faire quelque chose"!
Le message des « extra africains » est clair : tout doit se faire selon leurs conditions et préserver la vie des humbles citoyens ivoiriens n’est pas au programme !
Bon courage Mr PING !
Zulu45
En Décembre, 2010 (17:05 PM)Carotte
En Décembre, 2010 (17:30 PM)Ll
En Décembre, 2010 (17:31 PM)Action
En Décembre, 2010 (17:58 PM)Ma Ko Wax
En Décembre, 2010 (18:07 PM)Hfch
En Décembre, 2010 (20:07 PM)Lle Senegalais
En Décembre, 2010 (08:38 AM)1) ou ils ont des intentions de faire la meme chose que gbagbo
2) par pure prudence pour leurs ressortissants en cote d'ivoiire
3) puisuq'il y a probleme, ils attendent de voir plus claire avant de se decider avant d'engager tout un pays
Voyons
En Décembre, 2010 (15:16 PM)Participer à la Discussion