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Les marchés asiatiques qui ouvrent les premiers, avant Londres puis New York ont réagi assez violemment aux déclarations du président américain. « Les États-Unis sont prêts à riposter », « Nous attendons que l’Arabie saoudite nous dise qui ils estiment être le coupable », déclarait hier sur Twitter, Donald Trump. On a vu le cours du baril de brent par exemple grimper jusqu'à + 20% avant de retomber pendant la séance.
De telles envolées sont sans précédent depuis 1991, c'est-à-dire depuis la guerre du Golfe.
Les investisseurs asiatiques sont très nerveux car cette région est une grande consommatrice de brut saoudien : la Chine, le Japon, l'Inde, la Corée et Taiwan absorbent quotidiennement 4 millions de barils saoudien, or la production du royaume a été amputée de plus de 5 millions de barils depuis l'attaque de samedi sur deux de ses principaux sites d'exploitation.
Il y a quelques heures, Donald Trump a autorisé le recours aux réserves stratégiques américaines. Un geste là aussi très fort. Les Etats-Unis, qui ont longtemps été dépendants du pétrole du Moyen-Orient, sont aujourd'hui en mesure de calmer les marchés, un rôle traditionnellement imparti à l'Arabie saoudite.
Les hausses obervées ces dernières heures sont spectaculaires mais n'oublions pas que sur le fond, il existe des marges de manoeuvres considérables: il suffirait de lever les sanctions contre le Venezuela et bien sûr l'Iran, pour retrouver très vite une offre très étoffée. Là encore cela dépend de Washington.
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